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CAi

& mi[es

a

angle droir. Elles font bordées par

d_es

hiloires,& on les place au milieu des pones des Va1[–

[eaux. Les Cailleborris [ervenc

11011

[eulement

a

donner de !'aira l'enm:-deux des ponts,mais encare

a faire exhaler par ces forces de rreillis la fwnée du

canon qui tire for le rillac.

CAILLOT-ROSAT.

[.

m. Sorce de paire aífés eíl:i–

mée,

&

que qnelques-uns appellem auffi

Poire

d'eau rofa.

Elle dl: grifarre, pierreu[e, un peuron–

de ,

&

d'un goftr fucré.

CAIMACAN.

[.

m. Nomdedigniré parmilesTurcs.

II

y

a un Ca"imacan qui réfide

a

Confl:antinople,

&

un amre qui efl: roftjours aupres du Grand Vúir. Le

Caimacan de Confl:ancinople en efl: pi;opremenc que

Je Gouvernenr,

&

le Caimacan du Grand V1fir efl:

fon Lieurenant.

CAIMAND. f. m. Vieux mor. Gueux qui va de por -

re en porte.

CAINITES.

[.

m. Hereriques qui parnrent dan_s

)e

fe';ond ~ecle ,_

&

qtú pri~e~r leur, nom de Cam

qu ils prerendo1enr avo1r ere forme par une verru

celeíle ,

&

bien plús puiífai1te que ceile par laquelle

Abe! l'avoir éré. lis foihenoienc que fi on n'éprou–

voit comes chofes en concencanr

fa

luxure par les

· ,aél:ioris les plus infames, il éroit impoffible d'erre

fauvé. Selon eux il

y

avoir un grand nombre d'An–

ges , qu'ils reconnoi{foienr fous des noms barbares ,

&

i

chacun defquels ils amibuoienr un peché par–

ticulier, ce qui écoir cau[e que quand ils voulo1ent

commeme quelque mé~hance aél:ion , ils invo–

quoient l'Ange qu'ils faifoiem préfider

i

certe forre

de crime. lis fe (ervoient d'nn livre de leur fac;:on ,

qui avoir pour rirrt:

Ajéenjion de S.Paul au

Ciel.Dans

ce livre éroienr conrenus tomes forres de blafphe–

mes,

&

d'impurerés abominables, comme fice faint

Aporre les eftr enrendui1 r,endant fon raviífement.

Ils avoient auffi un EvaJTg1le qui porroir le nom de

Judas ,

&

ils honoroient ce crairre Difciple d'un cul–

ee parriculier, auffi-bien que Cain, Coré, Dathan,

Abiron

&

les Sodomices. Les Cainires

[ont

aulli ap–

pellés

Caiam.

CA JO LE R. v. n. Q!elques-uns employent ce mor

ponr dire, Mener un Vaiíli:au contre le vent dans

Ie couranc d'une riviere.

CA

JO U. f. m. Fruir du Brefil m1 il eíl forc efümé

pour fon bon gour,

&

parce qn'il efl: urile a l'efl:o–

mac. Ce fruir efl: comme une groffe pomme , forc

jaune

&

odorant , fpongieux au-dedans

&

plein di:

fue, fans aucuns grains

&

d'un goúr dou<¡atre. On

peur dire qu'il a une double nai{f.--111ce en une

rneme année , puifqu'apres que la fleur efl: Aérrie ,

il vienrune groíle féve, entre laquelle

&

la fleur on

voir groffir quelque chofe qui reílemble

a

une pom–

me ,

&

qui arri

1

e le fue de la féve. Plus la pomme

croir, plus la feve diminue jufqu'a ce que le Cajou

qui efl: cerre 1;omme, foir parvenu a.fon entiere ma –

mriré , ce qm fe connoir

a

fa couleur jaune ou rouf–

fe,

&

a

fon odeur. La féve fe cueille avec le fruir,

&

y

dememe artachée. Elle efl: de

b:

forme d'un

roignon de liévre , d'une couleur cendrée,

&

quel–

quefois d'un gris de cendre rougiílant. Elle a deux

écorces , enrre lefquelles efl: une mariere fpongieu–

fe,

pleine d'une huile forr apre

&

chaude,

&

au-de–

dans il y a un noyau blanc bon

a

manger, couvert

d'une pellicule cendrée que l'on ore. On die qu'il

n'y

a rien de meillenr pour guerir les ·darcres. L'Ar–

bre qui porte ce fruir, efl: auffi grand que le Grena–

dier ; fa feuille eíl: d'un verr clair

&

épaiífe ; fa Aeur

qui efl: blanche

&

prefque fembhble

a

celle de I

'0-

ranger

a

plus de (euilles ,

&

efl: d'une otleur

moins agreable. Son bois rend une gomme qui

dl:

bonne pour les Peinrres,

&

on fe (ere de fon

Tome I.

