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,\

CHY

CIB '

á

un arbre qui e/l: [emblabl e au Lauriér. Ce mof

veuc dire,

Plante de fe1-t .

Il e/l: agreable

a

voir. Ses

feuilles qui furpa/Tem en grandeur

&

en largeur

celles de l'Am:mdier, font compo[ées comme les

Ro[es;

de forre qu'on le prendroir pour le Rhodo–

aendron de Diofcoride. Son fue e/l:

rouge . Les

Sauvages aífürent qu'il évacue les humeurs pimi–

reufes

a

ceux qui font rravaillés de cachex1e , for.

rouc

ú

le mal vient de cau[e froide. Il y en

a

pour–

tant qui croienr cette plante venimeu(e

&

morrell e

a

l'homme. Elle le plaít dans les lirnx humides. Les

Mexicúns l'appellent

2-!;auhtepatli.

CHUPIRL

(.

m. Arbri/Teau des Indes Occidentales

qui cro1t dans la Province de Mechoacan. Il jette

une racine groífe

&

longue , qui au dehors ell: d'une

couleur entre jaune

&

blanc ,

&

au dedans. un

peu rouíle. Il en naír quelques rroncs

&

pluíi ems

rameaux déliés , d'un verd obfcur ,

&

qm tire Íur

le bleu. Ils fonr ~onds

&

longs ,polis , pleihs de feuil–

les ,

a

la fa,;¡:on de celles des O rangers , rnai~ plus

grandes. Ses Reurs fonr jaunes

&

éroilées.

Il

n'a

nulle odeur ni faveur qu e l'on remarqu e. Les na–

rurels du Pays ell:iment fon cette plante, qu'ils ap–

pel_l~nc auffi

Charapeti.

Ils s'en íervenr pour le~ d1-

61lires de nerfs, la galle ,

&

áurres maux opm1a–

tres du corps , qui ne veulenr ceder

a

aucun re–

mede.

CHUTE'EN S.

(.

m.

Peuples d'une Province de Per–

fe appellée

Chuta

,

a

cau[e du Aeuve

Chut ,

&

qui

ayanr écé envoyés pou r habiter

ia

Samarie

, qui

éroit de[erte depuis que Salmanafar én avoir fa ir

e[claves les habitans , ptirent le nom de Samari–

tains. Dieu ayanr permis qu'un grand nomb re de

lions forriffenr des de[ern

&

en dévoraffenr une

panie, pour les punir de ce qu'ils avoienr apporré

leurs Idoles qu'ils adoroienr

.l.

la fac;on des Genrils;

le Roi d'Aflyrie prit foin de les faire in/l:ruire dans

la Religion des premiers habírans de cette rerre ,

par un Sacrificareur des Juifs qu'il

fir

venir. La

crainte d'étre dévorés par les lions , les

fir

fe fou–

merrre

a

quelques precepres de la Synagogue; mais

en adoram roüjoms leurs Idoles. Ils per[evererenr

d ans ce culre melé d'idolacrie jufqu'au cems des ,

Aporres, que les Samaricain s rec;C1renr l'Evangile. _

CHY

CHYLOSE.

[.

f. Tenne de Medecine. Aél:ion par

laquelle les alimens digerés fe changenr en chy le,

Les

Medecins amibuent la C hyloíe a l'aéhon pro–

r.re

du vencncule. Ce moc eíl: Grec

xi?,,_,,,

,

&

vienr

de

¡:uJ.~r ,

Suc.

CHYMIE.

[.

f.

Are qui en íeigne

a

diffoudre les corps

mixces

&

a

les coaguler lor[qu'ils fonc diffoucs ,

pour en faire des médicamens plus agreablés

&

plus efficaces. On fe [ere pour cela de la folurion

qui eíl: une [éparacion des príncipes done le corps

mixce e/l: compoíé,

&

de la coagulacion, qui eíl:

· une exíiccacion ou endurciflemenr de corps mixre.

Il

y

a une aut re force de Chimie qm coníi/l:e

a

la

tranlinucacion des rnécaux ,

&

a

falíifier les ou vra–

ges de la nacure. C'e/l: ce qu'on appelle ,

Chercher

la Pierre Philofophale.

Le moc de Chimie

viene.de

x,uµ,},,

qui veuc dire , Suc d'une plante 0u de quel–

que chofe qu'on pteífure.

CIB

_CIBOIRE,

(.

m. Ce mot íignifioit aurrefois un Cof- .

fre, de,.,,:,:,{"' , diminucif de ,.;;.,, Coffre.

