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CIR

cts

i:natiere des amres médicamens échauffans ou rá~

.,.–

fraichilfans avec lefquds on la mele. Le mot de

Cire

viene du Gn:c

x.,pl<,

qui veuc dire la meme

chofe.

C

IS

mjhce.On

appelle auffi

Cifaillts

,les reíl:es d'une lam\!

d'argent done on

~

enlc:vé des flans pour fa1 re

des·

pieces de i:nonnoye, c'.eíl:-a-dir~,le fuperfü1 qui re!te

dans cecee lame, & qm fe rrot1 ve enrre ies ronds .

On

Cire vierge.

Diofcoride

die

qué la Cire vierge

de

celle qu'on trouve

a

l'entrée des ruches,. que la

meilleure eíl: jaune, odorante & fencane le Storax ,

qu'elle eíl: duél:ile dans

fa

íiccité , &

fe

peut Jiler

comme le maíl:ic. Selon Matthiole , la Cire vierge

n'eíl: pas propremenr Cire, mais comme un fonde–

mene pour défendre l'entrée des ruche~&_le_s g~ran~

tir

du froid. Elle eíl: de rnanern plus epalfle, etane

compofée de fleurs , & d'une odem: force; en forre

qu'on l'emploie fo,uve~t ¡,our le_ gal~a?um., On

l'appelle

Propo~is,

c eíl:-a-dtre , qm eíl: a

1

enrree de

.

refond ces Cifailles én lame pour cominuer letra-'

la Ville de

,.e¡ ,

Devam, & de

,,ó¡,.,,,

V11le.

Cire

d'

Efpttgne.

Compolition d'une gomme colo–

rée, qui découle de cenains arbres des Indes ' .alf~s

femblab les a n0tre Prnnier , & q•.1e des fournus a1-

lées rarnaffene pour l'aller enfuice artacher aux.rroncs

& aux branches de cesmemes arbres. Cette gomme

eíl: ordinairement rouge.

.

CIROENE.

[.

m, Terme de Chirurgie. Efpece d 'oi–

gnemene a emplarre, compof& de drogues refolu–

tives , commé fafran , myrrhe & a!ocs, mcorpo–

rées avec de la

ci.re

& des gomme~ telles q ~e G~l~

banurn, Sav3 pe

n

1111,

Ammonrnc, ,e rout <lcctempe

avec du vi;. . Nicod ditque Circcne eíl:un mor éom•

pofé du Grec ~,,:, , Cire , & de

o:.,,,

Vm;

li

on

_ n

'ai.tr

,e m,enx le faire venir de "'

i ,,,,,,

,

Je

me–

le, & de

J,.,,,

a

caníe que les d(og;1es qui en- '

trenr d ns cecee fo,r d'emptarre ,

fo

détrempene

avec du vin.

ClRON.

[.

m. Efpece de

petit

ver rond_& b 'anc_, qui

s'eno!:ndre d'une lmmcur acre & ad1ille · n d1 vers

end~oits du corps ,mais principalem·enr en la main,&

qui en fe ua1nam fous le cuir , ron. e & caufe une

grande ~émangeaifon & grarelie.~elques-uns fonc

venir ce mor de

x

)

1 ,

Main, a caufe que ces pems

vers s'attachem plus aux maias qu'a aucune autr e

panie; ce que N tcod ne pc:ut ªfprouver.

ClRQlJE.

[.

m. Les Gr, cs appe,loiene

Cirque,

un

lieu deíl:iné pour les jeux pubiics.

Il

écoit en rond ,

& iJs lui donnoiene le norn de

~;,. .,.

C'écoir chés

'

les Latins une grande place iongue , qui é oit cin–

trée par un bom, & t ncourée de portiques & de

plulieurs ranzs de lieges par degrés. Au rnilieu étoit

une efpece de banquecte avec des obelifqnes , des

il:arues & des bornes achaque bour. C e li eu fervoit

pour les courfes des chariors accelés de

el

e

1

x

che–

vaux ou de qua ere, qu'on appe!loit

R iges

ou

~a–

J riges,

& pour les cliverfes ch:ilfes.

11

y a enca re

des veíl:iges de C irques a Rome , a N 1mes ,

a

Angers & en d'aurres lieux. Les fpeél:ac\es qu e

l'on y donnoic au' Peuple faifoic la patlion des Ro–

mams.

CIRSOCELE.

[.

f. Tenne de Medecine. Hernie va·

riqueufe. ,La parrie affeél:ée fom les veines fper–

matiques, répandues fur le~ reíl:icules, ou elles for–

ment diverfes anaílomofes & divarications , que

l'on

appelle les

V aifleaux pampiniformes

, ou le

Corps variqueux.

