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AIR

A IS

Air

Terml¼! de Peinrure. · On die qu'Vn

Peintré

donne de beaux airs de tete

a

fes figures

,

pom dire

que le~vifages qú'il faic ont un bel air. On die aulli

qu'Jl

y

a de l'air dans un Tableau,

pour dire, que la

·couleur d·e tous les corps

eít

diminnée felon Jes

differens degrés d'éloignement.

.

A ir,

ou plutoc

air,

a écé die auffi autrefois· poui:

Colere , impecuoíiré :

3i

va le Cheva!iér ferir

Sur fon écu de grand aí'r.

Ce mot venoit du Latin ,

Ira,

Cólere, d'óu viene

·qu'on a die s'

.Airer,

pour, Se ·mettre en colere.

~!RE'.

[.

m. Nid oú _ les ,Faucons fonc leurs pecirs

fauconneaux.

C'clt

d'ordinaire un rocher ou un

,precip1ce qu'ils choifüknc pour cela. Ort appelle

auffi

A ire,

le nid des Autours ,; quoiqu'ils le

fa[:.

fene fur des arbres

1

·

.

Aire.

Terme de Geomecrie. Superficie, ou efpace

'enfermé ·enrre plufieurs l~gnes , ou en quelque fi–

gure que ce foic. Ce qui faic l'égalicé des figures,

·c'eft l'égalité de léurs

Aires.

Deux parallelogram–

mes done

!

'un a cinq piés d·e lóngueur , &

fo:

de lar–

geur,

&

l'aime erais piés dé longueur ,

&

dix de

largeur, fonr ~gaux, parce que !'aire de !'un & de

l'autre eft de trence piés. Du refte léurs

Circuits

,

ou

Perimetres

ne fom pas égauil:. Voyez ces mots,

On die,

Aire de plancher,

'non feulemem pour

íignifier la charge qu'ou mee fur lés folives d'un

piancher, mais áuffi une couche de platre gue l'on

met fur un pla"r:cher que l'on, ne ve_uc p.omt

co:1,1

vrir de carreau.

Aire di: mo_ilon,

fe die d une peme _

fondaciorr au res

M

·chauílée fut laquelle on poft!

les dales de pierre , ou·le carreau. Ce qu'on ap–

pelle

Aire de chaux

&

de ciment,

eft un ma{f¡f de

cercaihe épaiíleu,r: , en forme de chape , qui ferc

a

·cohferver le deífus des vciuces a l'air.

Il

y a aufil

uhe

A ire de recoupe6

,

qui:

fer.ea

áffermir les allées

des Jardins.

C'eíl:

uhe épaiífeur de recoupes dé

piérre, qui eft de huic ou neuf pouces.

·

.Aire de vent.

On die auffi

,Aire de

venr.Térmé de

Marine. On appellé aihfi celui d~s mmte-deux

Yenes marqués fur le compas de mer ., qui fouffie

fur une ligne , poincé ou divifion du mbne campas.

Comme le cercle de la bouílolé , ou l'horifon

n'eft divifé par les Venrs qu'eñ

32,

chaque divi–

fion ou airé de vent , v:mt i

í.

degres

-H .

Rumbes

eíl: la meme chofe qu'Airé de Venr.

Aire,

au feminin;

fo

dit du lieti ou l'on ,oat

fo

blé.

AIRE'E.

[.f.

Terme uficéa la campagne, pou

r

fighifier

la quanticé dé gerbes qu'on mee a la fois dans l'Aire ; .

ou le nombre des gens qu'on

y

emploie.C'e,íl: de-la

qu'en Ai:Jjou , Poitou,

&

Diocefe de Nances, la

plúparc des iloms des maifons dé campagne finif~

[ene en

iere.

ÁIRER. v. n. Ce vérhe n'a d'ufage tju'en parlant des

F.aucons ou des Aucours ·qui font leurs nids.

Les

Faucons airent dans le.s rochen.

A

1

S

ÁISSADE

[.

f. Terme de mer. Óh appelle'

0iffe~

t:/e de pouppe

,

l'endroic oú la pouppe commence a

[e recrecir.

AISSELIER.

f.

ni. Term~ de Menuiferie. C'eíl: une

piéce de bois qu'on aílemble dans un chevron

&

dans la rainure, pour cintrer ou former dt!s cjuar-

. tiérs' dans une chárpehte a ,lambriífen

'

AISSELLE.

[.

f.

Le creux

,

le pli d'entre le bras

&

le corps.

Ac l\.D,

h ..

