Previous Page  18 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 18 / 702 Next Page
Page Background

2

ABA ABB

haut, ~n has, par la<qnelle on rec¡0it Ún jour d'en–

hauc, q_ui éclaire les lieux has , tels que font les

oflices !ous te1:t:<t ,

&

d'autr<ts e11dF0its

mt

l'on ne

p(mt Fecev0ir le j<;mr p,ar . des crei[ées faites

a

l'

ordinaire.

On appelle auffi

.A

~at-jon.rs

cercaines

fo~~–

mis de Marc;hands, qm par un faux ¡ow: qu 1ls

font v.enír dans leui;s maga/ins , fonc paro1ru;e fur

leurs écofes

un

luíl:re <qu'elle, n:onc pas.

A

B A L () U R D I R, v. a. V,i1eux m0t. Ahrucir,

écourélir, rendre ítupíde.

_

ABAZE'E.

[.

f.

~ ei.taine fece

des

J.'>,a'iens cqu'on pFé- ·

cend qae Denys , fils d'e Caprio Roí d'Aúe,

iúc

iníl:imée. Ce nom , qui veuc diue

'lf'aeiturne

, lui

fue d'onné

a

eaufe que pour facisfaíre

a

la Reli–

oion , il falloic la celebrcr dans

le

úleMe ,

&

y

par01tre mélancoli<que. <0n appelle auill cette fe-

te

Saba-úe.

·

ABB

, AB!UISSER.

v.. a,

Terme de Fauc0nnerie.

On

die

Abbniffer l'oifedú,

pour dire , R,euran<sher

11

un

0ffe;1ú qui Meviefit UF0):'l gras

!

tsj_úelque <i¼íe, du

pálf qu'on

a

acc0ucu'iné de

lui

d'oñ ner / afin

élé

le

meme en état de bien voler.

On diu en termes de Jardinagd ,

Abbaijfer

une

branche,

pour dirn, La cou_pét:proch~ du r~éne.

ABBAISSE',

E'E.

adj. On d1t en termes de Blafon ,

Vot .Abb,iijfé,

en pa·rlanc

c.lu

vol des Aigles,

&

en

general du v0l des oífeaux , lotfque le b0ut d'e

leurs, ailes; au Jieu de cendre vers les angles ou le

chef de l'écu, defcend vers

la

póime, ou que

les

a1les [0m pliées.

On ait au/li ,

Pal abbaiffé, Chevron abbaijfl,

B"ande ab/jai'flée.;

l0rfq}1e la poime fini!

'.c~ur

.1ou au

7

d.ejfous a ~l'é;;u

faBs

m0nt1tr plus hauc.

On die encore dans le Blafon ,

qu'Vne pretil:

éft

abbai./fée

, l0rfqu

1

elle

'~rt

au-deffous

d:e

la

Úti.!ál'Íbh

elle d0ic erre, c0mme

le

<ihef 011 la faíce. Le

chef

<;JUÍ

a aGe0ummé d'0ccuper le ·tiers de l'écu

le plus ham,

peiit

etrn ab:,b:,aifle fous

Ul_l

aucre chéf

de

Cóncdlion, ·de, Patronage,

d~

Rehg1on, &:c.

&

la,

faíce-peut e-t-f-© abbaiífée de meme quand ©'n

Ja,

p.laGé plus bas

~ué_

le_

tiers

du

milieu de l'éeu ,

e:im

eft

fa

fouir,1011 or"dmarne.

ABBt\.l.$$ELIR. adj, Lc:s Medeoins a:ppélilei'u

Múf–

cle ab'baiffe1-er;

le. foc0nd mufrle des

yfux,

qui

Ies

fait mouvoir en b:,a·s.

ABBATANT.

C,

1n, Terme de MarchamL de di,ap.

Maniere de

de!Ii.1s

de c-atile qu'0n éleve·au fond

d'm:1e, ,bómicJ.ife

~

ai

cháe!lue 00ut des ma'g~fins·,

~

qui s eleve._0u s, a~bat fdo~ le ¡our e:iu~ 10r,f veuc

d.onner au ben óu l ofl vend la marnhand1[e.

.ABB:A:TE'E.

f.

f. Ter,me de 'Ma,rifue. On s'en fe·ucen

· parlam cfu mouve.ment-d'un Vaifltáú en ¡ratie , ·

1qui, arrí,ve de lui-meme ju[qu'fu un Gertain po'inc,

apres quoÍ il revient au

Ve°!H· .

. .

A,BBA'F-FAlM.

f.

m. Grófle

1

p1ecé'

de

viande, ou

. piece de refill-ance <q_u:p n fen au cómmeücement

au repas,

.

.

ABBAT

1$-.

[,

m. Il íigfiifie generalemem plulieut s

. choíes abJbatués 0u démolies ,

&

011

dit en ce feos,

Abbatis d'a'rbres

,

abb,it1s de maifons.

les Experts , en cas de malverfaüon , jugenc

de la <q_uamicé du.00is .par les Abbatis. C'efu aüíli

le

,bois <qn'Ón emploie fans erre\cié , m

:i.is

feul'e–

ment équarré ,

911

l'appdle aucrement ,

Bois

de

.

/¡¡-j:z:,.

Abbatis

íignifie eh termes de cha{fo les penes

chemins que les jeunes loups om accoümm.é de

fo i~~ ,

l0ríqu'ea allane ~<1>uvent :t'ux lieu,x 0ú

'i'ls

font

nourris, ils abharem l'herbe. Salnove dans fa

/

ABB ABD

Venerie R0yale

die

<;}lle <¡J_ua.nc.l la louv. e

&

le loup

-c_haflem e~íe,rnble ._, ils .fonc un plus grand a0ba–

t1s de beíl;1aux : a111ú 11 el'l.tend par

Abbat;·s,

les

betes cuées g au les viemd0t~ps.

