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A CE

ACH

c!ifam

qu'Vn cheval acoule, s'accule,

on n'em(end

pas dans les Acad~1pies un cheval, ql!.is'arreram,

lorfqu'on le tire en artiere,

fe

jem:& s'abandon-

_nf fur la croupe a;vec défordre; · mais un cheval

qui manianr fur les volees , ne va pas afies _en

avanr

a

chacun de_(ef mouvemens ; ce qui fair

~ue fes épaules n'embraffenr 'pas afies de rerreiil

&

que

fa

eroupe s'approche rrop du centre de la

volee.

,J

En termes de chalre, on die,

Acculer dts re-

11ards.

".,

ACCULS.

f.

m.

p.

On appelle

Acculs. ,

en termes

de challe' les boucs des forces & des grands bois.

ACE

ACEPHALES.

[.

m. Hc;:retiques, qui s'é[evereht vers

j'an

482..

On Úehc qu'i!s fuivire¡ic les erreurs de

Pierre Mogus , heque d'Alexandrie, & que lorf–

_qu'il euc feme de foufcrire au Cornúle de Ghalce–

doine , qui avoic condamné ceux qui nioienc com–

me eux qu'il y eur deux namres en JEsus-CHRIST,

ils 1'abandonnerenc. Ce mor eR Grec

,¿,.fq,«11,,,

& viene de la parricule privacive " ,

&

de'".,,""" ,

Tete , comme qui diroic

fans dte.

lis eurenc ce

. nom,

a

cau[e qu'ils sºéleverenc fansavoir de Chef.

ACERBE. adj. Terme de Phyíique. Il fe die de cer–

tams corps

favoureux

,

qui 0tme qu'ils onc des

parries longues , roides & poincue·s , ce qui les

rend

acides,

onr encare ces parties engagées dans

un¡fouffre groffier, é¡ui rend lenrs furfaces hériffées

de pecirs poil's i:ecourbés , & propres

a

s·acca–

cher forcemenc

a

la lahgue, Ainíi la faveur acer–

be eíl:une efpece de l'acide. Voyez SAVEUR. Les

coins & les frnics,qui he fonc pas mf1rs , fonc acer–

bes. Ce mor eft tour Latin ,

acerbus,

que l'on pré-

-

tend venir du Grec

""'s,

poime aulli bien que

acidus..

ACERER. v.

á.

Tenue de Taillandier. Mettre· de

l'acier avec du fer.

Acerer un burin,

c'eíl: mettre

de l'acier

a

la poinre.

A cerer un couteau,

c'eíl: y

en mettre au tranchant; &

A ce.rer une mclume–

c'eíl: couvrir d'acier couce une enc!ume.

ACESINE',

E'E

adj. Vieux n'lot.

~

eíl: bien en em–

bonpoinr.

Belle gente

&

acejinfe.

ACESMEMENT. Vieux mot. Orhement, I1 vient

d'

Acefmer

,

Omer , áutre vieux mot.

La

pucelle au corps acefmé,

~and

m'

euft l'huys deferml.

Oh

a die auffi

Acefmes

,

afchenes

,

afchefmes

&

achemes

,

pour dire, des aronrs de femme.

~aná

la Déejfe eut mis bas fes habits

&

achemes

,

qu'

elle

eut

dejfeublé coijfe

,

guimple

,

atour

,

&

autre ac–

coujlrement de fefte.

ACETABULE.

[.

m. Terme de Medecine Cavicé

d'un os , on embouchure, dans l.aqua.lle eíl: re,;f1e

la tete d'un autre os.

.

ACETABULUM. f. m. Sorce de ¡:,lante , appellée

autremenr

Vmbilicus Veneris.

Il y en a de deux

forces, !'une dom les feuilles fom creufes, & tour–

nées comme un acerabule ou une coupe. Sa graine

eíl: dans de perites riges qui forcenr du milieLt de

ces feuilles, & fa racine ell:' ronde comme une oli–

ve. L'aucre jecre une rige menue , & prodctíc des

fleurs femblables

a

celles de Mille-permis. Cette

plam~,ª les feuilles _larges, graffes, fort épaiffes,

encallees vers la racme, & fa1ces en forme de cne1l–

ler. Sa graine, qui eíl: un peu graffe, a les memes

propriecés.que la Joubarbe.

ACH

11.CHE.

f..

f. Efpe\:e de perfil , done les .fleurs font

Tome

l.

·

ACB

blanches. C'efr l.a memhho,fe-,que,.le C:eléri.

iil

.y

en a de qnahe forces. L'Ache_de .tvfacedo·ne, I'As.

che de jardjn, qui eíl: Je perf~-, o'~din~ire, 1·,a~he

de momagne, &

!'

