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ABA ABB
haut, ~n has, par la<qnelle on rec¡0it Ún jour d'en–
hauc, q_ui éclaire les lieux has , tels que font les
oflices !ous te1:t:<t ,
&
d'autr<ts e11dF0its
mt
l'on ne
p(mt Fecev0ir le j<;mr p,ar . des crei[ées faites
a
l'
ordinaire.
On appelle auffi
.A
~at-jon.rscercaines
fo~~–
mis de Marc;hands, qm par un faux ¡ow: qu 1ls
font v.enír dans leui;s maga/ins , fonc paro1ru;e fur
leurs écofes
un
luíl:re <qu'elle, n:onc pas.
A
B A L () U R D I R, v. a. V,i1eux m0t. Ahrucir,
écourélir, rendre ítupíde.
_
ABAZE'E.
[.
f.
~ ei.taine fece
des
J.'>,a'iens cqu'on pFé- ·
cend qae Denys , fils d'e Caprio Roí d'Aúe,
iúc
iníl:imée. Ce nom , qui veuc diue
'lf'aeiturne
, lui
fue d'onné
a
eaufe que pour facisfaíre
a
la Reli–
oion , il falloic la celebrcr dans
le
úleMe ,
&
y
par01tre mélancoli<que. <0n appelle auill cette fe-
te
Saba-úe.
·
ABB
, AB!UISSER.
v.. a,
Terme de Fauc0nnerie.
On
die
Abbniffer l'oifedú,
pour dire , R,euran<sher
11
un
0ffe;1ú qui Meviefit UF0):'l gras
!
tsj_úelque <i¼íe, du
pálf qu'on
a
acc0ucu'iné de
lui
d'oñ ner / afin
élé
le
meme en état de bien voler.
On diu en termes de Jardinagd ,
Abbaijfer
une
branche,
pour dirn, La cou_pét:proch~ du r~éne.
ABBAISSE',
E'E.
adj. On d1t en termes de Blafon ,
Vot .Abb,iijfé,
en pa·rlanc
c.luvol des Aigles,
&
en
general du v0l des oífeaux , lotfque le b0ut d'e
leurs, ailes; au Jieu de cendre vers les angles ou le
chef de l'écu, defcend vers
la
póime, ou que
les
a1les [0m pliées.
On ait au/li ,
Pal abbaiffé, Chevron abbaijfl,
B"ande ab/jai'flée.;
l0rfq}1e la poime fini!
aú
'.c~ur
.1ou au
7
d.ejfous a ~l'é;;u
faBs
m0nt1tr plus hauc.
On die encore dans le Blafon ,
qu'Vne pretil:
éft
abbai./fée
, l0rfqu
1
elle
'~rt
au-deffous
d:e
la
Úti.!ál'Íbh
0ú
elle d0ic erre, c0mme
le
<ihef 011 la faíce. Le
chef
<;JUÍ
a aGe0ummé d'0ccuper le ·tiers de l'écu
le plus ham,
peiit
etrn ab:,b:,aifle fous
Ul_l
aucre chéf
de
Cóncdlion, ·de, Patronage,
d~
Rehg1on, &:c.
&
la,
faíce-peut e-t-f-© abbaiífée de meme quand ©'n
Ja,
p.laGé plus bas
~ué_
le_
tiers
du
milieu de l'éeu ,
e:im
eft
fa
fouir,1011 or"dmarne.
ABBt\.l.$$ELIR. adj, Lc:s Medeoins a:ppélilei'u
Múf–
cle ab'baiffe1-er;
le. foc0nd mufrle des
yfux,
qui
Ies
fait mouvoir en b:,a·s.
ABBATANT.
C,
1n, Terme de MarchamL de di,ap.
Maniere de
de!Ii.1s
de c-atile qu'0n éleve·au fond
d'm:1e, ,bómicJ.ife
~
ai
cháe!lue 00ut des ma'g~fins·,
~
qui s eleve._0u s, a~bat fdo~ le ¡our e:iu~ 10r,f veuc
d.onner au ben óu l ofl vend la marnhand1[e.
.ABB:A:TE'E.
f.
f. Ter,me de 'Ma,rifue. On s'en fe·ucen
· parlam cfu mouve.ment-d'un Vaifltáú en ¡ratie , ·
1qui, arrí,ve de lui-meme ju[qu'fu un Gertain po'inc,
apres quoÍ il revient au
Ve°!H· .
. .
A,BBA'F-FAlM.
f.
m. Grófle
1
p1ecé'
de
viande, ou
. piece de refill-ance <q_u:p n fen au cómmeücement
au repas,
.
.
ABBAT
1$-.
[,
m. Il íigfiifie generalemem plulieut s
. choíes abJbatués 0u démolies ,
&
011
dit en ce feos,
Abbatis d'a'rbres
,
abb,it1s de maifons.
les Experts , en cas de malverfaüon , jugenc
de la <q_uamicé du.00is .par les Abbatis. C'efu aüíli
le
,bois <qn'Ón emploie fans erre\cié , m
:i.isfeul'e–
ment équarré ,
911
l'appdle aucrement ,
Bois
de
.
/¡¡-j:z:,.
Abbatis
íignifie eh termes de cha{fo les penes
chemins que les jeunes loups om accoümm.é de
fo i~~ ,
l0ríqu'ea allane ~<1>uvent :t'ux lieu,x 0ú
'i'ls
font
nourris, ils abharem l'herbe. Salnove dans fa
/
ABB ABD
Venerie R0yale
die
<;}lle <¡J_ua.nc.l la louv. e
&
le loup
-c_haflem e~íe,rnble ._, ils .fonc un plus grand a0ba–
t1s de beíl;1aux : a111ú 11 el'l.tend par
Abbat;·s,
les
betes cuées g au les viemd0t~ps.
