ADE
·A
DI
ADDOSSE',
E' E.
adj. Ter111e de Bbfon.
II
fe dii: de
deux animaux rampans , qui onc le dos addofle !'un
concr'e J'aurre.
Lions addojlés.
Oh
le dit generale–
mem de tout ce qui eft de longueur, & qui a deux
faces differefltes.
G
lefs addojfées
,
c'.eíl:-a-dire , qui:
om leurs pannetons tournés en -dehors, !'un d'un
coté, & l'aurre c;!e l'aurre.
Haches addojfées, m11r–
teaux addoffés.
On appelle eh termes d'Architell:uré ,
Colomne
addof/'fe,
une colonne qui riem au mur par
le
riers
ou par le quarc de fon diametre.
ADDUCTEUR. adj. Les Medecins appellent
Mu[-
.
ele addu[tcur
le troiliéme mufcle. des yeux , qui
les fait moti.voir du coté du nés , comme les ame–
nanr de ce coté-la. Ce mor vienc du Larin
Addu–
ccre,
Amener.
ADE
ADENT.
[.
m. Mor dom les Menuiliers
&
les Char"
penciers fe fervem, & qui íignifie cercaines emai_l–
lt:s ou emboemres , faites en forme de denrs , pour
rnie,1x lier & aflembler des pieées de bois.
En Province on dit d'un homme cout combé ,
qu'il efl tout Adent.
ADE'S. adv. Vieux mor. Auffi-tot , incontinenr.
Et tout ades le regardant.
II
viem de l'Italien,
adejfo
,
qui a été formé du Lacin ,
ad ipfam.
On a
fou(emendu
tcmpus.
ADESSENAIRES.
[.
m. p. Hereciques qui s'éleve–
renr au liecle paffé. Leurs erreurs étoienr for le Sa–
cremem de l'Euchariíl:ie, mais ils ne ·s'accordoient
.pas emr'eu'x dans ce qu'ils penfoienr. Les uns re–
noienr que le Corps de JEsus-CHRIST écoit au pain;
les ,meres qu'il écoir avec le pain; quelques-uns
qu'il écoit a l'enrour du pain,
&
d'amres qu'il éroit
fous le pain.
.
AD
t
ADIANTUM.
[.
m. Sorce de plante: il
y
en
p.
de
deux forres. Le blartc qui eíl: le cornmun,
&
le noir
qui eíl: le meilleur. Ceíl:
üh
des cinq Capillaires ,–
&
011
doit emendre le noir quand
011
mee limple–
mem le mor d'
Adianhtm.
11
ne differe du blanc
qu'en ce qu'il a fes perites branches-plus noiratres
&
fes feuilles plus venes. Ses quaiirés fonr d'erre
chaud
&
fec , mais modéremem. Les Arabes lui
arqibuenr une perite faculté purgarive, qui confiíl:e
en fon hmnidiré aqueu(e, fobrile & foperficielle,
parricifa nte d'un peu de chaleur, ce que!'
Adian–
tum
b,anc n'a pas. Ce dernier eíl: encore appellé
Salvia vita,
ou
ruta muraría,
& le noir,
Capil–
l u:
Veneris ojfiGinarum.
En Grec
v.J/,.,..,
de la par–
ticule privarive
v..,
& de
J,t,,,.,,,
Humeél:er, a can–
fe que fes flems paroiffem tolljours feches, quoi–
qu'on air ver(é de l'eau deífus.
ADIAPHORISTES.
[.
m. Nom qui tur d0nné vers
l'an
1525.
a ceux quifuivoienrlesopinionsdeMe- ,
lanl\:on , & en
r
548.
a cerrains Lurheriens rela~
chés , qui en fofa tenant la creartce de Lurher, ne
laiffoienr pas de s'attacher aux décifions de ['Egli(e
. & aux coníl:irurions des Concites & des Papes. Ce
mor viem dL1 Grec
"ª'"<P•e•i, ,
Erre indifferenr.
A0IEU-VA. Terme de Marine. On s'en (ere lorfque
voulant faire virer le Vaifleau pour chanaer de
d
,
' l ,
.
1:>
route , on en onne avis a ·eqmpage.
ADIM-M_AIN.
f.
i,:n.
Sorce d'Animal prÍY.\! qu·on
trouve en Afoque. · Il eíl: de la grandeur d'un mo'ieh
veau , & reffe1:nble a un mouroh.
ADIPEUX,
EUSE .
adj. Les Medecins
(e
(ervemqnel~
quefois de ce
mor
pour diré , Gras , & ils difent
dans ce fens,
M embrane Ad-ipcufe.
ADIRER.
v. a.
.Yieux mot. ·Egarer.
Les
rames dé
!t1
ADO
AóV
barqúe étoicnt adirées.
