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A PF

A F

F

Oh' dit auffi

,.Ajfairer un O,fe4u

¡

poi.tr

dire , L'in–

tr.oduire au v@i

,<.le

curer ,

&

en av-bir t@us

les

foins

. qu'il fant poú1, le tenir en fonr-é.

1

'

AFFAI1'IER.

,r,

a. Vieux mor, Raccommoder.

Et

fui

tfoí.!vé dans uiíe Ordonnance de la:- Ville dé Paris,

oú il eíl: ·dir que le prix des vins étrangers doic ~mt

frxé par les Echevins avanr qu'on le puü1e véüdre,

& qu il faut qu on e¡1 faíie ¡nencioh d.ans l'.all;e

·

dem,mdez:., de ··ce c.uir c¡u'il empítrte,

&

vous dird

qu'il en ·vúer-fls faliérs ajfaitier

1

quand -il feroit dé–

pecils.

On a die auffi

s'affaitier,

pour diré, S'infl:rui~

re,

fe

rendre féavam,

c-ar de plúft~urs l-an_r;ues s'é–

tott fait affaiti;r,

d'oú viem q_tt'on a

Ajf.iti.é,

pour bien ·ann·is, bieh é.l.evé.

.

Jean li Nivelois fut moffÍt bie-n <'jfaitiés.

.AFFALER.

v. a. Terme de Mllrine. On die

A/faler

une manceuv-n

;

pour,

dirn ;

L:. faire bai!Ier. Ainfi–

A/fale

efl: un rnmmá'ndemem qu'0n

fait

quanq ón

veur qú'on abaiífe quelqHe chofe. On die qu'Vn

Vaiffeau

efl

affalé

a

une cáte

,.júf

la c8te,

pour din~,

,. que La force du v·enr

le

comraim de

fe

renir pres

de,_rerre, ou qul'l faute de venr'il ne fs:auroits'éle-

. ven au-large.

·

AFFEBLOYER. v. a. Vieux mor. Affoiblir.

·AFFERENTE. adj. f. Terme de Palais. Oh ~ppelle

Part afferente,

La parr .qui ap¡:iarrienr

a

un Heritier

dans une fucceffion qu'on _parrage én plufieurs lots.

' Ce mor viene du Larin

Ajjerrc,

Apportér.

AFFERIR. v. n. Vieux mot. Appartenir.

011

adir,

Ce qui lui affiert,

pour dire , Ce qui lui convieüt.

AFFICHER. v. a. Tenne de Cordonnier. Couper'les

extreínirés du cuir quand il efl: fur la forme. On

dir dans ce fens,

Affiche, uiu paíre de feme/les.

AFFIER. v. a. Terme d'Agriculture. Planrer, pro–

viom:r des arbres en lion ou en boumre; c'eft

0

a~

dife , en bouts de planees ou d'arbres' mis· dans la

terre pour-prendre racine.

.

j.FFILIATION.

(.

f.

Terme ufité cheslesReligieux.

C'e/l: un Brevec qu'on donhe

.1

des Séculiers pour

avoir

pare

aux prieres d'une Cétfunuhauté Regulie–

re.

On dir,

Ce Religíeux

efl

de

l'

affiliation de

t

.Áb–

ba1e de

. , , ,

Ce Dominicain efl affilié

a

la Maifon

de

....

quoiqu'il n'y demeure pas, mais il efl: en

droic d'y aller quand íl voudra.

J\,FFINER. v. a. Tuer. Vieux mor. On trouve dans

un ancien Po ete en parlam d'

A

chille.

Jl ne pooit étre ajfinés

,

Fors par-la plantefeulement.

On die parmi les Cordiers ,

AJ!iner le chanvre,

pourdire ,, Paífer le chanvre par l'aflinoir, afin de

le faire devenir plus fin. Ce meme mor efl: en ufa–

ge parmi les Relieurs, & ils difem,

AJ!iner le car–

ton,

pour dire , Le r~nforcer. -

On dir fur lamer, que

Le tems affine

,

pou.r di–

re, qu'Il n'efl: plus fi fombre, & que l'air commen–

ce

a

s'éclaircir. En ce fens il efl: neutre,

AFFINOIR.

f. m. Terme de Cordier. Séran ·done

les bouches font perites,

&

pres

a

pres. On faic

paífer le chanvre au rravers pour l'afliner.

A

FF I Q_U E T.

f.

m. Pecit bo1s propremem roumé ,

qui ferr

a

renir les aiguilles

a

faire l'eíl:ame. Les

fe1mnes le mettenr

a

la ceinture.

AFFOLE,

E'E,

adj. On appellé en termes de mer,

'

Bou./fole ajfólée, aiguille ajfolfe

,

Une aigtúl!e dé- ·

.feétueufe, & qui

a

été couchée. d'un aiman qui ne

!'anime pas. Comme cer aiman ne lui donne point

fa

veritable direél:ion, elle indique ma-1 le Nórd ,

quoiqne dans le parage oú eíl: le Vaiífeau, il n'y ait

póinc de variation.

AFFONDER , S'

AFFONDER.

v.

n.

