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·AGN

AGR

~

\

'

)

EªY.é,

s'il tr0uv0it le márché a,vanragt:ux ;

&

atl

Te-'

fos de la parrie ,

011

confignoit en juíl:ice ,

8t

on

.fai(oic _{igniiier cene con/ignacion.

AGN

'

AGNATION.

[.

f.

Ter.me

de Jurifprudence ptire-

menc Latin , qui lignifie , felon le Droic Romain ,

Le líen de paremé en ligne mafcúline.

-AGNOITES. f.

in.

P· Hereciques, done il y a en de

deux forces en aeux divers tems. Les uns s'éle;ve–

renc vei;s l'an

37

0.

fous le Pontificar de Dámáfe,

&

fuivoienc les erreurs de Theophrone de Cappa–

doce. Elles confiíl:oiénc parciculieremem a dire qu e

Dieu n'avoit rien de fixe dans fa fcíence, ne poú–

vanc connoirre le paíle que par memoire, & n'ayanc

que la préfcience pour'le forur ; ce qu'ils appel–

loienc une connoi.ffance vague. Les autrcs a -qui

l'on donnace meme nom d'

Agnoites,

d

canfequ'ils

croyoienc qné le Fils de Dieu ignoroí~ le jour du

jHgomenc, s'éleverenc dans

le

/ixiéme fiede. The–

tniíl:e ., Díacre d'Alexandrie, done ils fu ivoienc les

erreurs,

&

qui les

fit

aulii appeller

T hemifliens,

fe

fondoit, pour les fofüenir, fur ce qu e Norre-Sei–

gneur die dans faim Marc ·, que

'Perfonne

ne-./fait

ces chofes

U.,

hormis le Pere.

L'explicatioh que S.

Ambroife & S. Auguíl:in donnenc a ce paffage ,

c'eíl: que le Fils de Dieu ne les vouloüpas appren–

dre aux Aporres. Le

mocd'.A'g11oi'tes

viene du Gre<;

,

«,yvoii11

,

Ignorer.

.

'

.

..

:

AGNUS-CASTUS.

C.

m. Arbtitfeau

qui

dev1ent

ar•

bre quahd ·

il

eíl: cultivé ,

&

9,ui produit ele p~cics

fcions pliables, au/ij malaifés a r9m¡m; que le

fall–

le.

Ses feuilles

foht

férrtolables a celles. du fouic

ofier, mais elles rendenc uhe odéur plus agreable.

Il

y

en a de deux fortes ; le'grand , qui deviene ar- .

bre comme li: faule,

&

qui jette une f!eur blanéhe

melée d'uh peil de éóúléur dé eour-pre ; l'auue ,

qu'on appelle le petit, a

fes

teml!es plus blaiiches

&

plus yelues;

&

pour la f!eur , elle eíl: enriere–

menc de:: couléur de póurpre. Sa femence, qui

efl:

toilte ronde,reílemble au petic Cardamome. Elle eíl:

d'ufage dans la Medecine , aufii-bieh que les fleurs

&

la feuille;

&

l'on tiene que ceux qui s'en fervenc

inrérieuremencou exr_erieuremenr, confervenr leur

cha,íl:eté av~c moin_s de peine ; ce qui luí

a

fait

donner le Curnom de

Chajfé,

AGO

j.GONALÉS,

f.

f.

FeÍ:és qui fe cdebroienr che~

les Romains

a

l'honneur de Janus dans le mois

de

JahvieF, appellées aiíi/i dú mor Grec

«')'.J,;

qui veuc

dire Combar ou joíhe.

Il

y

ert a qui cróienc qu'el–

les fe faifoient pour les_Dieux

Agoniens..,

que les

Pa'íehs avoienr accourumé d'invoquer dans les en–

treprifes importances. D'aucres prétendent qu'on les

celebroit áu,I11ont

Agon,

nommé depuis ~irinal,

d'ou elles ont eu le nom

d'~gonales.

AGONYCLITES.

[.

m.

Heréciques que Sande,.

rus dit s'ecre

él

evés dans le huitiéme fiecle. lis pré–

tendoiéht qu'íl ne falloit póinc fe metrre a genoux

pour priér Dieú;

&

é'eíl: dela qu'ils om pds leur

nom, de la panicule privative,. , de

'>'.,J ,

Gehóu,

&

de

.;J'"' ,

Plier , f!échit.

AGORANOMÉ.

[.

m. Magifirat qui ches les Athe –

niens dohhoit

fes

ordres ·, afin c¡ne cout ce qui fe

déh>icoit dans les mai;chés, y fú.c vendu avec poids

&

mefnre. Ce mot eíl: Grec ,

"-'l'ºe""'l"º'

,

&

eíl: fai~

de

"'l''e!.,,

Marché ,

&

de ,,

1

m, ,

Diíl:ribuer.

AGR

AGRAIRE. adj. f. Nom qui foc donné a une Loi des

Romains , que Spurius Ca¡fius publia ·, couchant le

Tome I.

AGU

¡,arl:¡¡ge dts terres qui éroi@in prifes for les-

tfil1e~

mis.

