CAL
le
de Nicée,& pour empecher que le d~fordre cau–
fé par les r
r.
minutes négligées, n'arrivatencore a
l'avehir , ce Pape ordonna que dorenavanc cha~
que cenriéme année qui fuivra, & qui devroir erre
Bilfextile, perdra ce jonr inrercalaire, excepré dans
la quarriéme cenraine , ot\ l'année aura foixanre &
fix jonrs. Ainfi
I'
année
1800.
ne fera poine Biífex–
tile , non
plus _g_ue . l'année
_1900.
mais
l'an–
née
2000.
[era füíle xnle. La ra1fon de cette Or–
donnance eíl: que l'an Julien ne furmome pas d'un
jour eneier l'année Tropique en cene ans , mais
feulemene ert cent treme
&
un,
&
de rrois jours
en rrois cens quarre vingt-treize annéc:s.
.
CALENGE.
[.
m. Vieux mor. , qui n'a plus d'ufage ,.
quoiq~'il fe t~ouve fort fouvenr dan~ les Coummes
pour d1re, Debar , coneefl:anon , plamre cnmmelle
,en Jull:ice.
Calengé,
fe trouve auffi pour figmfier
un Crimine!, concre qui i\ y a prife de corps.
CALENGIER. v. a. Vieux mor qui felon Borel a
lionifié quelquefois , Blamer , débame , cortrredi–
ri,
&
quelquefois louer. Dans le premier fens , il
croit qu'il venoir de
Calumniare,
&
dans celui de
louer , il le derive de
,,_:.7',,,
qui veur dire Beau.
On
difoie auffi
Chalonger
&
Chalenger.
On a auffi
employé
Calenger
,
pour dire, Barguigner ;
&
on
fe
{ere encore de ce moe en Nonnandie. On a die
auffi
Calenge
,
pour dire , Blame , plainee cmm–
nelle.
Et fon pri,'é prud'homme
,
Ia n'y mettez., calcnge.
CALER.
v. a. Terme de marine. On die,
Caler les
voiles,
pour dire , Abaiífer les voiles avec les ver–
gues , en les faifant courir le long du mar. On
die a prefent plfuoe
Amener les voiles
,
que
C.../er
les
voiles.
Caler,
fe
rlic auíli en termes de Menuiferie , &
íianifie , Mettre un morceau de bois fous qudque
o~vrage de Menuiferie, afin de le renir ferme.
Caler ,
s'emp!oie enaore ,lorfque l'on veut ar–
reter la pofe pour une pierre, pour dire , Meme
une cale de bois mince qui dérermine la largeur
du joinr pour la ficher avec facilité.
Caler ·,
a été die aurrefois, pour , Se taire.
Moy cependant de
me
caler,
Car que fert pi·efcher
&
parler
A
ventre qui n'a point d'ortil!es
?
Les Efpagnols fe [ervenr du mor de
Caler,
pour di–
re , Se raire.
CALFAS.
f.
m. Radoub d'un Navire , qui
fe
fait
lorfqu'on en bouche les erous ,
&
qu'on les ' en–
duir de fuif, de poix , de goudron , afin d'empe–
cher qu'il ne faíle pas eau.
On appelle auili
Calfas,
l'Officier de l'Equipage
qui a fo¡n de donner le radoub aux Vaiífeaux in–
commodés.
CALFAT.
f.
m. Infüumene qui ferc au Ca!fas pour
calfater un Vaiífeau. On appelle
Calfat
a
fret,
C er–
tain iníl:rumene qui a le bout a demi-rond ,
&
avec
lequel on cherche aurour des tetes de clou
&
des
chevilles , s'il n'y a poine quelques ouvernires , afin
d'y pouíler des éroupes pour les boucher. 1l y a un
CalfatJimple,
qui eíl: un iníl:rumenr plus large que
le premier ,
&
un peu coupane. On s'en ferc a fai–
re enrrer l'écoupe jufqu'au fond de la courure. Le
Calfat double
efl: rayé ,
&
paroí't comme double
par le bout. On s'en ferc a rabarrre les courures.
CALFATAGE. f. m. On fe [ere de ce cerme en par–
lanc de l'écoupe qui a écé
mi[e
:l.
force dans la cou–
ture d'un Vaiíleau.
cALFATER. v. a. Boucher les femes des joinrures
& le débris du bordage ou des membres d'un Vaif–
feau , avec ce qui peuc erre propre
a
le cenir fain
CAL
&
éranché ; en torce qu'il ne puilfe
y
enrrer d'eau.