Vieux mor.

,S'enfoncer.

,

S'il peut fe plonge

&

ajfonde

,

Souventesfo;rs

en--m.er

profo1de.

AFFORA:GE. f. m. Ce mor pentvenirde

Foras,

mar–

chandife érrangere, ou de

Forum:

Prix d'une cho–

!e ven_:.le

mis-

par autoricé de

Jufrice, Ce mot fe

d'

Ajforage.

·

II

fignifi.e auili le D¡:oir Scigfiél.rnial qü'oh _paye

au Se1gneur , afin de pouvo1r ,:endn: du vm o-u

quelque ·áutre liqueur dans_fon fief, en quoi on

eíl: obligé de fe regler fur

la

i:axe que fes Officier$

en font.·

AFFOUAGÉMENT.

[.

m,

L'état óu dépahemenc

qui fe fait dans les Pa'is oú les Ta-illes fonc réelles;

afin de faciliter

la

levée des impofiriohs ' eh re..

glant le.hombre des foux de chaque Paroiíie.

Vné

-te/le Viguefie efl éomptée pour tant de feux dans cet

"1ffeuag~ment.

AFFOURCHER. v. a. Jettér nhé ahére·

i

lamer

dans une relle difl:ahce,que fon,cable faíie une

ma–

niere de fourche avec le cab:e d'uhe prémiere an–

cre qu·on

y

a déja jéttée. Ainfi on appelie

Áncre

d'affourche

celle qui eíl: ·jettée de

cene

forcé

aprcs

,la premiere.

.

· C'eíl: ailí!i

uh

férme _de menuifebe , polir ligni–

fier un donble aíiemblage de deux pieces de tióis,

avec une languette & une raihure de l'uh dans

· l'autre.

'

AFFOURRAGER. v.a.Donner de la pa1lle auxmou–

rons , aux beíl:iaux pour vivre , l~ut donn~t du

fourage. Ori die auffi

Affourrer.

AFFRETEMENT. f. m. Terme de Mari11e qui eti

en ufage fur l'Octah, polir fignifier le prix¡ qüe l'on

payt pout

le

l0uage de quelgue_ Vaiíleau.Ainfi

Af–

freter,

íigmfie donner une cercame ÍOmme au Pro-

- priecaire du Vaiíieau pour

s'

en {ervir pendant un

voyage , & on dir

.Affeeteur,

·

pou¡: dire , Celui qui

affrere,

AF.fRIANDER..

v.

:t.

Terme de Faucónrterie. ón

die ,

.Affriander un oifeau,

pour diré, Le faire reve–

nir fur lé leurre

a

force de lui donner de bohs paíl:s.

AFFRONTE',

E'E.

adj. Tenne de Blafoh.

Oh

die,

Lions affrontés

,

pour dire , Deux lions qui (onc

oppofés de from.

11

fe

die auili d'anrres Ailimaux.

De gueules

a

deux lévrettes fl.lfrontées iart,ent.

AFFU.'>T. f. m. Sorre de chariot étrdic & renforcé ,

done on fe ferr

a

poinrer le cahoh quahd oh Je ri–

te, ou

a

cpnduire les pie~es ~'Arril!ttie qnand on

les rranfporce.

M.

Gmllet qui exphqne ]'es chofes

. avec une enriere précifion, die que

l'Ajfujl

h'eft

monté que fur deuíc roues quahd il eíl:l@gé fur uné

batterie; rnais que qúand oh le fair marchét eh cam–

pagne on y ajoílte deux antres rones

fot

le 4évaht

plus baífes que les deu:t-roues de deniere.Ces for~

res d'affu/ls éohfiíl:énc ~n deux forté¡

~

liangues

¡)leces de charpente

qm

en fonc les cotes ,

& '

qni

font enrre_cenues !'une avec faucré par d'aútres pie~

ces de

b01s

m1fes de cravers & a/Íemblées par des

mortaifes. Ver.s l'exrremiré

011

l'on place: le cahon,

font deux ouvertures oú

]'011

embo1te les deux

e[.

peces de bras de cahon , qui fohc vérs la rrtoitié de

fa

longueur. Les quatré roiles

fut

lefquellés on

111onre

l'

Affufr des 1'11oi;tiets , foht ~haenne d'uhe

feule piece, & n'oht poinr dé rais. •.

On appelle

Alfufi de bord,

L'alfuíl: d\1h catioh

qüi ferr fur les Vailfeaux.

A/f,tfl

fe die énéóre

én

termes de ChafÍe , d'tJ¡-¡

líen caéhé' oú l'oh fe met ponr attcndre lé gibier

j

avec un fufi,1-

rour

prer

l

ril'er.

AFFUSTAGE.

(.

!'ñ.

S9in qú'oh préhd de

tónc

ce

qnÍ

regarde le cailoi'!

pour

le braquer'

&

pour lé"

al~

pofét

á

tirer .

TI

fe

dit

aúfii des piecés

qne

l'_oñ ap•

pliqu~ aux fonraihes

jalli/fah_c~s

lórfqu'op

<i:!i

veú~

d:iverlificr le

¡etr.

·