ACT
ACU ·
que de ces infeél:es. Diodore de Sicile die que riert
n 'égal0ic la legerecé qu'ils ,avoiem dans la cour–
fe, mais qu'ils ne vivoienc jamais au-cfela. de !eur
quacriéme année.
ACRONYQJ!E. adj. Terme d'Aíl:ronomie.
II
fign\–
fie,
~i
fe fait
¡
qui arrive au moment que la nm_c
commence, que le Soleil
fr .
couéhe. Amíi on d1t
que le lever ou le i:oucher d'un aíl:re eíl: acro–
nyque, lorfqu'i[ fe leve ou fe couche précifémenc
au coucher du Soleil. Ce mor viene de
"-•eó"¼"
,
vefpertintts,
qui eíl: a l'entrée de la nuic. ,.,,;,.;/., ,
viene de
il•p•<,
extremus
,
&
,~~
nox.
A
.A~ron)queon
oppofe
Cofmique,quife
fait au
lever du Soleil , de
x.i,I'"
monde,
parce qu'il feip.ble
que le lever du Sokil eíl: le renouvellemenc du
monde.
II
eíl: neceífaire qu'un aíl:re qui-a un lever
acronyque , aie un coucher c0fmiq1,1e ,
&
que celui
qui a un lever ,cofmiqne aic un coucher acronyqne.
Ces denx forres de lever ou de coucher joincs.
ave~ i_e lever ou le coucher
heliac¡ue
,
donr il
eíl: parlé
a
fon ordre, foric crois efpeces de ·Iever
ou de coucher qu'on appelle
Poetiques,
parce que
les Pocces s'en fonc plus fouvenc fervis que les Af–
rronomes pour marq~1er les eems
&
ks faifons.
Voyez COSMIQgE
&
HELIAQUE.
A
C
ROTE RE.
[.
m.
Terme
d'
Archieeél:ure. Pecics
piedeftaux pofés _ for le milieu
&
aux deux e;aremi–
rés d'un froncon ,
&
fur
J
efquels des ligures fom po–
[ées. M. Felibien die que ceux des cocés doivem
avoir de hauceur la moitié de celle d'un fromon,
&
celui du milieu une huiciéme ·parrie de iplus.
Il
ajoihe que le _mot Grec
«•e"'ÍP"'
,
fignifianc ge~
neralemenc toute excremité , veut dire dans les
batimens les amorriífemens des
1
coits , de meme
que dans les navires les éperons, qu'on appelloie
Roflres.
.
._,
A groteres
fignifie aufli les
Promoneoires.ouIieux
élcvés qu'on voic de Ioin quand on·efi: for mer.
ACT
AC
TI O
N.
f.
t.
On donne en rnrmes de man.ége
l'aél:ion de bouche a un cheval;
&
cene aél:ion de
bouche n'eíl: autre chofe que l'agicacion de fa lan–
gue
&
de fa machoire ,. lorf<i]_n'en machane le mords,
il
fe
ciem la bouche frakhe.
ACU
ACUDIA.
[.
m. Peuc animal des 1ndes Occidenralés,
done il eíl: faie menti0n' dans l'Hiíl:oire d'Herrera.
Il
eíl: un, peu plus pecic qu'un moineau ,
&
fait',
comme un efcargoc.
Il
tend une forc grande
el
arré
par le moyen de quacre écoiles qu'il a; deux proche
- ~es y~u_x:
&
deux ~utres fous les ailes·.
Il
y a
de
l hum1d1te d_ans ces et~iles ;
&
fi quelqu'un s'en
frotte ·la mam ou le v1fage, il paroic bnllane cam
qu'elle dure. Les Indiens, qui avant l'arrivée des
Efpagnols n'avoienc_ poinc l'ufage des chande!!es
de foif, ni de eire, íe ferv'oienc de cene humidicé
¡iour s'éclairer la nuic dans ce qu'ils avoiem
d.
faire.
.
.
ACUITZEHUARIRA. f. m. Planee forc coníideuable
des Indes Occidenmles dans
Ía
Province de Me–
choacan. Ses feuilles fone,femblab!es a la Parelle ,
&
viennenc ele la racine meme'. Ses jectons fonc
hauts d'une paume
&
demie
&
fon cendres,
&
il
y
nait au fommet de pecices fleurs d\111.blanc rouoif–
fanc, aifem0lées en rond. Sa racine, qui eíl: ronde,
re/Iemble a une perite pomme de C©ing,
&
eft blan–
che au-dedans ,
&
d'un jaune doré au-dehors. On
s'en rerc principalemem eñ.Medecine. Elle eíl: d'u–
ne faculté cemperée , tiram un peu au frnid
&
a
l'hmmde ,
&
d'un goí'u doux
&
agreable. L'eau
JtDA
ADD
qu'on cm ~xcrait, bue en _telle quancitlqu'on veu\,
amortic
!'
