CH!
liori1mes tout enriers dails le ventre
de
cés forte's
áe
poiílons.
Chien.
Terni e d'Artifan.
·&trie
de fe, quarrée ,,
qui a un cr6chet en ,b-as
&
un ~ucre qui monte
&
defcend le long de 1a barre. C_ eíl: ce que les Me–
nui{iers
&
qoelques a ucres Ouvners appellent
8
er–
g
en
t.
Les Tonneh ers qui fe ferv em beaucoup de 1:et
omil lúi donnent le n om de
Chien,
parce qtúl for–
re,
&
mord fonement le beis. Ils appellenc
Chten–
ne
,
une autre forré
-de
crochet qu'ils om, qui tire ,
&
qui pouíle en meme-tenu.
CHIEN DEN
T.
Herbe qui jétce qtiamicé de
in–
cines , done on
f-e
fen dans les ii1fofions
&
décoc–
:tions. Elles font rafra1chiílances ,
&
mifes au rang
des cinq rácim::s ap·ericive_s min·eures, Le Chiendllnt
eíl: bon pour les obfüuébons du foye , de la race
&
des urereres ,
&
meme pour le crachemenc du fang.
il y en a une efpece dom les feuiUes font rampan–
tes , d 'un verd fo n clair ,
&
faices en poinces com–
'íne les dents canines , f:·e qni lui a fait donner le
norri de
Dcn'i'
de Chien ,
ou
Chiendent-,
C ecee planee
a
beancoup de r1a:iids , qui
en
s'approcham de ter–
re, jecrent des racinés. L'amre efp ece de Chien..:
denc eíl: d'un vert plus foncé. Ses feuill es fonc écroi–
tés ,
&
a
fkur fe ulemenc de rerre env iran d'un pié.
C 'eíl: l'herbe la plus commune ,
&
on l'a nommée
fimplement
Habe
,
en Latín
Gramen.
El
le jeccebeaucoup de racines ,
&
c'e{l; ce q ui faic
les.ga...
fan s.
e
HIERE.
t.
f.
Vieux niot qui fignifoit aucrefois
Vifage,
&
que l'on a die
:m
lieu de
Chere
,
cornme
on
;i
die
Chief,
au líen de
Chef.
Borel dir q u'il viene
de
Cara ,
vieulc mot, qui e0 Lacin frgnifie auffi
V i –
fage
,
frian Corippus ; ce qui viene dti Grec
"<ie~
,
<fui vettt dirc: ,
Tete-.
C'eíl: dela que viennrnc les
ínots
.Acca;-er ,
Mettr'e én face ;
&
A cariaflre
,
<qui
a
le vifage refrogné. Les Efpagnols difem C,m?,pe ur
dire , Vifage.
,
,
tHIFFR.E.
f.
m. Ce mor vierit de f'Hebred ;
Se.:i
phira ,
qui vemdire Nomb re.
Il
y a le Chiffre Ara–
be ,
&
le Chiffre Romain. Le C hiffre Atab e eíl: ce–
lui dom on
fe
fe rc
eh Arithmetiqtre ,
&
il
efl:
figuré
de cecee force
i7 3e. Les
Arabes re·conn oiffent qu e
ces caraél:ere's lenr foh t venus des Indiens ,
&
ils les
appeilem Figures lhdieñnes. Le C!hiffre Romain eíl:
celui qu'on marque par cerraines Lem es Capita–
les de l'Alphaber. M. DC .
XXX.
L'arigiñe de
te Ch,iffre viene de ce qu'on a compté d'abord par
les daigcs ;
de
fotce qu'on a mis un
I
pour un,
II
pour
2
,
III
pour
3 , & llll
_pour
4;.
parce q ue
tela réprefen ce les quacre dmgrs de la mam , fur
Iefqnels on a aécoi'muné de compter. Le Chiffre
5.
eíl: marqué par
v.
a caufe qu'en comptahc par les
d oigts, il doit ecre marqué avec le cinquiéme doigc
qui
efl:
le pouce ,
&
le ponce étant ou_vert forme
tm
V. avec le do1gr
Indfx .
Deux V. ¡omcs par la
póinte fonnent un
X.
ce qui le fait valoir dix. On
mee une L. pour cihquante: un C . pour cene, D,
&
!'.).
pour cinq celis ' . M. & C l'.). pou1; 1':1[]c¡. C ela
viene d·e ce qu'anc1enrierrtem
011
fa1fo1c uhe M.
to1nme fi un
I.
avoic une anfe de chaque coté ; ce
qui a tté féparé ave'c
le
rems en erais parcies de
tette maniere
CD.
Ces crois panies he font q ue
'
l'ancienne
M ;
dé force que c'eíl: tot1jours une M.
qui íig1-üfíe
Millé,
parce que c'eCt la premiere lettre
du moé La in
M ílle.
Le' D. vant cinq cens , parce
que
{i
dans les deux lemes
!'.) ,
qui fom la tnoicit
de l'ancienne M . ont joim l'I, avec le'.). i'etourné ,
cela · foá ntra l!lh
D . Le
C.
valoit cene,
a
canfe que
c'eíl: la premiere leme _de
Cenri,m:
&
comme les,
Anciens 'faifoient leur
C.
comme notr~ E. capital,qui
n 'avoic point de bau:e au
milieu, en
coupant cene
Tome/.
e
r-1 1
i119
forre
de C.
en cleux , la moitié forme
art
L
quí
d oi
valoir cinquante , comme érant la moicié du C. qui
vaur cene.
