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ABE

· r-iéune 'du bas. ve~tre , qui .efr depuis les cniífes

jufqu'au diaphragme.

'

ABDUCTETJR. adj. Les Medecifis appeHencMuf–

c/e akduéteur

~e quac.riéme miúcle. des y€ux qui

les fa1t mouvo1r en ,dehors, en force qu'on reaar–

de de coté cornme par niép'ris. O,n d0hne ~ulli

l'épithete d'

Abdu8:eur

aux mu[cles du pouce ,

&

d:autres panies du corps qu'on, peur mouvoir en

dehots. Ce mot viene. du Latín

Abducere,

Em–

mener.

ABE '

ABEILLE,,

f.

t. .

Groa'e mouche qui volé ;

&

qui

a

un

aiguillon forc piquam. Elle ne fe forme point

de corruprion, comme dir Fureriern. C'eíl: elle qui

fait la cire

&

le miel. Le Roi des Abeilles eíl:

fé-

- mefü: ' ,

&

cm tiene qu'il jecre éniViron íix mille

-a:ufs par an. II a les jambes com:res , les ailes

droites ,

&

eft deux fois glus gros que le~ amres.

Le

gouvernement des Al:Je1lles ·, auffi;.b1en que

leur ceconomie , paíle pour une des mérveilles

d~ la narure. _Ell~s ne piquenr jamais, qu'ell~s ne

la1ífent leur a1gmllon dans la· playe , ce qui eíl:

caufe 'de leur morr , parce que l'effort qu'elles

fom , rompe leurs inceftins. II y en a de fauva–

g<!s,

&

ce que rapporre le Pere du Tercre, Mif–

fionnaire Donúnicain , dans fon Hiíl:oire des An–

tilles, en eíl: une pre~ve. 11 dir qu'il a faircequ'il

a pu pour en apprivoifer en ce Pa'is-la, fans qu'il

ait pu en venir

a

bouc. Il

fic

Ccier

le

cronc d'un

arbre ou il

y

avoit une mch€; il la mit fur un€

fouche qu'il environna de'cendres po'ur la garan–

tir

des Fourmis; mais tout cela ne [ervit de rien.

Elles ne demeurerem dans la tuche qu'autant de

tefus qu'il leur en falluc pour enlever rout ce

qui étoit dedans ,

&

quand elles l'euren.r vui- '

· dée , elles l'abandonnerenr enrieremenc. Il ajou–

te que ces Abeilles fonc la moirié plus perites que

celles de France,

&

qu'elles n'ont poinr du tout

d'aiguillon. Elles font leur rerit ménage dans

des arbres creux ,

&

leur míe fe trouve dans de

perites boureilles de cire , groífes comme des

ceufs

de

pigeon. Chacune de ces bomeilles tiént

un peu plus qu'une demi-once de miel fon clair

&

bien ép4ré. Sa couleur

eíl:

d'ambre,

&

il a ull

gout forc aromatique. Les plus ,abondances ru–

ches ne rendenr que cinq ou íix livres de miel,

&

environ trois liv;res de cire noire, plus molle

que celle de ' l'Europe ,

&

qui ne fc;auroit erre

blanchie , quelque induíl:rie que l'on

y

puiíÍe ap–

porrer. Ceux· qui onr écrit de l'Erhiopi€, rappor- .

cent qu'il s!y -trouve un cres-grartd nombre d'A–

beilles , fur-touc de (erices Abeilles noires , qui

font d'excellenr mie ,

&

done la cire eíl: d'uhe

blancheur extraordinaire. Elles n'onr point d'ai–

guillon , ce qui faic que manquanr d'annes pour

fe défendre , elles fe·cachenc dans des creux de

la eerre ,

m\

elles entrene par de petics· rrous

qu'elles ónt l'adreíie de boucher íi-eot que qud–

qu'un paro1e. Pour cela elles

[e

m€ttenr quatre

ou cinq ~u crou ,

&

ajuíl:em leurs te~es en force

qu'étanr a· niveau !'une de l'aucre,

&

avec la cet–

i;e, ~m ne les découvre point. Niwd fait venir

·

4beille

du Latin

Apes

ou

Apicula

,

&

les La–

rins onc donné ·le nom d'

Apes

aux Abeilles, parce

qu'elles 1;1aiífenc fans pi€ds.

·

ABE L I EN S.

[.

m. Hereriqi1es d'Afrique dans le

Diocefe d'Hippone. Ils forenc ainfi nc,mmés, par–

ce qu'ils foivoienr la doé\:rine d'un cercain Abe! ,

qui difoic que !a folide '.lerrn con(iíl:oic a fe ma–

r:ier·,

&

a

demeurer enfuie¡:: dansb: conrinence. lis

·renoient auffi pour illegici!ne_s eous les enfans qu'on

ABL

ABO

n'acloptoic pas,-

On

let,E fü ¡¡of,)n\'i1tre, l'erreur

&

la

fupetfticion ,d&; leur creance,

&

ils rertrrer<mt dafiS

le fein de l'Eg!ffe. On leur d'onna a,ulIÍ lé non~

8.'Abeloni'tes, .,

·

. ·

1 · . • . ·

• ·

· •

ABELIS~R.-

v..,

a, Vieux

m9r.

