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.Al3R

ABS

Un fot,

Il

eíl: dit dans un vieux Poere

en

p.ar -

1am d'Uliíie qui obligea Clyremneíl:re a confemir

que

fa

fille füt facrifiée ,

Bien fat la mere abriconer.

ABS

j

Celui-la a

fa

rige fon btaneht1e:

Se$

feuilles-fonc

~lanches

&

?écoupées ,

&

fes Reurs ,dorées

&

pe–

dtes. Sa grame eíl: ronfle ,·

&

difpofee com1n e une

grape de ra,i/h1. L'ali>íimhe' ,.~u·'~n appelte ,Ya,1ijuoni–

que' eít,C~~iHblaole

a'!'

J.\.luiMl,.,mais

il.

a l;iie~ moins

.cle graine. C@tnrne

i:L

a.beaurnnp d'alftr.itl:i0n ,, on

AERICOT,

C.

rp.

Sqrte de 'fruir m0ins rond q.u'o:–

va,le ,

&

d'un gofir .fo~r agreable.

Il

y en

á

_de

plufieurs forres, qµi differem tourefois.plutot en

groileur qu'en efpece , ce qui arrivé quelque–

fois par la honr

é d

u terroir ou par arcifice : car

plus un abricot

e.íl:

e_mé , plus il deviene gros.

· s'cn fen

p0.ur

fonifier ,1!!9·vidreeres•affoiblis, üutre

fon amermme , la nim~Úté

d?!lt

.i•l parcicipe eíl:

caufe <i]_túl parge la maaer.e b.1heufe· contemrn au

vencricule

&

au foye.

11

rue. les v,eFs , m:eme· en

l'appliquanc ex!teri:euremenr,·

Ü.Q.

faiu dwvirn d'Ab–

íincne

&

de !"ea.u d'.abfinrhe,,

Tour

abfinrifa·e·incife

~- artenue, q6cerge ,. ~eíifl:ea~x__ve~s ,,eíbappe~

nc1f, pr0v,oq1,1e,les m01s.,,Je~ uumes

&

les,fu·eurs,

&

tour cela avec quelque aíl:riél:ion. Ceíl: p01,1rquoi

il eft forr li>on pour le fo:ye ,, p<Du-r la

1:~_re1&

pour

l'eil:omae. On ne

fe

fern qu.e-

1

des. fcm~Ues·& des

T ous abricors jaunilfent en mihiilanr , ce qui ,

au rapporr de ·Machiole , les fait :.,ppeiler

a

Ro–

me

Chryfamele

,

comme qui diroit, Pommes d'or.

lis murillem au mois de Juin '

&

pour cela les

Latjns les appellem

Mala prd!cocia,

Fruits haúfs.

Ga ,1en dit qu'ils ne different guere des Peches ni -

en eCP,ece ni en prnpriecé ,

&

qu'ils ne fe cor–

rompe!-lt pas fi-rot dans l'eíl:ornac, quoique l'ex–

perience ait montré

le

comraire aux modemes

Medecins. L'arbre qui.

l~s

porre,

&

qt~e

l'on

ap–

pelle

.Abricotier

,

deviene ral'emenr bien grand.

Ses feuilks fom femblables a celles du Tremble ,

cependant plus grandes

&

pl1,1s verres , poinrues

quelque peu au bour ,

&

dencelées en leur cir–

confercn,ce. Elles fonem quarre a quatre,ou ·cii:iq

fommités de ceure 1¡>lanre.

9FI .

fait Venir l•e _inot

Abíinche de

Ira

pamilcule purnanv,e ",

&

de

;¡;t,!r,,

Déleél:acion, comme

qµi

diroitfan~ défeftatí'iJn,

a

caufe qúe cette p,lante eil: exrrememehrarnen:. ·

ABSOLUTION.

[.

f.

Terme de Breviaire. Courte

priere que dit celui qui, 01Iicie ;

a

chaqúe N 0cfru¡;–

ne des Marines, avant les ;Benediél:ions

&

les-Le–

<rons.

a

cinq. L'Abricoáer jerre des Reurs blanches ,

ainíi que le Ceriúer. C'eíl: dela c;ue forr le, fruit

qui a un peu de rouge d'un cote quand il com–

mence a murir. Au-dedans

il

a:un os dans lecquel

efr un noyau, qui en quelques-uns fe tr0uve amer

comme aux peches ,

&

en d'autres doux eomme

aux amandes. 1.'huile qu'on en tire eíl: bonne

aux ardeurs

&

aux inffammations des hemoi;rni–

des. Elle guerir auili les enRures des ulceres

&

a_ppaife l~s douleurs des oreilles. G.!:!elques,- _uns

font venir

.Abricot

du Grec ,.,,~. , Mol , dehcar.

On nomme ainfi ~es Prieres qu'on dicen Careme

aux féries

II.

IV.

&_

VI. Ces Pri~res_ fonr,les-:fept

Pfeaumes

de

la Pemcence, les Litames.des Saines

&

quelques.Oraifons.

A

B R I E R. v. a. Vieux mor. Proteger, cléfrndi.'e.

ABRIEVER. v. n. Vieux mot. .Arriver.

ABROTONE.

