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·c 'Ho

'dire, Gent1lle , ajuíl:ée.

q

hambrette

bel/e

&

cbo;nte,

On a die auíli

Cointe.

CHOISON. f.

f.

DiRiinucif d'

A choifon,

qui vouloit

dire aucrefois, Defiein, caufe, occalion.

Di moi la choifon de ta voye.

CHOLAGOGUES.

[.

m. Médicamens qui p1ugenc la

bile par bas. Il y en a de limpies &_ de compofés,

&

leur aél:ivicé en faic crouver de cro1s forces dans les

uns & dans les aucres , de benins, de mediocres

&

de malins. Les benins font ceux qui netcoyenc

feu–

lemenc la premiere region ' com:ne la manne ' la

calfe, les camanns, les prunes ,

1

eupaco1re, les ro–

fes, la fome-cerre , les Beurs de Pecher, &c. Les

mediocres fonc l'alocs & la rhubarbe, & les violens

la fcammohée. Ce moc viene de

;r;,?.a,

Bile, & du

verbe

iy,.,,

Amener.

CHOMMAGE.

f.

m. Erar de ce qui demeure farts

agir pendanc un cercain cems. On déduic le Chom–

mage aux Ouvriers qui manquenc a fe crouver dans

un Accelier. Suivanc l'Ordonnance, quand

le

palla–

ge

des crains ou des baceaux empeche les moulins

de

rnoudre pendam vingc-quacre heures ,

leur

Chommage eíl: reglé a quarance fols .

_CHONDRlLLE. f. f. Efpece de Chicorée fauvage;

done la rige , les fleurs , les feuilles & la graine

fone un peu plus minces. Sur fes branches fe ~rou–

ve une gomme grolfe comme une féve, que Diof–

coride die avoir !a vercu de provoquer eilicacemenc

les fleurs des femmes , /i écam pilée

&

melée avec

de la myrrhe , on l'applique dans un linge eh la

parrie fecrecre, environ de la grolleur d'une olive.

Cetce planee cro1c fur les levées de fo lles, &

le

long des grands chemins;

&

quoiqu'ell e foic forc

amere' on ne laille pas de la manger en falade.

Il

y

a une aucre efpece de Chondrill e , done la feuille

dl:

longue

&

traíne par cerre , & qúi femble avoir

écé rongée a l'entour. Sa rige eíl: pteine de !aic,

&

a

une vercu maturacive, ain/i que fes feuilles. Sa

racine eíl: déliée, ronde , liffée, bien nourrie , jau–

nacre

&

p

1

eine d'humeur. Cecre pla11ce viene dahs

les cerres gralfes & bien culcivées,

&

on la nomme

Latraiuola

en Icalie, a caufe de la quaneicé de laic

qu'elle a.

CHOPINETTE.

f.

f.

On appelle en termes de mer,

Chopinette de pompe,

un pecic Cy lindre qu'on arre–

ce fixe dans le corps de la pompe, un peu aLt-ddfous

de l'endroic oudefcend la heufe.

II

eíl: percé aumi~

lieu ,

&

une foupape en couvre le crou.

CI

OQ!JER. v. a. Donner un choc, heurcer. On

die

en

termes de mer ,

Choquer la tournevire,

pour

dire, Rehauf!er la tournevire fur le cabell:an, afin

d'empecher qu'elle ne fe croife, ou qu'eile ne s'em•

barrafle lorfau'on la vire.

·

CHORION,.

r.'

m. T aye ou membrane herveufe

&

force, done le fo:tus eíl: envelopé,&: qui adhere a la

ma_crice par le moyen des veines

&

des arceresum–

b1hcales. Ce mor eíl: Grec

x;Je,., ,

&

fe

die rane des

_an(maux que de l'homme. Hippocrate écrir

x.,e(.,

,

qw veur dirn Lieu., habicacion, a caufe qu'il eíl:

c?mrne

1.i.

demeure du frerus. Qgelques-uns le dé–

nvene de

x.,,,.,,

Je vais, je pares, a caufe qu'il viene

avec

le

frecus.

CHOROBATE.

f.

m. Niveau. Voyez NI VEA U.

Ce mor de Chorobate a été fair de

x,.,p,bttr~<,

de

x.,,~,

,

Lieu,

&

~4,,.,,

,

Marcher, parcourir , parce

que

quand on veuc niveller unlieu, on le parcou"rr

avec le-niveau.

·

-~HOROGRAPHIE.

f.

f. ·Sc:ience qui donne les con~

~011Tances neceffaires pour faire une caree parcicu–

liere de quelque Province. Ce mor viene de

xJ,l!Sf- ,

Region ,

&

de

'>'e~'i'.. ,

J'écris , d'ou l'on

a

fait

CHO

iiiie,"iie~if>ú;,

p0Ur din:, Dé.crire les lréux de qud–

que Pays.