~harrner, r¡i¡yir,-

.

Si m'abelifoit

&

féoit.

_

_AB~RHAV~. ·

f. ~·

:Íieux ¡p.o~, Embmifhur~ de¡

nwire. C eíl:_dela qu eíl: ~epu

le

mot d.;

Havre,

. ,

i

AB-INTESí'AT. ':terrtié

1

dd Jurifprudertce, Óp

áp"'

pelle

Heri':ifr ab-inteftdt

, -~ej t~i . qui heáee d'ut¡·

homme qm ,eft more fans a¡yo1r fa1t de·ceíl:amenc,

.

..

A B.L

.

.

A B

LA

.B,

C.

m'. ·Arbriffeau de Ía ,hauteut

d'~~

~fep

de vigne, done les rameaux s'etend~nr de m~me,

11 cro1c en Egypte

&

fubfifte-. 1,1~ fiecle , ' -{gale~

mene vert en hiver

&

ei;i. é,cé. Ses feuilles., ref–

femolenc a celles de nos Féw€s qe Turqq,ie .,

&

fes [fleurs, qu'il porte_deux _Í©\s Vann~e·, au_Prin–

tems

&

en Automne , n'en differenc pas beau–

coup. Cecee planee a pour frnit des féves noires,

rougeacres , rnarquecées de bmn ; qui fom bon–

nes cómre la coux,

&

conrre la récenci0n d'.uri.:

he. Elles fom renfetmées dans des g<,míles {on–

gues

_&

larges , .

&

fervene de nourrirure am¡¡

·Egypnens. .

.

·

·

A B L A IS. f. rn. On appelle ainíi dans quelques

Cofuumes la dépouille des bleds ;

&

dans les

liemc qui

y

fonc aífujettis, il faur donner caution

au Seigneur des droits qu'il a

fui;

les fruirs

&

ablais ~aifis a_vanr q_u'il foie pe_rrnis· de les en!e.ver.

On- fa1c ven¡r ce mot du Laun

Abtata,

Chofes

emponées. · ·

· .

.

ABLE. f. m. Pecic poiífon de riviere , environ de la

gr'andeur d'un· doigt, 11 a le dos verc,

&

le ven–

ere blahc. Son écaill€ [en a faire du vernis blanc

do!J,t _on comrefait les perles. On l'appelle auffi

Ablette

,

&

en Larin

Alburnus.

~elques - uils

fonc venir ce rµot d'

Albus-

, Blanc, eh tran[pq-¡

fanc les deux lettr<!s b.

&;

l,

. . .

A BLE RE T. f. m. Terine de ¡,~che. Sorce de filet

quarré que l'on attache au bouc d'une perche,

&

a.-ec quoi on peche des Ab!es,

&

d'aucres perit~

poiífons de cerce narure.

.

. .,

.

ABLUTION. f.

f.

Ce tenne -eíl: pamcuher auxRe•

ligieu,x qui porrent d€s ha9its b!ancs ,

&

_il

fe

die

de l'aél:ion de les netcoyer

&

de les blanch1r.

On appelle aulli

AblufiotJ,

en termes de Me.;

decine , La:. préparation qui fe faje d'.un medica•

rhent , afin ae le purger des mal\vaifes qúafü~~

qu'il pourroie avojr.

ABO

ABOiLAG:E.

t.

m. Vieux mee qui fe tr0t1Ve ehCo–

re dans qúelques Coucugíes ,

&

qui íignifie Uíi

Droit de Seigneur fur les Abeilles. S)n a die au{µ

Aboile,

pour dire ,_Abeille_.

ABONDANCE,

[.

f. Vih forc

fffünpé

qu'oh don~

ne aux Ecoliers Penfionnaires.

A

BO N NE R, v, a. Vieux mor. Óh a die

~ bonner

un he_rítage,

pour dire , Y ~e~i:e de~bc;irnes, Ce–

_ la eíl: venil d€ _ce qu'on d1fo1t amrefo1s

Bonnei

pour

B.otnes.

.

.

. ..

.

· ABONNIR. v, a. Terme de Pot1<:!;r. On_d1t

Abon–

nir le carreau ,

pour dire , Le feah~r

a

aemi, le

meteré en éeat de rebame;

·

· ABORDAGE.

(.

m. Térm~

de

Marine d0nt 'on:

[e

.

'

A

ij

·•