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P REPACE.'

. re la defcripcion ' on a cru devoir marquér quel en eft

r

ufage , afin que l'utilité1 fe trouve jointe au plaiíir de

la letl:ure, ce qui 11:e fe trouve pas dans l'autre Diél:io–

naire. Le méme motif a fait qu'on s'eft étendu fur la

· Medecine ,

&

le S~avant Ettmuller en a fourni de Ion·

gues remarques.

·

On s'eft auffi attaché

a

donner comme un abregé

de l'hiftoire naturelle des animaux, des oifeaux

&

des -

poiífons , non feulernent de ceux qui nous font connus,

mais encore de quantité d'autres que les Voyageurs ont

vús dans les pays les plus éloignés.

Tous les Ordres, tant Religieux que Militaires, font

ici

décrits avec le tems de leur infiitution ,

&

ce qui

leur eft ordonné par leurs Statuts. On a fuivi la meme

methodepourtotJslesHerefiarques,afindecontenterceux

qui veulent f'savoir !'origine

& ·

le progres des diverfes

herefies qui ont affiigé l'Eglife. On n'a pas oublié les

Dignités

&

les Charges tant anciennes que modernes.,

&

on ,.en a fait connoítre les diverfes dépendances.

Comme la letl:ure des li vres du vieux fangage , eft

urie leél:ure qui plaí't

a

beaucoup de gens , on a expli–

qué un fort grand nombre de vieux mots ,,

a.

quoi on

a ajoíité des exemples, ou du Roman de la Rofe, ou des

plus anciens Poetes.

<ll1and on a parlé de mots qui appartiennent

a

l'A–

natomie , comme

C<Eur

,

Cer'Veau

,

&

autres femblables,

ou qu'il a été queftion de quelques termes qui ont leur

principale fignification d~ns l'ufage commun de

]a

Lan–

gue , comme

Buijfon, Noyau :,

Ouye:,

on s'eft fervi des

définitions de l'Académie fans

y

ajoíiter aucun exem–

ple , pour en donner une premiere notion ;

&

afin de–

faire connoítre .qu'elles font tirées du Diél:ionaire de

l'

Académie , aux fentimens de laquelle on s'attache en–

tierement, on les a fait imprimer en caraél:ere Italique

, avec ces lettres Capitales, A e

A

o.

FR.

,

Outre guantité de l~vres qu'on?, h1s expresavecgran...·

de attent1on fur les d1verfes matteres dont ce Dictio–

naire eít compofé , on s'eft fervi des lumieres de plu-

,