CHOROIDE. adj. Terme de Medecine. On appelle

Membr1me Choroi'de,

Celle qw envelope l'enfanc

dans le venere de la mere.

Il

fe dir aulli de la peri–

te membrane done le cerveau eíl: envelopé ,

&

on

l'appelle

'"e'"J~,'

a caufe de la rellemblanc e qu'elle

a avec le Chorion. La rroiíiéme runique de l'reil,

qui eíl: celle ou eíl: la prunelle & !'iris , s'appelle

a uíli

Choro,dc.

Cerce Choro.ide eíl: eneieremenr noi–

re dans l'homme; mais elle a une conleur

forr

écla~

canee dans les yeux des Lions , des Chameaux ,

des Ours , des Bceufs , des Brebis, des Cerfs,

des Chiens , des Chacs ,

&

de la plüparr des

Poilfons.

~elques-uns pretendenc que la tilion

fe

fa;c

fur la Choro'ide

&

non pas fur la retine ,

&

en ap–

porrene pour preuve cene expénence. On mee un

morceau _de papier blanc a!ª hauteur de fes yeux

pour ferv1r de pomc fixe,

&

a deux piés dela on en

attache un aucre au coré droir. Enfuice on

[e

mer

vis-a-vis du premier papier, on s'en éloioae peu a

peu,

&

quand on en

eft

a la diíl:ance de dix p1és le

fecond papier difparo1c eneieremene, quoique l'on

voye encore cour ce qui eíl: aucour de lui : or il elt

cercain que dans ce cas-la , )'image de ce papier

qu'on ne voir plus, combe fur un endroic de l'cril

oú la retine fe crouye encore , mais ou

la

Cho~

ro'ide manque. On peur répondre

a

cela que ce dé–

faur de viíion viene de ce que l'endroir de la retine

ou l'image combe a plus de rroncs d'arceres & de ve·~

i1es que de filecs

du

nerf optique,

&

par confc–

quene n'eíl: pas ptoprea cauferun fencimenc.

CHOU. f. m. Herbe poragere que l'on culrivedans

les jardins. Diofcoride fair menrion de

Cho1t.r fau –

'11aJ,es

,

qui croiífentla plíipan aux lieux maritirnes,

haurs

&

diffic1les a monrer,

&

qm fonc femb lables

:mx choux des jardins, íi ce n 'eíl: qu'ils fonr plus

blancs, plus velus

&

plus amers. Il parle anfii du

Chou marm,

encierement differenr du Chou des jar~

dins, ayanc fes feuilles longues, dé liées ,

&

fem~

blab les a la farraíine ronde-. Chaque feuille forc des

riges & branches qui fonc rouges ,

&

elles n'onc

qu'une queu~ comme le lierr~. Ce Chou a forc peu

· de

JUS ,

ma1s 11eíl: blanc, fale

&

amer,

&

de

fub-

, íl:ance épailfe

&

gralle.

II

eft forc conrrnire a l'ef.

tornac,

&

lache le venere,

&

on le mer cuire avec

de la chair

forr

gralle , a canfe de fa grartde acri–

rnonie. Entre plu/ieurs efpeces de Choux , Plinó

mer les

Choux Sabelíic¡ues ,

qu'il die avoir les feuil–

les

li

crepes, qu'a caufe de leur grolfeur, leur rige

demeure perite. Toucefo1s, ajoí'ire-c'il, ce fone les

plus donx de cous.

II

parle auffi d'une aurre forre de

Choux qui one la rece grolfe, & une infiniré

de

feuilles, donr les uns font ronds comme une boule,

&

les atmes larges, plars

&

mufculeux.

II

die qu'il

n'y

.i.

Chou qui air la rece plus grolfe que celui–

ci apres le

Chou Tritien,

qui l'a quelquefois gro/le

d'un pié en rondeur, ni qui foic plus rardif

:l.

jer~

rer fa cime. Toures ces marques conviennenr

a

nos

Choux cabus.

Les Cho1ix

fonc

ennemis de

la

vigne , en forre que

li

l'on en plartce

un

: u pié

d'un fep, le fep fe reculera. Touc Chou defleche,

abíl:erge & digere fans acrimonie,

&

il n'.y

a

que

fa

graine qui foic en ufage dans la Medecme.

On

fe

ferc d'ordinaire de celledu Chon commun pour

faire mourir les vers,

&

de celle du Chou rouge,

pour remedier aux maux de poirril'le , fur-couc

ª.

la

toux. Le Chou s'appelle

Brajfica

ou

Car,lu

en Lattn,

&

xe:C><b~,

en Grec.

On trouve dans les Iíles del'Amerique des Choux

appellés

chor1x Karail,u

,

dondes racmes

fonc

grof–

E

e

iij

/