A · L I
la ~erfonne. Cel~ lui fait cr~ir,e que les Anciens ,
.apres avoir dónne la eouleur al Ahca avec la
era
ye
&
le pi.arre , le Ja,voienc avant que de le meme
éuire. Galien q1;1i en fait grand cas ,, ,lit qu'il ne fe
faifoic pas feulement d'eCpeaucre double ., mais au(li
de
tomes forces de blés.
·
·
.,.
ALICHON. f. m. Planche de bo'is fur laquelle il
faut que l'eau rombe pour faire coumerune roue
' de moulin
a
eau. C'eíl: la meme chofe _qu'
A,le–
ron.
.\
L
I
C O N
DE.
f. m. Arbre forc commun dans la
Province d'Ilamba de la
Balf
e Ethiopie.
II
y en a qui ,
. ont leur cronc épais de dix, douze
&
quinze braífes ;
mais comrne Ies racines de cec arbre s'étendane en
long de ·coté
&
d'autre ,
Ont
a
peine un pié de
profondeur , il ne faut qu'un :vene un pen impe–
rueux pour le ren,verfer; Le fruir qu'it porte eíl: fem–
blable aux noix de Coco,
a
la referve qu'il eft un
peu plús ovale. Le cernean n'en vaut rien ,
&
les
N
egres ne le'fo~t i:i~ud~e po'.rr
1~
manger !-Jªe dans
une grande exrremue. Le bo1s n·eíl: pas meme bon
a
bruler ; mais on bat l'écorce, apres quoi on la
file commé du chanvre,
&
on en fait de fa roiie.
ALI
G NE R. v. a. On dir en termes de Venerie,
qu'Vn loup aligne une louve
,
ponr dire , qu'ff la
couvre.
ALIQgANTE. adj.
f.
Tenne de MadÍezymique.'Par–
cie d'un rout qui éranc prife quelque nombre de
fois
que ce foit, ne fe mefure poine exaél:ement,
&
demeure au-deífous, ou va au-deíll1s. Trois eíl:
une parcie aliquame de-rreize , car éranr pris quatre
fois il eíl: au-de{fous de treize ,
&
écant 1;ris cinc;¡_fois
il
eíl: au-deífus.Sept eíl:parrie a!iquance
ae
vingr,&c.
A
Aliqua1;te
s'oppofe
Aliquote.
Voyez ALI–
Q_U O
TE. ·
:ALIQgOTE, adj.
f.
On ne s'en
fert
qn'en Géome–
crie
&
en Arirhmecique , ott i'on appe le
Parties
11,liquotes
celles qui fone comprifes p!ufieurs fois
exaél:ement dans un nombre ou dans queiqne quan–
tité; ~atre ell une panie aliquoce de huir, parce
qu'il ell compris deux foi$ dans ce nombre ,
&
feize
a pour parries aliquores
I.
2.
4. &
8.Uneíl: une par–
tie aliquore de rous les nombr
es, parce que rout
nombre eíl: !'uniré reperée un cerrain n0mbre de
fois précifémem.
ALISE'S. adj. p. On appelle fur mer.,
Vents A{ifé's,
cerrains venrs fixes
&
reglés, qni fouftlenr con!lam–
menc d'un cerrain endroit de l'horifon. Tel eíl: le
venc d'Eíl: qui fouffle conrinuellemem enrre
I
es deux
Tropiqnes,
&
que l'on croit erre caufé par le mou–
v:emenr cim1laire d~ \a Terre ,
&
¡>ar la rarefac–
non perpetuelle
&
v1olenre de l'
A¡r
fous la Zol'.;i,e
Torride. Les Phyficiens prouvenr que ces deme
caufes doivenr donner
a
l'Air un cours d'Orienr én
Occidenr. Ils prouvenr auili qne le Venr général
d'Eíl: doit recevoir des variarions qui cauferont un
Nord-Eft,
.&
un Sud-Eíl: reglés fous la Zone Tor.–
ride,
&
ce fonc ces Venrs qu'on appelle propre–
mene
Alifés.
On y ponrroir meme auili fe Vent
d'Oueff qui fouffle régulieremenr hors desTropiques'
de
par~
&
d'aurre jufqu'au
40c.
degré de
latimde.Onle
:cro1t caufe principaiemenr par le refl
ux d'air quido1r ~·enfuivre de ce venrd'Eíl: qui regne enrre les
Trop1ques. Le vene d'.Eíl: qu'on eíl: für de rrouver
entre les Tropjques, fait qu'on y tombe le p!fttot
que l'on pent, quand on va d'ici en Amerique, qui
eíl:
a
notre Occidenr,
&
au conrraire pour revenir
d'Amerique en Europe, on fe dégage des Tropi-
ques, afin de renconcrer le veri.r d'Oue(t.
.
Ces venrs ne foufflent régnlieremenc qne fur les
grandes mers , parce quta:
for.
la terre ou fur des .
mers trop prochc;_qc;~ cerres, ils i;e~óivenc une innni–
TtJme
J.