Il n'y a poiíit

de

plus dangereu–

fe_f~~oO

:u!nes que cellés qt:t

_f~,

formenr fans l~s

Aiíle.es,

a caufe de la pr<;>x.Im1ce du c.ceur. M; Me.:.:

/

AIT

A

t '

A

~I

nage fait venii:_ ce inót d'

A-f:e!la,

qu'on -a

dié

póur

Axilla ;

&

qw

úgnifi~

la meme chofe.

, On ~pp~lle

0

ijfelle

,

,en termes de Boranique •

l endro1c d une plante ou une femlle fe joim

a.

fa

branc~'e , _ou une pecice branche

a

une plus groífo;

dt

qui faic une fourche reprefencanc une*' aiífelle

renverfée.

.

.

.

·

On die

"Aijlélle

J '.yh

four

,

pour défigner le roui:

de la volite jufqu'et\viron les deux tiers; le d-eaus

fe 11omme

Chapel/e:

AISSIL.

[.

m. Vieux m0t. Vinaigre.

AISSIN.

[.

m. Vieux moc. Cercainé méfute de

.fro–

ment, du L.acin

.Ajfinus

,

felon du Cange,

AIT

AITI_o~bGIE.

t

r.

Parci'e'

de,4~

Medecihe q'ui traict:

des div'erfes caufes des malad1es.

Ce

mót eft Grec,

iemo>wy/,,,;

& eft formé de.;.,.,., Cau(e, & de

'''Y'<>

Difcoum

·

.

.

AÍU

ÁIURATI~IRA.

f.

rrt.

Arbriífeau du ~reúl , qui

por.:

ce un frwc rouge. Les Sauvages en nrent une liuile

de meme couleúr , dortt iJs Ont accourumé des'oin–

dre le corps.

11\JUS.TER.

v. a. :i:,es Cha'ifeurs di_fertt ,

ll

ajufte

le

.iftbier,

p<;>ur figmfier qu'il

pi;epare a le

cirer

jU:íl:e.

a

n·e poihc manquer fon coup.

E1;1 termes de M.anége on die ,

.Ajuflé'r un che–

val Jur

les voltes

a

toures

forth

d.''áires" de Ma-

ntgc,

·

;i\JUSTOIR.

[.

m. Petite balance dont

óh

(e fert

pour pefer &

1

ajufter les monnoyes· avanc que de

léur dohner la marque. Les Flanes qui

011t

écé

coupés le lohg d'uhe lame , foir d'or, d'argenc, ou

de cuivre , & qui font des ronds de la grandeur &

épaiíleur que doic ecre l'efpece , font

mis

dans cec

Ajuftoir , oü l'on conno'.it ceux qui font forcs ou

fo1bles.

AJl)T

AGES.

[.

m. p. Piéces de fer blanc ciu- de cui–

vre , que_le Fohcaihi~r aj_oíhe at~ bouc d'uh myi.u

de Fonéame , pour en fa1re fornr del'eau felon la

fig~re donr

eít

la piece ajoucée.

II

y

a dés ajurages'

qm .formenr des fleurs d!! lys, ·& d'autres fom pa–

roí'cre des vafes de differemés fa<jons.

Il

y

eh

a

auffi qui font

a

vis

,

& d'aucres fans vis.

ALA

ALAIS.

[.

m. Oi[eat1

de

prciyé própre pour vo!er Jes

Perdrix.

II

viene d'Orienc.

Il

y

eri a :mili de forc

bons qu'on apporte,du Perou. .

_

ALAISE.

[.

f._On appelle ai~fi clans ~n paí:tne~u d'a[..:

femblage la planche la. pliís étroire qu'on

y

inet

_.

pour le rérnplir.

.-

_

.

ALAMATOU.

[.

m. Efpece dé pnme naire

de

l'Ííle

de Madagafcar , qui en a le gouc qnaí:td elle ell:–

mure. Au lieu de noyal! elle

}

dix 0u, douze pe–

pms forc pems ert. forme de piérre place. Ces pru..:_

nes cro1ífenr fur un petic arl:íriífeau qui a fes feuil–

les femblables

a

celles de nos Pniniers. On eh crou:-.

ve en aoondance aux environs d'un

Porc

:uiquel

les Frari<jois par cetté raifon ohc'donné le nom

de

Port aux Prunes.

II

~

y a encare une aucre forcé

d',,Alamátou ,

qui eíl: gros cornlne une pruhe_fau..:

vage , & qui_ a ' le -gouc des ligues. Lés Habitan~

)'appe)lem

0

l11m4tOl4-IJf

ay:e_-,

Si on .~ange ~r,op d~

.ce frmc, qui

a:

auffi· de pems pepms, au heu dé

_ hoyau,, on a de grandes donleurs d'eíl:cirriacr

ALAN;

f.

m. Tenue

lié"

Venerie. 'E[péc~

-~é

Dógué

e

üj