La Loi

Agraire.

Jule Céfar

&

Nérva en pu–

, blierent deux aucres , qu'on , nomma auffi

L oix

.Agraires

,

& qui furem faites feuiemen¡ poui' les

, limites des champs. Ce fuot viene du Lacin

v {ger

,

Cha1;1p.

.

,

.

-AGRAFE. f. f. C'éíl: un mor doht fe fervem lés va-·

- . niers,

&

cqui fignifie l'ofier rorcillé qui tiene·1e bord

d'une horre,

.

AGRE'ER. v. a, Termé dé Marlñe. ·

Agreer

un Vaif,

·

feau

,

c'eíl: le meme en érac ,de faire foyage , ·en

y–

.plac;am tomes les manceuvres , pou!ies-,

&

aurres

chafes domJ,l doit etrn garni. Les Marcha.nds di–

fe!]t auíli entr'eµx ,

W

gréá

un

N avire,

pour dire

. L'acce1Hei'.

AGREEUR. f. m. Celui qui fournir a

tm

Vaiífeau

tone ce· qu'il lui faut pour le mem e en ¡ner. C'e(l;

· aufli celui qui a foin de meme rout en ordre , tant

pour les cori:lages, que pom les voiles, poulies·, &c.

AGRE S TE. ndj.

11

fe dít du fe] de cenains fruics

verts

&

acres, qui ont

U!Í.

gout fauv age, c'eft-a–

dire défagreable & facheux. Ce mor viene

du

Grec

i!iy('°',

d·ans le

ferts

que

7/,

:f'l'e'",

c'eíl:-a-dire , les

chofes v·erces & acres font oppófées ,

1,i,

i;.,,•e•,,

aux

chafes doucots, C'eít par cerce raifoh que les Lacins·

appéllem Le verjus,

Agrefla.

·

AGREz :

f.

m.

p.

T aus les corqages, tomes les v~i–

les, & aymes chofes qui fom heceíf.·üres pour garnii:

un Vatffeau. Qn d1t aulli

Agm ls.

·

AGRIER, ou

A griere. [.

m.

Droit que les Seigneurg

prennent

fur

les tet res labourables.

Dro1t

d'

.A–

griere.

On l'~ppelle ainfi en de cercaines ~

ou.tu

·

mes ;

&

Dro1t

Chalnpart en tl'aucres.

AGRIOTE.

f.

f.

Sorce de cerifes qui ne font ¡,as

11

douc~s c¡ue les cerifes ccmmunes,

&

qui fom plus

groíles, ,

. . .

AGRIPAUME.

f.

r.

Plahte pr&1ue femb! able

a

l'or~

ríe, éxcépté qu'elle a fes fe uiiles plus chiquetées

tont

a

l'emour,

&

celles tl'en bas plus toneles. Sa

rige ' qui ·eíl: quarrée' les produic deux

a

deuk par

cerrains imervalles. Ses Reurs fonr rouges rirané

fur

1~

blanc,

&

réílembl ent a celles de l'on ie puan-'

te; Elles font neatimóins plus perites,

&

forcam du

pié des feuillés , elles environneht la rige , ainfi "

qu'.oh voit au Marrube. Sa racine , done il en forc

~lnfieurs autres , eíl: rouge

&

b! áfarde. Cette herbe

croit par tout le long des chemins & des hayes,

&

amour des inuraill es des Villes. Matthiole die

qu'élle efl:

íl

amere au, goilt ;·qu'on l~ ~eut.juger

chaude au fecohd degre & feche au cro1fieme.~el~

ques Modernes la cienneht finguliere pour les ma-–

ladies du ca:ur, d'ou elle a pris le nom de

Gardia–

que

,

ou

Cardiobotanum;

maisfa'pu\lhtenr fait que

plu/ieurs dourent qti'elle foic cordiale. Elle eíl: boh-

11e

auic fpaúnés, amé paralyfiés ,

&

aux opilarions.

qui viennent de caufes froides, Elle évacue les

fléa–

mes qui fom dans la poicrine, fair mourir les ve~s

& provoque l'urin_e

&

les mois. Réduire en pou..

are, & bfté avec du vitt, el l.e facilite l'accduche..

mem. On l'appelle

Agripaume

;

comme

fi

cm

di-

foit

.A

cripalma;

·

AGU

AGUAPA.

C.

m. Sorce d'arbre eles Indes Oécidenra–

les, done l'ombre eíl: /i dangc:reufe ; que s'il arri_ve

qú'un Efpag¡,ol s'endorn1e deífou~ , il enRe d'uhe

maniere ¡::x,raordinairé ;

&

fi c'eíl: un N egre nud ;

il creve. Cs íl: c·e qné Líiet' .eh dir.,

,

AGUILLANNEUF. f. m. Moccompofé d.e plufteurs;

&

qui dl: vehu d'une ceréinoiiie prife

a,ppaPerhmert.t

des aríciehs Dmides, qui apres-avoir ·éueilh !e Gui

du Chí:ne avec beaucoup de

{j1perfhci_oiJ9

ll: confa.,.

.

<;:

,

(