ALI
ALK
21
té'
de variacions. _par· les fermema6.ons de la rene
par la fituaricm des cores ,
~
p
!w.ie:ur~ aur.i¡e.s c;a~fe~
particuiieres. ·
·
~elques~uns pnhendenn que le mor
d'
/llifé~
viene de
Lijiert>;
parce
que•ces venrs"regnene dans.
un cerrain efpace qui
fo~
(¡µ-
l~
globle une effec;e.
de bande ou de liliere.
'
,A
L I S ,
ALISE.
-adj. Vieux mor. Uní,
·
Vifage eut bel, doulx
&
alis.
A L I
~
l
i
R.
f.
m.
Arbre_
forr
grand , qui produit
un
fnur
plu~ g~·os que le po1vre , d?ux , bon
a
mat:1gel'.,
proore
a
l eíl:omac, & qm rellerre le ven"rre. (.,'el!;
ami~
que Diofooride én parle:. Le vrai Aliííer ,
di~
Theophraíl:e, eíl: de la grandeur d'un poirier ou un _
peu moindre. Sa féuiile ell den,e'ée r0uc aleneour,
prefque comme celle de l'yet.¡fe. Son bo1s ell
dt
la couleur du cerifier,
fon
dur
&
pefaµt,
{¿e
il
y
en
a plufieurs forces _qui fe connoiffeiu par !a diverfüé
de leurs frmrs.
Ce
fruir t!{l: gros co_mme une Féve
~
&
mftrir comme le raifin.
li
eíl: de l¡i. cQnleur de la
Corme
&
en a le goür. L' Aiifier qui !e produir fans.
noyau au-dedans , ell préferé
a
rous ál!tres , non
feule1:1enr par le bon gouc de fon fruir, mais
a
can
fe
qu'il eíl: vineux
&
forc
p'ein de jus. On en rire du
vin íemblable
a
du vin miellé. Comelius
N
epos 'dit
qn'jl ne dnr,e que dix jours.
Il
n'y a poine.d'arbre
qm
foit plus branchu, ni qui ait fes oranches plus
longues
&
plm mailives, de forre qu'on les croi–
roir erre des arbr_es enciers. L'Alifier s'appe!le au–
tremenr
Lotus.
P1me pour en m;J,rquer la durée,
die que de fon rems on voyoit encare un Loms
a
Ro–
me en la Place de Díane Lucina,
&
qu'i!
y
avoit
éré planté l'an que !a
Vil
le écoir démeurée fans Ma–
gillrat; c'eíl:-a-dire, l"an
369.
de
fa
fondation ; d'e
force qu'il pouvoit avoir quarre cens cinquanre ans.
Il
y en avoir un autre beaucoup p
1
us vieux, qn'on
appeiloir
LotJtJ Capillata,
a
caufe qu';mciennement
on
y
acrachoir les chc:veux des Vierges qu'on fa1foic
Vefiales. Le meme P,me die que te fruir de ces '
arbres rient
a
une longue queue comme les Ceri–
fes; qn'il eíl: vert au commcmcemenr, puis b!,,nc
jaunacre,
&
fe charge enfuire d'une-coulenr ron–
ge /
&
qn'enfin écanr mur , il dev1enr noil'
?
~
eíl:
d'alles bon gouc
a
manger.
'
.
.
ALISMA.
f. m. Plante qui a fes feuilles femb'lables
au· Plamain, excepré qu'elles fom plus érroirc;s,
~
recourbées conrre ,erre., S¡i. rige
eíl:
fimp"l<::, nie¡-iue,
&
de la hauceur d;une coudée,ayanr fc;s Chapireau:,,¡
en fa~on des Thyrfes des Ancieps. Ses racines fom
menues comme celles "de l'Ellebore ¡:1oir , acres ,
odoranres,
&
que!que peu graífes. L'A!i{lna
fo
p!a,~
aux lieux aquaciques. Sa racine prife en bre¡1yag~
guerit les dytfenreries, reífem~ le venere, provoqui;
le
flux menllrual ,
&
~tanr en1uire , .;lle ap¡:m{()
toutes rumeurs
&:
enflure~. Ga!1en alfore avo1r
e;~
prouvé que l'écnme de
fa
décoél:ion prife ep preu–
vage rompe
&
diminue la gravelle , ai¡:1{¡ que; les
pierres qui fom aux reins. Pline djr qu'il
y
a unQ
aurre efpece d'Alifma qui cro,c. parmi lc;s FÓrers.
ll
eíl:
plus n0ir ,
&
a fes feuill~s plus graµdc;~,
ALK
ALKA_LI.
f.
m.
Sel yuíde
{¿e
pqreux , ciré de la
dé.,
coél:ion d'une
pl.a.p.reque
1
es Arabes appe!! epr
Kali,
Yoyez KALI.
Jls opt ajou¡é
a
fon nom lt!ur
arride
Al.
Comm~. ee ~el p':ir la fígure qt,1e nous !ui ;ivons
arrribuée <eíl; prqpre
a
recivoii; ~~ux qui om des
Ji,.
gures lop.gues
&
pqin~nes qu\:
l'oP
¡ip_rel'l~
4cides,
(Voyez
ACIDE)
~
qu'en les recev.ant 1!
c;:tnb~1'r~.lf~
necelfairerr¡ent leurs poip,~s,&émouffo l!;!nr a(!-ipn,
ce_ qui s'appellc;: les
ábfarbe":
&
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q.'.Al}¡_a!i,
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