Ciboi–

re·

e/l: aufli par rapport

a

l'

Architeél:"ure , (elon ce

que les aociens Auteurs en onc écric, un petic dais

CIE

CI G

ou baldaquín , formé d'uhe vouce d'ogie

á

quacre

lunecres ,

&

qui e/l: porté fur quacre colomnes. On

s'en fervoic ;aucrefo1s pour couvrir les Amels ,

&

on en voic encore un

a

Rome dans l'Egli(e de faihc

J; an de Lacran.

er e

CICERO.

t.

m.

'rerme d'Imprimeri~. -Caraél:ere qui

eíl: entre le pecir Romain

&

le

fainr Augull:in.

Ci–

cero neuf, Cícero ufé.

CICEROLLE.

{.

f. ):.(pece de pois chic"hes que l\irt

appelle en Lacin

Cícera.

On <lit aufli

des Cices.

CIE

CIEL.

(.

m,

L a partie faperieure du monde qui env i"–

ronne totu les lflemens. A cA v .

FR.

Ce moc en ter–

mes de Marine , forme pluíieurs foc;ons de parl ctr,

.On dn

iel

embrumé

lorfque

l'

on ·,oit !'horifon

couvert de nuages;

Ctel

fin,

quand le cíe! eíl: clair

&

fans nuages ,

&

gros Ciel

,

quand de gros

nnages paroiífem en l'air. On dit au fli que

le

Ciel

fe

ha#J[e

,

pour dire , qu'il s'éc!aircic.

On die en termes de Peincure

Le ciel c!'un

ta–

bleau,

pour dire, Le haur d'un cablean;

&

1

i'on ap–

pelle

Ciel de carriere ,

le premier banc que crouvcmc

au deffous des rerres cenx qui fouil lem les carrieres.

On tire de ces ciels une pierre rnll:ique qui e/l: pro-

pre pour fondee.

.

CIERGE.

(.

f.

Chandelle de cire deflinée pour

!"Egl;fe.

Ac Ao.

FR.

·

On appelle

Cierge d'eau,

pluíieurs jers d'eau for

\Jl1 e meme ligne dans un baflin long

a

la tete d'un

canal , ou d'une cafcade.

Il y a dans les Iíles de l'Amerique une efpece de

gros Chardon qu e les Franc;ois nornmem

Cierges

,

&

les C ara"ibes

/J k_onlerou.

II cro1c comme un gros

buiffon rouffu

&

herifle de ronces pares d'épines

fon poinrues

&

dé!iées,

Il poufle en fon miliea

neuf ou dix riges fans branches ni feuilles , qui fonc

hautes de neuf

a

dix piés ,

&

cannelées comine de

gros cierges. C es ci ges fo nr auffi munies d'épi.nes

piquanres comme de fin es aiguil les , qui ér:inc ex–

trémemenr perc;ames, ne permettenr pas qu'or;i pui(–

[e

roucher cecee e[pece de chardon de quelque

coté que ce foi c. Le dedans ainfi que l'écorce , eíl:

aífés mollaífe

&

fpongieu(e . Chaque Cierge pone

en un e foifon de l'année , des Reurs jaunes ou vio- .

lecres encre les rayes cannelées de fa rige. A ces

fl enrs foccede un fruir en forme de groffe figt!e. I1

eíl: alfés délicat ,

&

bon

a

manger. Les oiíeaux en

fonc forc friands; mais i!s

11<';

peuvenc le bequerer

qu'en volanr

a

canfe que les aigni llons qui le con–

fervenr de toutes parrs , ne leur pe!'.mettent pas de

s'arrecer ni fur le buiffon , ni for les riges. Les In–

diens onc

l'adreífe d'en détacher ce fruir avec de

perites perches fendues pat le bouc.

CIERVE,

[.

f.

Yieux mor , qui a éré dir aucrefois

pour biche. On difoic

Cierve

au lieu de

Cerve,

com–

me

Chievron,

pour Chevron,

&

Cerve

,

étoit la

fe–

melle du Cerf.

CIEZ .

[.

m. Vieux mor. Chevcux.

La peujfiez-vou;

voir tant viez haps dep~nez.,

,

&

ta11t grande barbe,

&

tant ciez.. hurepcz...

CIG

CIGALE.

(.

f.

In(eél:e qui vole ,

&

qui par fes cris

faic grand bruica la campagne pendanc mue l'Ecé,

Ari/l:ore,

&

Pline en compcenr de deux efpeces, dont

les moindres qui viennenr les premieres , dc:meu-