CIR
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CIR
¡¡,:-
.
meme chofe que
Perimetrc,&
les figures dond es cir–
cuic5 fonr égaux s'appellenc
Ifoperimttrcs.
Voy z
ISO PERIMETRE.
faifant hauífer le pouce. Les memes ceremoi:ies
qu"obíer,enr les Jmfs , fonc obfervées
a
l~ur Cir–
conci/ion, {ice n'eíl: qu'aprcs avo1r coupe le,_ pre–
puce , ils ne déchirent poinr la pean. Loríqu
11
a~–
rive qu'un Juif fe rend Turc, 1ls ne le fompomrci~–
concire de nouveau, ils ne fonc que lm fa1re haulier
le pouce,& prononcer
Ijfa hao
;
ce qui veuc dire que
JEsus eíl: vericable
.
.
Les Perfans croient la Circonc1/ion /i neceífaue
que fans cela perfonne ne peuc prendre la qual_i'.é
de Mufulman. Les femmes panm eux fe fonr cu–
concire depuis neuf ans
ju!qti'a qni_nze '
_&
les
hommes
a
rreize , auquel rems Iíinacl fue cir_con:–
cis , parce qu'ils croiem que
fon . pere _J'a11no1t
mieux qu'Ifaac. Les uns {e fonr c1rconc1r,': dans
leurs maifons ,
&
les aurres dans la Moíquee. Ces
derniers y vonr accom¡ngnés de leurs ,Pª;ens
,&
de !turs amis. Lé Hedg1 qui les attend a 1
7
nrree,
les aide a deícendre de cheval ,
&
les bemr. En–
fuire aprcs que\ques prieres faires
a
fa, mode il leur
découvre le prepuce
&
le coupe, apres quo1 11 ap–
plique fur la playe une pdudre compofée de fel
&
de noyaux de darres; ce qui éranr
fii_it'
il l'env~–
loppe avec du coron. Le_s AITiíl:ans leur fonrdes pre–
fens pour marquer leur ¡01e ' -~ les faluent du nom
de Muíulman. Si la ceremome fe fa1r dans le logis,
elle eíl: foivie d'un grand feíl:in ,
a
l'exemple d'A–
braham, qui en
fü
un quand Ifaac foc fevré. Apres
cela
011
mene le jeune homme par la V1lle comme
en
rriomphe; on
le:
baigne pour le necwyer de fes
pechés ,
&•
on lm donne un Turban de foye blan–
che qui le faie conno1_ere pour Carechumene ,
&
fa–
luer de eous céux qm le renconcrenc.
CIRCONSCRIRE. v. a. Tenne de Geomeerie. Dé–
crire une figure reé1:iligne :rncour d'un cercle, ou uri
córps folide auro~1r d'une Sphere , enfo~ee que '.ou–
tes les lignes drones de la figure reébligne fo1enc
des ran aenees du cercle , ou que cous les plans du
corps fglide eouchenc la Spheré. Ain/i on die qu'un
u·iangle, un quarré, &c. fonr
circonfcrits
a un cer–
cle, quand eollS leurs cocés le couchenr.
A
circon–
fcrit
on
oppo{einfcrit.
Voycz INSCRIRE.
CIRCONVALLATION.
[.
f. On appelle
Lignes
de
Circonvallation,
des Reeranchemens qu'on fair au–
cour d'une Place , pour en alÍílrer les quarciers con–
ere le fecours des Affiegés. Ce fonc des Lignes flan–
quées de la -longueur de la porcée du moufquee ,
ou par des redents
&
d'aucres perirs cravaux ou
par des forrs de campagne qu'on faie aux Poíl:es
les plus éminens. La profondeur du fofl é eíl: a peu
pres de fepc piés,
&
!a largeur par en_ haut de dou–
ze.
11
fauc prendre garde a ne faire jam?.is pafler la
Ligne de Circo1'1vall ation au pié d'une hauteur a
cau[e que {i i'Ennemi viene
a
occuper cene hauceur
il
y
logera du canon ,
&
commandera la Ligne. Ce
moe viene de la Prépo/icion latine
Circum
,
Autour,
&
de
Vall~m,
Rempare.
CIRCONVOLUTION.
f.
f. On appelle
Circonvo–
lution
,
les conrs de la Volute Ionique
&
de la
Cblomne corfe. Ce mor viene du Latin,
Cir-cum–
volvere,
Tourner
a
l'enrour.
CIRCUIT.