[.

f. Herbe ou plante qui rend. de

l'odeur

&

qui eíl: fibreufe. Elle viene mieux dans

une

terre maigre

&

feche que dans une aurre.

Il

y

a de deux forres d'Abrotone, le male

&

la fe–

melle. Selon Theophraíl:e , c'eíl: une herbe qui

eíl: roujours verdoyame. M. Callard de la Du–

querie fait venir le motd'

.Abrotone

du Grec

:f.(;f!'..,

,

formé de la parácule privarive " ,

&

de

fl"e,/;",."'

Manger, pour íignifier, G.!:!i ne

fe

mange point ,

a caufe qu'on ne fe

fert

point de cerre herbe

dans les mees.

ABS

ABSCISSE. adj. f. On foufenrend

S igne.

Terme de

Géometri~. C'eíl: la parrie du diametre d'une

Courbe,

comprife entre l'excremicé ou ce diame–

tl'e coupe la courbe,

&

une

Ordonnée

a

ce me–

me diamerre. Voyez ORDONNE'E. Comme un

diametre peuc avoir .une infinité d'Ordonnées ,

chaque_ Ord0nnée a fon Abfci{I:e coHefpbndan–

re , qw

fe

prend depuis elle jnfc;¡u'a l'extremiré

dn diametre. Orddnnée

&

Abfciile fom deux ter–

mes neceílairemenr relaáfs. Abfciile viene

d'.Ab–

fli.lfa,

coupée.

ABSCONSER. v. a. Vieux mor. Cacher , du -La–

rin

Abfcondere,

d'oü les Italiens ont fair

Nafcon-

dere,

pour fignifier la meme chofe.

·

ABSlDES. Voyez APSIDES.

ABSINTHE. f. m. Plante medecinale.

11

y a de qua–

.

tre forces d' Abfinthe, le Santoniqne, le Marin , au-

trement

Seriphium-, ,

le yulgaire qui eíl: le grand

Ponnque ,

&

1e

petir, qui eíl: le petit Pontique.

~elques-uns croienr que le vulgaire eíl: le Pon–

tique des anciem,

&

par co~fegueoc le Romain.

L~

Paee o~ le, Grandfen.itencier en.,fait t1ne le

Jeud1-Samc ou

1

on

lit

fa

Bulle

1

en

C11ma.~t1mini.

On ~pdle auili

.Abfalutions,

Les enccmli'emens

&

les ~fperfions d'eau-benite qu'on fait

tu,¡:

les Gorps

des Pnnli'.es,

&

aurres perf0nnes d'une digniré-émi–

neme, qü'on enrerre avec de g~and:es cérémonies.

_ABSTERGER. v. a. Les Medecins

&

les ChiFtwgiens

fe ferv~nr de ce mor, loDfqu'ils'parlem d'une pfüye,

pour d1Fe, Nercoyer.

AB~TERSIF,

.Abfterjive.

adj; On appelle eh:M~de–

crne,

Medicament 11bfl'er;jif, purgation abflerfive,

Un medicamenr, une purgaáon ·q1:1i necroye.. Du

Latin

Abflergere,

Necroyer.

ABSTINENS.

[.,

m.

p,·

Hereniques qui s'éleverenr

d·ans les ·Gaules

&

en Efpq.gne, ra,ndis que les Em–

pereurs Maxunien

&

oDibcr1'erien faiíoiem de íi

grandes perfecurions

a

l'Eglife. On J-es appelloit

ajníi a eaufe de l'abíl:inence qu'ils faifoiem

in'u

ma–

nag~

&

de l'1,1fage des v,iandes qn'ils prérend0iem

vemr du demon. Ils nioienr que le.Saim'-'Efprir fúc

Dieu ,

&

¡Is le mett0iem

:ní

rang des creamres.

-Cerre feél:e d'Abfünens que Je Cardinal Bai,onius

femble cr0ire erre les memes que J-es Hieracire:S

éroit foi;cie de l,'aborninabl.e alfemblée des Gno!l:i~

ques

&

des Manichéens.

ABSTRACT.

,C.

m. Term~ ,de Philo(ophie

oppofé

a

Concret.

C

e/1; u,ne qualue ,

nn

ac;:cidenn , une mo–

~e que l'?n détache par l~ pen_fée d'un fojet auquel

ils font reellemenc accaches. .Amfi ]a rondeur e!l: un

Abftraél: quand elle eíl: coníideFée en elle-meme

fans erre attachée.a aucun c;orps.

Rond

efl: un Con–

cree, parce qu\l exprime en,nreme-rems•

&

Ja ron–

deur

&

un fo¡et, aaquel elle eíl: atrachée. Voyez

CO_NCRET. Ce mot-vienc du Larin,

.Abflrahere,

Recm:r.

·

ABSUS.

f.

m. Herbe qui croí:r en Egypce

a

la liau–

cen: d'une pa,ume ou d,e qu_acre doigrs. Ses feuilles

re!Iemblem a celles du tnolec·,

&

fes Reurs blan–

ches,

&

d'un ja,une pal e , procfoi[enr une fa1úé11ce

1101re, ren_fermee

dans

de pen-ces cellules.

ABU

A

BU TE R. v. n. Vieux mor, Vifer , comme

A

iij