·
.
•
Chiffre.
O rne1ne'i1t d'Archireéh1re ~ui
eíl:
fait de
·l'encrelaíTemem de quelqu es letcres Reuronnées en
bas relief ou ·a Jonr. C'eíl: au!Ii un ornemem dans
la Menuiferie, la Serrnrc:rie,
&
les Onvrages de
-bouis.
_
<CHI LIAST ES. f.
m.
Here ciques qui croyoient qu'aJ
pres le
J
ugemenc univerfel, les Prédeíl:inés demrn–
re~oienc mille ans
fur la rene , ou ils goüce–
ro1e~t toutes forces de pl aiíirs. Cette opinion, d©nJ
P ap1as,qm v1 vo1t dans le fecond fiecle, eíl: cn1 Au–
ceur, fut co·ndamn&e par le Pape Damafe dans un
Synode que
l'oa
tint
a
Rome c01me les-Appolli–
n aníl:es. C e ,Pap1as avoit é,é Difcip le de faint Jean
l'Evangelifl:e ,
&
Eveque de Hierapolis \
&
comme
fon nom avoit de !'autoricé , pluíieurs Peres de
l'Eglife fe font aceachés
a
ce fencimemqu 'il s fon–
tlo1enc ft~r m 1 paffage del 'Apocalypfe. Le mot de
C luhafi e v1em de ;.;,'>.," , qm veuc d1re
M il/e ,
d'ot1.
viem q ue ces H ereciq ues ónt écé auffi nommés
M il~·
lenaires.
CHIMERE.
h
f. Figure imagilil aire qu'on faic fur le
M oníl:re fabul eux que
.ellcrophon vainquic,
&
q ue l'on feimavoir eu la t&Ee
&
l'eíl:omad1de"Lion,;
le vem re d'une Chévre ;
&
la queue d'un D rao-on.
On en voit d e plu{ieurs fones,gui dans l'Archictél:u~
re Gothique fervenc de Cor beaux
&
d:e
Gargouilles'"
~
qui ne font que des produé\:ions des Sculpceurs
1gnorans de ce tems-la.
.
CHINA.
f.
me. Racine qui nou, eíl: apportée d'une
Province de la Chine oú elle fe trouve ,
&
d'ou
d ie
a pris fon non:i.
Il
y ·en a d e d eux [qrces, 1:ell e
d t1
Levahe,
&
celle dt1 Poiiaflt ;
·qu-c:
l'on nous apporce
du Perbu
&
de la n0u velle Efpagn e. La premi ere ,
eíl: de coüleur rouge ou noirarre au -dehors,
&
blan–
chacre ou rong6a tre an-dedans ,
&
oelle qui viene
du Poham eíl: au-dedam de coillem plus r0:1ffe.
M atth.iole die qu'on trouve cene racin e róute tiréc
fo r la grevo d e la
m6r,
&
qne le~ }loes l'y apporJ
cent des Marais oú elle cro'iu ; qu'elle et!: de ma–
ne're fpongieufe comme celle de ro[e;tu,& que
]'Em–
j:,ereur C harl es - ~int s'efl eíl: ferv i lm1g- tcms
¡mur
la fciatique. La ineilleure eíl: celle qui efl:
frak he
&
fe rmé,
plus rouffe en conlem ,
&
qui
n 'eíl: ni vermoulne ni chancie. El le remedie ame
incominodices du foye
&
dit
J.a
p_oitrine,
&
par con–
fequenr
a
l'hydropifie
&
a
l'afihme. Sa .faculté .eíl:
állgmentée
{i
on la rnHe avec le gayac
&
la fa lfe–
pareille-.
CHINCILLA.
[.
1n.
Peri.t Animal qu_i,fe tronvé dans
ló Perou,
&
qu'on y eíl:ime forc, auíli bien que dans
lí!:s Pays voiíins ,
i
clufede la beaut
é de fon poi!, qui
eíl: forc leger
&
fon
poli ; de (ene
que.fapeau fur–
paífe ce]lc¡ d e mus les a~tres animaux .
11eíl: de cou–
Ieúr brune,
&
dé la grofieur d'nn écureuil.
CH
I
QU E.
f.. f. Sorce de pecice bcte q ui fe crouve
dahs totttes les Ifles des,,A11tilles de l'Amei:ique ,
&
que l'on croit engend ree de la pouíliere la plus dé–
hée
&
lá
p!u9
échau~ée d·u Soleil.. Les Chiqnes
ne
fonc
gueres
¡>l~s
grofies que des c1rons,
&
refiem–
blenc
a.de pemes puces , donr
011
peur dire qu'elles
fonc
í.meefpece, puifqu'1=!les fa~,rem cbmme elles.
•
f,ll es fe fi chenc da1is la chair avec une démangeai..a
fon douloureufe qui
f:i't
fonvent perdre pacience.
D 'ordinaire elles s'«ttad1ent au-cleífous eles on~
gl es des pi~s , qui elÍ: un emÍroit
fort
fenlib! e, au–
tQur des talóns
&
au coré _de la planee de~
p
tÍs ,
&
fe cachent encierernent dans la chair ,
m\
ell es
gr<?ílifiem e_n deux ou crois _jonrs comme de petirs
pols ; de force que pour les
urer ,
1_l fauc déccrnei;
E
e
ij