0fl
dicauill.qu'Vn
Chajleur
á
Jait un grana a'/ib,.;,ti,s d-e
gi{Jiei·,
p0ur
di.re, C!lu'il en a
mé
l!ieauc0up.
Les B01Jc.heus ap¡:¡ellénc
Abb.ati,s.
les
eui.rs,g¡;aif-
-- fes, r,uipes
&
aumis mennes d10fes ctes b:,ece; ~(1'1!s
ene
cuées_. C'eíl: <:!Fl,VÍt0n dans le rneme fens ~1.i'0n
die,
Faire des potages a'ab.'b,at-is a"agneaü, U-e,pou–
let d'
inde
,,
&c.
p@uF düe ,
lb.es,. .fahr..e av,e<> d es
if-
fues , des hi0ms aiaHes ,
él.esf0y,es
~
&e¡.
:
:nblhuis
úgni.fíe encel'e les ifierres que ceux
SJ.Ui~ravaillenc aux <
,arríe.estilér,a~em
&
fonttcimber.
Af3B).\)'iFRE.
y,,
a.
@a
,fa;
A eyb{ltr-e t,t,n che.val,
l/l©Ur
le G0uper.
Abbatre un cocl~_on-,
p.-0ur le languyer,
0u p0ur le fai.gner-._
1
,.
.
Les Boueh~s di.(em ,
Ak}jt!tre
le
ruir
d'
un
brwf ,
ou d'une autre béú-;
pour di.r e, Lui oter, lui en–
lever le cuir a,vec un eemeau.
Abbatre.
'li'erme
de
M'ari:ne.
DeFiver.
On é!lf
·qü'Vn,
Vai/[eau itbbat'
quand.·la fofae des
COU!e
0
ralis ou-dc:s marées l'écarce de f:·
fvra.ier0ute.
,
On die auffi d'un Pilote,
<4~1'1!
abbat fonVaíf-
.
faau d',m qu_,art de_rumb
,,Joríque pour changer
fa ii©lltÍe ,
ji
gouvetile íur un autre rumb que ce–
lm
rt€
fa ronéé.
On die,
Faire ab.batre un Vaijfeau
, pour d'íre,
Le faire 01ffé'fr al,Í véñt lolÍf<qa'il effi-fut fes voilés, -
ou qu'il prefenfe
tr0p
le
élevafü aü lieu d'0ú viem
le vem.
Le Vaijfeau abbat,
c'efr-a-dire, Le Vaif–
fe'au obéú au venbpour awiver:
, On die a~',
Le Vaíjfeau abb4t,
po1;1r dire que
Ji.,
ancre a <qume le fond,
&
que le Vaiffeau ard–
ve;áii
vefit.
(Ñ·n:
Ji~
ehtilfüt
d'il.bbatre un .Vaijfeau,
pouF di-
1I'e ,• J,,e m,etfü!e
fül
lecoté, lorfqu'il y aquelque
<ih0(e
a
~alfo
a
la
cáréne ou a quelque aurne en–
t'-ifutt!
~ti'il
fauc
ffüm i:e hors de l'eau pour '// cra–
va~J1Jet-.
AEIMT-VE:NT.
[.
ní.
Charpenre que l'on c0~wre
onfoiáir&fn<:!m d'araoife ,
&
que l'on met dans les
01.lv¿:?rur~s Jes eleéhers , afin d'empecher la pluie
d'émrei: , d'abbá~i;é le vem ,
Sé
de .ren,voyer le
f0w
efes elocñes erl bas , qui fans cela· fe di/lipe–
i01t M
l'á-it.
ABBATURES.
f.
K
p.
Térme
dé'
Venérie qu'on
etnfloié ff@tir íig11-iffo; les foulttres d'un cerf;·
e'
eíl:–
a-efr€'
!'e
fu~ñú bérs ' la fotíg~re
&
les brouífail–
les que le eerf
<:}ÜÍ
páffo aob·,n du- oas dé fon ven–
ere.
@n
connofr
par
ort
le
cerf
/!
pájfif
en
vo;ant
fas
abb'átúres.
.
·
A-B.BE«::. f. m. Viandl'! , oú áutk :ippar que les Pe–
ehet1r-s átrachenc
a'
l'na,me\011
1?0m:
atriret les poif–
fons>.
Ii
é'íl: v1é'uoc, ,
Al3BECWER. v. a1. D0rlner la bechée
a
im oifeau
qui'ae
peuf
encor.é m:mger de lui-meme.
Oh
cfa
au/li én termes de Faucopnerié,
Ab.be–
ther
!'
oifeau,
p,0ur dire, Le !1]ettre en apperit en
luí eonaai:u une parné du pafr ordinaire, afin de
le fü,ire voler uñ J?eu apres\
.ABBE'li.
t.
f'.
Ce. mor n'eíl: én ufage que dans qnel–
ques Proyinces,
&_
íigni'fie l'Ouvermre par
Oll
l'on
faic (i0ulér !'ea.u d'un rnifleau ou c.l'uné riviere ,
pom faire móudre· un mcinlin,
&
que l'on fenne
peur la clétonrner qua..nd il n'eíl: plus neceflaite
qué
la
roue courne.
ABD
A'B~GMEN.
f.
m. Ce mor eíl: l a tin,
&
les Me–
decins .s'en fervem pour íignifier la partie inre-
/