CAI

CAL

écórce

.l

ceindre le fil de coron.

CAIQYE. f. _

f.

_Perir bareau du Levanr.

CAIRE. f.

f. Vieux mor. Vifage.

~and un homme eft mince d~ Caire.

Bord le fair veriir dü Larin

Caro

,

Chair. Le;'

Efpagnols difent

Card,

pour dire, Vifage.

C A I S

S

E. f. f. Renfoncemerir quarré qui efl: daris

chaque intervalle _des módillohs du platfond de la

Cormche Conmh1enne ,

&

qú1 renf'erme une rofe,

On appelle au/Ii

Panneaux,

ces memes renfonce–

mens ,

&

ils fonc de differentes figures dans les com-–

paramens des voures

&

des plarfonds,

, On appelle

,c~iffes de jardín,

des Vaiffeaux q1:1ar-–

res de bo1s , ou l on mee des Oranoers, des Jafmms,

des Grena~iers,

&

aurres Arbres,"pour les rranfpor–

rer q,uand l H1ver commence,

&

les mettre dans des

ferres.

On appelle auffi

Cai.ffe de pou!ie,

dans un Navire,

un Moufle de poulié.

CAISSON. f. m. On appelle

Caiffenrfor

tner, les

coffres qui foararrachés [ur le revers de l'arriere d'un

Vailleau.

Caiffen de

vivrn,

éíl: une maniere de grand coffre

avec un couvercle qui efl: ferré

&

en d'os d'ane.

On

y

enferme le pain de munirion dont on a befoin

ponr la fubfifl:ance de l'armée. Oh fe ferc auái de

Caiílons pour poner le~ munirions de l'artillerie.

On appelle

Caijfon d,bombes,

Une perite caiíle de

bois , remplie de poudre, ou de quelques bombes

qu'on y enferme quelquefois jufques aunombre de

fix, felon l'execunon que l'on medite. Comme cecee

Caiíle eíl: propre

a

erre enterrée en peu de rems, on

s'en fen ponr chaíler l'Ennemi d'un po/1:e dom il s'eft

faifi nouvellement,ou dont il prétend fe rendre ma1-

tre. 11

y

a une fauciífe qui répond au Caiífon,& c'efr

par la qu'on

y

metle feu.

'

CAJUTES. f. f. Les gens de roer appellent ainfi le~

lirs des Vailleaux , qui font la plftpart emboicés

aurour du Navire.

CAL

CALADE. f.

f.

Terme de manége. Declih ou pen–

te d'un rerraih élevé, par oú I'on fait defrendre plu–

fieurs fois un cheval au petit galop le devant en

l'air , afin de luí apprendre

a

pliel les hanches

&

a

former fon arret ; ce qn'on lui cnfeignc en eni.–

pl?y_ant

a

propo~ les aides du gras des jambes

~

dn

founen de la bnde

& .

du cavecon. C efl: la me-me

chofe que ce qu'on entend par¡; mot de

Pa.ffe.

CALAF. f. ' m. Efpece de Sanie qui croJt en plufieurs

ei1droirs de I'Egyere, fur-rour dans les lieux humi–

des. Ses feuilles font larges d"tm.doigr,

&

longues

de deux ,

&

les fleurs fom:nt d'enrre le tronc

&

la

rige de ces feuilles. Elles font en eres-grande quan–

tiré , blanches, coro_nnées

&

rendent beaucoup d'o–

deur. On en fair une eau appdlée par les Egyp–

riens

Machalaf. ,

Us l'efl:iment fouverai~e conrre

tome forre de venin,

&

comme elle forrifie le ca:ur,

on rienr qu'ils ont donné le nom de

Calef

a

I'Ar–

bre ;

a

caufe que ce mor fignifie Ca:ur en Arabe.

D'aurres difent' qu'ils l'onr appellé ainíi, parce que

fon fruir a la figure d'un ca:ur quand il commence

:l.

paroirre.

CALAMBA.

f.

m. Nom que donnenr les Indiens

a

ce que les Droguifl:es appellent,

Lignum

<!A

loes ,

&

les Porrugais

P,llod' ¿ gutla.

C'efi un Arbre qui

vienten fon grande quantiré en Malaca, Sumarra,

Camboya,

&

ailleurs, II efl: un peu plus granel que

l'Olivier auquel il rellemb le. Le bois ne fem tien

quand il efl: verr , mais

a

mefure qu'il feche , fon

odeur s'augmenre. Le plus brun

&

le plus pefanr

V

ij