ardeur des fiévres , forcifie le cceur ,
&
eft
un excellem ancidoce contri: les venins ,
&
comre
la
morfore des animaux da-ngereux, éomme fcor–
pions
&
aucres. Elle appaife aufli la douleur des
reins
&
de la poitrine, diífouc les cumeurs du
gofi.er,
&
tempere l'acrimonie de l'urine. O!}elques-uns
appellene cette planc~,
Chipahuat,:,i/
&
Zo,:,ota–
c¡uan,
&
les Efpagnols l'aepellene l'
Ennemie des ve–
nins,
a caufe de
Ca
verm ímguliere.
ACUT. adj. Ce mor n'a d'ufage quedans l'Imprime–
rie , oú l'on die un
é acut
,
pour dire un é marqué
d'un accem aigu ,<>ccimme dans
aimé,
pour le dif–
únguer de.l'e final
d'aime,
ou il rie fauc poim d'.ac–
cenc
for
l'e, qui n'eíl: poinc ouv,erc.
ADA
ADAM1TES, ou ADAMIENS.
[.
m. p. Heretiques
qui one pris leur nom d'Adam, done ils voulurene
imiter la nudicé avam le peché, prétendaríe qu'ayañt
été réparé par la more de JEsus-CHRIS1:, Les hom–
mes devoienc erre récablis dans
l'
écac ele l'inñocen–
ce originelle. I)s fuivoienc en cela les errel)rs de
Prodicus, qui les porcoic a ·commeccre les aél:ions
les plus déceíl:ables. Ils écoiene coucnuds cla,ns leurs
Temples,
011
ils fe permeteoiene les plus honeeufes
prolticutions. Ils rejeccoient la priere ,
&
avoient
beaucoup d'opinions de la Seél:e des, Gnoíl:iques.
Un nommé T andeme afane renouvell é l'herefie'des
Adamires
a
Anvers_ , il y fue fuiv,i d'un grand nom–
bre de Soldacs , qm donnane le nom de chofes
{pi–
riruelles
a
des aél:ions brutales, faifoienetouces for–
res
de
violences aux filies
&
aux femmes. Elle
fut
porcée en _Bohéme par un appellé Pikard, qui quie–
ta la Flandre ,
&
qui fe faifanc nommer le Second
Adam,
fic
embraífer fesopinionsa qua'nticé de per–
fonnes de l'un
&
del'aucre fyxe. On tiene qu'il y a
encore de ces malheureux en Pologne, auíli-oien
qu'.en Anglecerre , ou ils ne s·aífernb\enc que de
nme,
&
n'apprennemque ces mocs,
Jure .,
parjure,
&
ne découvre point le fecret.
ADARCA. f. f. E<sume falée qui s'amaife ' dans les
marais au tems
de
fechereífe_,
&
qui s'attach-e aux:
herbes
&
aux rofeaux. Cette drogue eíl: feche
&
ce[.
lemem chaude,qu'elle a une verru cauíl:ique. Com–
me elle ·a les memes proprierés que la moucarde,
elle p'rodtiit les memes effecs.
.
ADD
• ADDI::XT'RE',
E'E.
adj.-Terine 4e Blafon. On le
dit
despieces qui en one une aucre a leur droire.
Pal
adflextréd'un !ion,
c'eíl:-a-dire, qui n'a qu'un lion fur
le flanc droic.
ADDITION. f. f. La prerniere regl e de l'Arithmeti–
que, par laquelle on apprend
a
tliouver la fomme
totale de pluíieurs nombres a!Iemblés.
II
y a une
Addition jimple
&
une
Addition compofée.
La íím–
ple eíl: la maniere d'ajoucer enfemble plnGeurs cho–
·fes d'une meme efpece, comme des livres avec des .
livres ,
&
des fols avec des fols; &
L¡.
compofée eíl:
la maniere de trouver la fomme de plufieurs chofes
qui ne fonr pas de la meme efpece , comme lorf–
qu'on ajofue des livres, des fols
&
des deniers
a:
des livres. Ce mor viene
du
Lacin ,
Addere,
Ajou–
ter.
ADDlTIONNER. v. a. Ne faire qn'une fomme de
plufieurs fommes. Ainfi en addicionnanr on crou–
ve que ces qnacre nombres
2.
5·
8. &9. étanc mis
enfemble, fonc une fomme cocale de 24-. _
ADDONNER. v. n. Tenne de Matine. On die qne
Le Vent addonpe,
lorfqu'ayam écé _coneraire,
¡¡
commence
a
deveni,r favorable.
.