{.
m. Tenne de Geomerrie. Concour d'une
figure,fomme de comes les lignes qui rerminenr une
figure. A
Circuit
s'oppofe
A ire
,
qui eA: l'eípace
renfern1é dans les lignes qui terminenc la figure. On
al'Aire par la mulciplicarion de quelques lignes,
(Voyez PARALLELOGRAMME)
&
le Circuj.r par
une /imple addition. Un Parallelogramme qui a
cinq piés de longueur ,
&
íix de largeur , a pour
Air e trente piés quarrés , produics de cinq p:u íix ,
&
pour circuir vinge - deux piés de long , fomme
des quacre lignes qui l'enfermenc. Circuir eh la
CIRCUL ATION.
f.
f. Terme de Chimie, Opera–
cion par laquelle une liqueur purgée de fes quaii–
cés elemencaires, celles que fonc les eaúx, les ef.
prics
&
les !miles difüllées , eíl: exalrée dam le Pe•
lican , ou. écane renfermée par la íignature her–
matique, & enfevelie au ventre de cheval ou fon
vicaire , par l'évaporarion
&
condenfarion fouvenc
réúerée , elle acquierc une perfeél:ion
&
un épure–
mene forc coníiderable. La circulacion eíl: une des
plus imporcanres operacions de la Chimie. Elle
fe
faic au feu de lampe , ou au fumier , ou au Soleil,
&
veuc une chaleur qui foic conrinuée pluíieurs
jours.
On appelle
Circftlation,
en termes de Medecine,
le Mouvemenc que faie le fang , en
pafia.nepar le
ca:ur plufi"enrs fois par ¡our,
&
allane de
la
juf–
qu'anx extrémités du corps des animaux . Tous les
Medecins demeurenc d'accord prefeneemenc de la
Circulacion du fang , q_u'ils avoienr ignorée juf–
qu'en l'année
162.8.
qu'elle fue découverre en An–
g!ererre par Harvée , Doél:eur moderne. O!:!elques•
uns ciennenc que Fra-Paolo l'avoir déconvene avanc
lui, au!Ii-bien que les valvules des veines; mais
que la craince de l'Inqui/icion ne luí ayanc pas
permis d'en parler, il
fic
pare du livre qu'il en avoit
/
faic a Aquapendence , qui apres
fa
more commu–
niqua ce fecr ec
a
Harvée qui émdioic .fous lui
a
Padoue , & qui écam de recour en Angleterre, le
publia comme l'ayanc crouvé le premier.
On fe [ere anffi du cerme de
Circu!ation ,
en par–
lanc du fue des planees. On en a fair l'experience
par le moyen des ligacures , fur quelques-unes de
célles qui en onc le plus, comme fur
le
Tithimale.
M. Perraulr, Medecin, propofa pour
h
premiere ·
fois en e
667.
la Circularion de la feve des Planees
a
]'Académie des Sciences.
CIRCULATOIRE. adj. On appelle en Chimie
Vai¡:
faaux circulatoirts,
Ceux done on
fe
Íerr a diíl:iller
par circularion. Le Pelican
&
les Jumeaux fonc du
nombre des Vaiífeaux circulacoires.
CIRCULER. v. a Faire une operarion dans un vaií–
feau circulacoire dans Jeque! la meme vapenr q ue
le feu éleve en l'air , reeombe en bas, pour remon–
rer
&
erre diíl:illée pluíieurs foi s , en force qn'ell e
foir réduice en fes panies les plus fubciles. On cir–
cule des macie ·es liquides par un feu propre pour
cela , rancor pour volatifer les fels fixes , rancor pour
fixer les efprirs volacils.
Circuler
,
fe die aulli en
Medecine, du mouvemenc dn fang qui palfo p!u–
íieurs fois dans le ca:ur , d'ou. par ie moyen des
veines
&
des arreres il
ell:
porté ¡u[qu'a ux excré–
micés du corps ,
&
reviene de la an ca:ur. On cienc
au!Ii qne le fue des Planees circule depuis le tronc
juíqu'aux feuilles
.
CIRE. f.
f.
Excremenc de l'abeille , qui fe forme de
la partie la plus craffe des flenrs qui lui fervenr
de nourricure. La bonne Cire doir erre rou/Iarre
gralie ' necee ' de bonne odeur'
&
fenrir le mii
La blanche eíl: la meilleure apres celle-la , éca nc
graífe de foi fans erre melée. La jaune eíl: rendue
b lanche par ablucion ,
&
en l'expofam quelque cems
au Soleil ,
&
a l'humidiré,de la mue. 11 y a , felon
Diofcoride, qn aucre moyen de la blanchir avec
de l'ean de mer
&
un pende niere , mais cecee ma–
niere n'eíl: plus en ufage. La Cire deviene verre ,
noire
&
rouge, par le me!ange du verd ee pour la
verte, de quelque papier brí'ilé pour la noire ,
&
de l'orcanerce pour la rouge. ~a fub/tance eíl: cralie
&
emplaíl:ique. Elle ramolfa
&
digere ,
&
eíl: la