~1and le fang trop épais & trop

groffier s'arrere dans ces rep\is, les veines fe dila–

rene & fe relachenc en un endroit olus , & en l'au–

rre moins. C'eíl: dela que vienn;m ces rumeurs

inégales

~

variqueufes.Ce

mor viem du Grec

"''I"•,

Varice, & de

"4>-~

'.

Hergne, cumeur.

C IS

GISAILLES.

[.

f.

Sorce de Cifeanx done les Ser.

ruriers fe fervenr poi¡r couper

le

fer qui eíl: cenve

&

vail,

&

employer roure la mariere.

CISAI,LLER. v.- a. Co\lper une piece dé monhoye

alrerée , a/in d'empccher qu'elle ne demeure dans

le commerce.

CISEA

U.

f.

m.

Ferrément tranchant pir ~ne di:s

he~

tdmités

&

farvent. 4 travailler

ie

bois

&

La pierre;

AcAD. FR.

II

y

a des Cifeaux de differehres forres

. & grnndeurs fe lon les differens Arcifan s qui en

onc

befom.

11

y

en a pour les Charpentiers qu'ils nom–

mem

Cifaau:e:

t1

planches,

& d'aucres pour ébaucher

les morca1f~s qm s'appellem

Ebauchozrs,

ceux-la

ont un manche de bois a vec des viroles par les deux

boms.

n

y

a des

G_ifaaux

,1

marteline'

qui ont

¡:,iu_

íic:urs pomtes & qm fervent aux culpreurs. Des Ci–

feaux des Menu1íiers les nns fonc

t1

.deux bifeaux

,

& les aurres fonr appellés

C;faaux de lumiere.

Ils fe

fervenr de ces dermers pour percer les bois des Guil–

laumes & Rabors,& pour y memé les fers. Les Sera

ruriers onc auffi divers Cifeaux,

des C f:aux « froid,

pour couper de perites pieces de fer a froid ; des

Cifaaux

ou

Tranches,

¡lour frndre

i

chaud les bar–

res de fer; des

C,faa1<x

ou

Trttnches percús,

pour

conper les fiches ou couplets & aucres perites pieces

de fer a chaud;

des Cijéau.x

d

fiches

,pour ferrer ies

fiches dans ie bois;

des Cifaa11x

d

tai!Ler limes,

&

d'autres a lever.

11

y

a auffi

des Cife.aux en pierres,

& des

Cifaaux

ou

Cifalets

, qui fervenr a relever

les éculfons , les rargerres , & autres pieces

fur

plomb.

_

Quand on a fondu quelque piece d'argent ou d'or

l'O rfévre la rep2re, la recherche avec le

Cifalet .

Il

y

en a de plulieurs forces; comme Tra~oirs , Poin-'

~ons, Bouterolles.

C I SE L U RE.

f.

f. Ce que les T ailleurs de pierre

fonr avec le ciíeau & le mail!er, lorfqu'ils com–

men cent a raili er une ¡iierre. On dir,

Releverles

Ciflures,

po,1r di re , Faire un petir bor<l autour

du paremc:nr d'une pierre dure pour le drefler-. Les

Cife nres fervenr auíli ponr diíhnguer des com–

parcimens de Ruíl:ique fur ies paremens des pierres

dures.

ll

y

2

des ouvrage~ d'Orfévrerie qu'on nom–

me de

Cifllure

ou

érampés,

& dans la Serrurerie ,

Cifa!ure

(e di.e de rout onvrage de role ambourie au

Cifeau.

C I SO IR.

[.

m. Efpece de Cifeau dohr le; Orfé–

vres

fe

fervem, & qui

elt

propre,a couper l'or &

!'argent.

CISSO IDE.

[.

f. Terme de Géometrie. LaCillci'ide

eíl: une ligne courbe done voici la generation. De

l'extremiré du diameue d'un demi cercle donné ,

on tir'e a cous les points de ce demi cercle des car–

des de¡m is la plus grande jufqu"a la plus perite qui

foic oo!lible. De l'aurre extremiré de ce meme dia–

rnec!·e , on tire une tangente indéfinie, & on pro–

longe toures les cordes au-dehors du cercle jufqu'a

cecre tangeme. La corde la moins éloignée du dia–

metre du demi-cercle , eíl: cell e done la parcie com-'

prife encre la circonforence exrerieure

du

cercle

&

la tangenre , eíl la p us peeice , & cene parcie au–

gmence rofajours dans les au res cordes

a

meíme

qu'elles s'éloignem de la prerniere. On _pren<l fur

tomes les cordes

a

commencer

a

leur ongme com~

mune une quamicé égale a cecee parrie prolongée , &

comprife au-dehors du cercle entre le cerc!e

&

la

tangente , & par rous les poincs que cerce quantir '

dérermine fur comes les cordes on fatc .paffer

un<".

F

f

iij

I