Ache qu·o1

,1 ~vpel-Je d·e rnair\tis

l

.;. pa.rc_e qu'elle y,cro1t

pa

1mi.Ja

lilerJ·i;.

o~cte d.ernie.–

•• ry_e(l: celle des Ap9tiqir'es ,' ¾.q.\1/:

i'9i:¡

c.loit.:em.:.

ployer, lo'.fqu'on _oraonne íimpleme~~ l'.A,che:10n

fe (ere mou;is ordm,urement

cl.¡¡:s_

fel!1tles, que dé

la racine & de la femence. La racine, e/1: mife au

rang des cinq-racines aperi~iv,e$ 111.~jeures,

-&

fa

_-Jemehce eft

l'm1e

dlc!s qua~rt !~m§n_¡::,es chauiles

mineu~t:;s. Leur ufage elt plus pour _l'ihteriem, <Jue

ponr l exreneur ; & c0rnme les femlles oncmoms

de verru que la racine , la racine eh a rnoi11;s qu~

,• ºl,f femerice. On fait venir le m<11t. cf.Ache. du La:–

tih

Ap/um,

& on veucqu'

Api;¿m

vie·nne

d'4¡ex,

fommet ,

a

caufe que les ap¡¡iens ·mecroienc aei

couronnes d'Ache fur le fotllrriet de la tete, ou

d'

Ape·s,

Abeille , parce qu'011irbicque les Abeil–

les fe plai[eni:

a

fuccer cette hed:ie,

Achc Royale.

Planee qui fü:urit rous les ahs,

&

qui _poufie une fleur planche Ol!:jaune a\l bout dé

fa

nge.

.

-~

·ACHEMENS.

f.

m. p. Terme

d€

Blafon. Lambre–

qqins ou cha.eerons d'écoffe découpez , qui enve-:

-loppenc l,e cafque

&

l'écu.U~ ~om d'ordinaire des

, mernes emaux que les a1mo1nes.

.

ACHEMINE',

E'E.

adj. Terme dé rp_¡li:¡ege. Oh .die

qu'Vn

cheval efl achem_iné,

quahd óp-jui voit des

difpoíirions

a

erre drefie ,

&

qu'il a d~ja écé mon-

té , dégourdi

&

rompu,

-

ACHETIFVER. Vieux m0r. Capciv:et,

.

ACHJ:,VE' ,

E'.f\,

¡idj

. On die en r~rmes dé manege,

. qu'Vn

cheval

e.fl

ache7,1é,

pour c!ire, qu'il eíl: dref–

. fé & confirmé dans un áir parriculier , en force

. qu'il ne manque poin'c

a

faire un cercaih mahege.

AGHEVOIR. f. m. En, cercains lieux, en parlanc

d'une coile ou d'une écoffe , on die qu'elle eft

a

1:Ac!'ievoir, quand il n'en reíl:e que peu d'aunes

a fa1re.

ACHIOTL.f. m.Arbre de

la

houvelle Efpaghe que

quelques-uns nomment

Changuahca,

&

d'aucres

Pamagna.

Cec arbre, feloh Fran<¡:ois Xiinenes,

x:efiemble en grandeur , en trohc & eh forme ,

a

l'orahger. Ses feuilles.oht la couleür

&;

!'apreté de

celles de l'orme , & il a fon écorce , fon tronll &

fes branches d'un roux tiranc for le verr. Ses fleurs

font grandes d'une couleur blanche pourprihe , &

diíl:i1:1guée en cinq feuilles en fa5on d'écoile. Son

fruir eíl: de la grandeur d'une pence amahde verre,

quadrangulaire , & s'ouvre érant mí'tr. .Les grains

qu'il contiene fonr comme ceux des ra1fihs, mais

beaucoup plus rohds. Les Sauyages

forit

grand cas

de cet arbre , & le plahtehc aucóur dé leurs habi–

racions.

11

demeure verd touce J'an_née, & porté

fon frnit au Printems. C'eíl: e!1 ce tems qu'oh a de

cofrmme ~e le tailler

',ª

caufe du feu 9u'oa cir~

de fon bo1s , comme d un ca1llou. Son ecorce

e{I:

oonrie

a

faire des'cordes qui foht plus ½{tes que'

celles que l'on fa1t a'vec dú chanvre. Sa femencé

eíl: propre

a

faire d:e la ce~mre .cramoiíi~rouge ,

done noh feulemeht les Pe1htrés

fe

fervehr; rnais

.áuili les Medecins , parce qu'e!I¡:: eft dé ,qnalitcÉ

froide. Bue avec quelque eau de lamemé quali~

té , ou appliquée au_dehors, _elle temperé l'ardeur

de la fievre , & arrete la dyffehterie. Qn la melé .

forc urilemeht dans rouces les potions refrigerahr_es,

ACHITH.

[.

m. Planee qui crolé dans l'rfle de Mada–

gafcar, & qui rraúie par cerré , comme

le

fép de

la vighe, done elle eíl: une efpece. Ses fenilles tou~

jours vertes, & qui ne -tombem jamais , foht roh~

des , aigues au b0ut & denrelées comme celles dú

,

B