01? fe ferr pour cela de planches , de pieces de
601s , de plaqu es d~ plomb , d'étoupes
&
aurres
maueres. On die auíl1
Calfader,
On dir
Calfater Les fab ords
,
pour dire, Etnplit
d'étoupe le vuide du tour des fabords, comme les
courures du Vailfeau. On ne le fait que quand on
eíl: obligé de renir la mer.
.
CALFATEUR.
f.
m. Ofucier de l'Equipage , done le
fom efr d'examiner le corps du Batimehc tous les
fous
&
les macins , afrn de voir s'il ne fe 'tair point
quelque vo1e d'eau ,
&
de l'arrerer. C 'eíl: lui auili
qui doir donner le radoub
aux
Vaiíleau:x qu'.il voic
en avoir befoin.
CALF
ATIN.
(.
m. On appelle ainfi en termes de 1nel:
Celui qui ferc le calfar.
·
CALIBRE.
[.
m. LargeL1t· de la bouche
iun
canon,
ouverrure d'un moufquet
&
de roure a1m:e arme
:i
feu , par ou la balle entre
&
forc.
On dir qu'Vn
bou_let
,
qiúme
bale eft de calibre,
pour d1re, qu'Elle efl: proporriom1ée a,la groíleur de
la prece pour laque'le elle eft deíl:inée.
Balte degros,
d_e
petit calibre.
M. Ménage faic venir ce mot du La–
un
e/Equilibrium.
On appelle auili
Calibre,
Un iníl:rnmenc de cuivre
ou de bois qui [ere aux Ingenienrs
i
feu pour leur
fau:e trouver l'ouverru, e d'un canon ou d'un mor–
cier de la largeL1r qu'il la
faur
pour le boaler done
ils le veulene charger.
Calibre.
Terrne d' Architeélure.Etendue d'tme cho–
(e en grandeur
&
en grolfeur. On die dans ce fens ,
q11'Vne colomne de marbre e.f} de m éme Calibre qu'
_
une autre colomne qui Jera de pier-t"e,
ponr ·dire •
qu'–
Elle
a
le meme diamecre, la meme hameur.
.
Caltbn
,eíl: auili un bout d'ais encaillé par le
mi–
lreu ou un panneau de canon découpé
fnr
le n-air
de plufieurs pieces
, done les Chatpenriers
&
les Menuiliers fe fervenr pour .prendre des mefu–
,res. C'eíl: encore un morcea11 de bois , coupé en
creux,
a
angle droie, pour refaire le bois dºéquerre;
ce qui veuc dire , Le meme d'équerre.
Les Serruriers ont alilli un ·lhfl:rumellt de· fer
q_u'ils nomment
Calibu.
lis
s'en fervenr pour vci.:
ti
les forers vont droic quahd ils forenc les riges
des clefs , & pour les arondir. Ils one pareillemenr
des
Calibre s,
pour prendre la groíleur des verrouils,
des targerres.
Cal,bre
,
eíl: ehcore
tll1
profil de bois , de cole ou
de cuivre chanrourné en dedans , pour miiner les
corniches
&
cadres de pla.tre
&
de fl:uc.
Cal,bre.
Termede Marine. Modele qu'on faitpour
la coníl:ruélíon d'un Yaiffé.,u •
&
.fur Jeque! on
p_rend
fa
longueur,
fa
largeur
&
coutes
fos
propor–
nons.
Les Horlogers appellenc
Cal,bre,
J!Efpace qu'ils
lnénageht entre les deux placines d'une 1110nm: q11i
en fonr la cage , afin d'y metrre les roues
&
les
pieces difpofé es de telle force , qu'elles .ne fe puit–
fenc nuire les unes aux aucres.
CAi.IBRER. v. a. Faire de calibre. On die
Calibrer
des boulets de canon,
pour dire, Les palfer dans un
Iníl:rumenc de cuivre ou de bois , appellé
Calibre
,
afin qu'ils foiene proporrionnés a la groífeur des
canons.
CAUCE. f. m. Terme de Fleu1·iíl:e. Le h auc de cer–
taines fleurs, comme de la Tu lipe, de l'Imperiale
&
aurres , done les feuilles formenr un:: efpece de
coupe ou de calice.
On appelle aulli
Calice,
La parrie exterieure
qui
environne le feuillage
&
le cceur de la fleur, foie
qu'elle foie com d'une piece, comme on Je vóit :wx
ceillers, foirque l'envelope fcic féparée en pll!!Íieurs