U s'eíl: dit au/Ii pour Rayen
Son nom efl ,adiréde l'étát des Ojficiers.
La Colltuíne. de 'Bérri',
tit. 9:
art.
28.
eil1ploie
<;e mor pour ligmfier
Déchirer.
Le Code Marchand;
tit.
J,
lil?'t,
18.
e::r
19.
J!on, di.e des l'errresdt:chah~
ge perdues, die
des leitres de change adiréés.
ADITION.
[.
f. Tenne de Jurifprndence. Accepra_;
rion d'uúe heredité. L'adirioh d'herediré eíl: 11ecef1.
faire p6ui: la validité de certa¡ns aél:es.
Ce
111or vienr
dL1 Larin
Adire,
Aborder, aller trouver.
ADIVE.
f.
f.
Animal qui nait en Afrique. M. d'
A–
blanconrt qm en parle dans fon Marmol , die qu'il
eíl: un peu plus grand qu'un Renard
&:
de meme
poi!, & qu'il en a les finefles.
II
lmrle comme un
chien ; & le !ion ne le pem fouffrir.
ADO
ADOUBER.
v.
a. Terme ufité parmí les Joueurs de
Tric--rrac
&
des Efchecs. Il ne
fe
die gueres qu'en
·cecee phrafe,
J'adou~e,
pour faire encendre qu'on
rouche une piece fans
a
voir deflein de la jouer.
ADOUCIR. , v. a. On emploie ce rrlot en Peinmre
·ponr dire, Meler les couleurs avec un pinceau fait
de poi! de porc, de chien, ou de blereaL1,
&
qui
· eíl: fans poinre. On die,
Adoucir un de.ffein bwé
&
fait
d
la plume,
pour dire,
En affeiblirla teinte.
On
dit_
encore,
Adoucir,
lorfqL1'on change que'l-
1ue tr~lt trop rnde , pour donnér plus de douceur a
1
a1r d un v1fage.
On adoucir le fer
a
force de le chauffer ou de
le
limer; l'ardoife avec la brique & le
tu.fe;le cui–
vre avec l_e charb~n; rargenr avec la pi~rre de poh•
ce; le bo_is avec
1
ªfrele, la peau de_cluen de mer;
le blanca dorer avec la broffe
&
le lmgemoLLÍl!e.
ADOUCISSEMENT.
f.
m. Tenne de Peinmre. ón
. die qu'i] y a de l'adouci/Iemenr dans un vifage , –
lorfque les couleurs fonr bien noyées les unes avec
les áutres ' qu'il n'y a poiné de rude/Ie dallS' les
rrairs , & qu'ils ne fonr pas rrancliés.
ADOUE'ES. adj. Tenne de Fauconnerie. ón die que
·
Les Perdrix fant aiouées
,.qua11d elles
font
p?.riées
&
accouplées,
ADOULE',
E't.
adj. Vieux mót, Dolent ; ri:i/l:e.
ADR
ADRIANISTES: f.
111,
J?,
Nd1ii qui fut donné
rl
des
Hereriques qu'ihfell:erenr les erreurs de Siniorl le
Magicien , ou de fes Difciples. On donlla ce me–
me hom dans Je dernier fiecle aux fell:areurs d'A~
drien Hamíl:edius, qui enfeigna en Zelahde
&
en–
fuire en Anglererré, que le Sauveur il'a
voit fon–
dé la Religion Chrérienne que daris de cerra.in.es
circoníl:ances,
&
qu'on ponvoié gardei· les Enfahs
qudcques années fans les bapcifer.
11
recévoit ron–
tes les erreur's ~es Anabaptiíl:es. _Ceux qui
tjnt
don-'–
né d.ans les (ennmens d'Adrieri de Bourg, Mitiifüe:i
Calviniíl:e en Hollande, om auJli
eu
le noln d'A,.
dri,anifres.
AD V .
ADVENTIF. adj. Terme dé Jurifprndencé;
Órl
ap–
pdle p:u:'ticuli'eremenr
Bieiis'adveñtifs
,
Les biefts
qni arrivem a uhe femm~ pendaht fon. iriaáage ;
,c'eíl:-a-dJre, q1ii,fontau~deja de fes 'deniers dotatiXc,
ADVERTANCE.
f.
f.
Vieux,mo.r. Averri/Temciu.
ADVERT1N.
f.
m. Vieuii: 1liot. Fancaifü:, bouride.
ADVEST.
[.
m.
Vieux 1119r. Frúirs pendahf
par
·lés
i'acines. Ce· mor fe rrouve dahs
B
Clirohlque de
Flandre. On a die auffi ,
Jlél'llefture.
'
ADVISEMENT.
f.
111.
Vieu•x mdt. Avis,
Je fuis de cci adviflmeni ,
ti
ue loyrmté
lcHr
fait gardée,
~
B
iij