0fl

dicauill.qu

'Vn

Chajleur

á

Jait un grana a'/ib,.;,ti,s d-e

gi{Jiei·,

p0ur

di.re

, C!lu'il en a

l!ieauc0up.

Les B01Jc.heus ap¡:¡ellénc

Abb.ati,s.

les

eui.rs,

g¡;aif-

-- fes, r,uipes

&

aumis mennes d10fes ctes b:,ece; ~(1'1!s

ene

cuées_. C'eíl: <:!Fl,VÍt0n dans le rneme fens ~1.i'0n

die,

Faire des potages a'ab.'b,at-is a"agneaü, U-e,pou–

let d'

inde

,,

&c.

p@uF düe ,

lb.es

,. .fahr..e av,e<> d es

if-

fues , des hi0ms aiaHes ,

él.es

f0y,es

~

&e¡.

:

:nblhuis

úgni.fíe encel'e les ifierres que ceux

SJ.Ui

~ravaillenc aux <

,arríe.es

tilér,a~em

&

fonttcimber.

Af3B).\)'iFRE.

y,,

a.

@a

,fa;

A eyb{ltr-e t,t,n che.val,

l/l©Ur

le G0uper.

Abbatre un cocl~_on-,

p.-0ur le languyer,

0u p0ur le fai.gner-._

1

,.

.

Les Boueh~s di.(em ,

Ak}jt!tre

le

ruir

d'

un

brwf ,

ou d'une autre béú-;

pour di.r e, Lui oter, lui en–

lever le cuir a,vec un eemeau.

Abbatre.

'li'erme

de

M'ari:ne.

DeFiver.

On é!lf

·qü'Vn,

Vai/[eau itbbat'

quand.·la fofae des

COU!e

0

ralis ou-dc:s marées l'écarce de f:·

fvra.ie

r0ute.

,

On die auffi d'un Pilote,

<4~1'1!

abbat fonVaíf-

.

faau d',m qu_,art de_rumb

,,Joríque pour changer

fa ii©lltÍe ,

ji

gouvetile íur un autre rumb que ce–

lm

rt€

fa ronéé.

On die,

Faire ab.batre un Vaijfeau

, pour d'íre,

Le faire 01ffé'fr al,Í véñt lolÍf<qa'il effi-fut fes voilés, -

ou qu'il prefenfe

tr0p

le

élevafü aü lieu d'0ú viem

le vem.

Le Vaijfeau abbat,

c'efr-a-dire, Le Vaif–

fe'au obéú au venbpour awiver:

, On die a~',

Le Vaíjfeau abb4t,

po1;1r dire que

Ji.,

ancre a <qume le fond,

&

que le Vaiffeau ard–

ve;áii

vefit.

(Ñ·n:

Ji~

ehtilfüt

d'il.bbatre un .Vaijfeau,

pouF di-

1I'e ,• J,,e m,etfü!e

fül

lecoté, lorfqu'il y aquelque

<ih0(e

a

~alfo

a

la

cáréne ou a quelque aurne en–

t'-ifutt!

~ti'il

fauc

ffüm i:e hors de l'eau pour '// cra–

va~J1Jet-.

AEIMT-VE:NT.

[.

ní.

Charpenre que l'on c0~wre

onfoiáir&fn<:!m d'araoife ,

&

que l'on met dans les

01.lv

¿:?rur~s Jes eleéhers , afin d'empecher la pluie

d'émrei: , d'abbá~i;é le vem ,

de .ren,voyer le

f0w

efes elocñes erl bas , qui fans cela· fe di/lipe–

i01t M

l'á-it.

ABBATURES.

f.

K

p.

Térme

dé'

Venérie qu'on

etnfloié ff@tir íig11-iffo; les foulttres d'un cerf;·

e'

eíl:–

a-efr€'

!'e

fu~ñú bérs ' la fotíg~re

&

les brouífail–

les que le eerf

<:}ÜÍ

páffo aob·,n du- oas dé fon ven–

ere.

@n

connofr

par

ort

le

cerf

/!

pájfif

en

vo;ant

fas

abb'átúres.

.

·

A-B.BE

«::. f. m. Viandl'! , oú áutk :ippar que les Pe–

ehet1r-s átrachenc

a'

l'na,me\011

1?0m:

atriret les poif–

fons>.

Ii

é'íl: v1é'uoc, ,

Al3BECWER. v. a1. D0rlner la bechée

a

im oifeau

qui'ae

peuf

encor.é m:mger de lui-meme.

Oh

cfa

au/li én termes de Faucopnerié,

Ab.be

ther

!'

oifeau,

p,0ur dire, Le !1]ettre en apperit en

luí eonaai:u une parné du pafr ordinaire, afin de

le fü,ire voler uñ J?eu apres\

.ABBE'li.

t.

f'.

Ce. mor n'eíl: én ufage que dans qnel–

ques Proyinces,

&_

íigni'fie l'Ouvermre par

Oll

l'on

faic (i0ulér !'ea.u d'un rnifleau ou c.l'uné riviere ,

pom faire móudre· un mcinlin,

&

que l'on fenne

peur la clétonrner qua..nd il n'eíl: plus neceflaite

qué

la

roue courne.

ABD

A'B~GMEN.

f.

m. Ce mor eíl: l a tin,

&

les Me–

decins .s'en fervem pour íignifier la partie inre-

/