4000000794

CAC CAD

ment ni feuilles ni fleurs,

qui coucefois précedent

lé fruir,

combenc quand il vie!1t , ~omme on le

peuc voir aux Coudres

au~ Noife_mers, qm onr

des chaecons femblables au po1vre n01r, aux Noyers

aux Chenes.

CA C I Q_U E. f. m. Nom general _que donnenc les

· Efpagnols

cous ks Princes

Se1gneµrs de couces

les eerres del'Amenque.Les ChefsdesTarcares va-

gabonds s'appellenc auffi

Caciques.

. ,

CACóZELE.

m. Terme done on

eíl: ferv1 pour

lianifier, un Zele indifcret

hors de faifon.11 n'eíl:

ph1s guere en ufage.11 viene du Grec

"""'1,,

Méchanc,

~J;,..., ,

qui ~mere Emulation

jal_onGe, veuc

dire, Une affeéhon ardence pour ce qlll regarde le

. culte divin.

-~ACUMINE.

·m. Vieux m~t. Sommieé, du La-

tin

Cacumen.

Cantharides fa11lce vermin~

Hab1tent

en-

la cacumine

Des frén'es'dej[11s la pnfiri(.

CAD

CADASTRE.

m. Regifüe public

011

l'on écrie ce

que chacun doit pour

eaille dans les Provinces

ou elle

e{l:

réelle. Ragueau le dénve de

Capitula–

t'ium,

comme

on avoir dí'! appellcr ce livre

Cap–

daflre.

M. Ménage le fait venir de

Cataflo,

moc

ltalien,

,wattare,

qui doic avoir éré faicde

<le

quotus

parce qu'il ferc

quoei[er. Borcl

die 1u'il viene de

Cadun

qui veuc dire , Chacun en

Languedoc, qui eíl: le

Cada uno

des Efpagnols,

parce que c'ell la quoticé de charnn. 11 f'a1t remar–

quer qu'anciennemenr la eaille

les Cadallres ne

s'écrivoienc que ·fur des verges ou pieces de bois

marquées avec un couceau, comme les cailles qu'on

faic aujourd'hui avec les Boulangers

les Cabare–

tiers , qui fonr deux morceaux de bois divifés éga–

lcme

nc. L'Acheéeur

le Vendeur gardenc chacun

u.ne

de ces _pieces,

ils les raífc:mblem quand ils

eulenc fa1rc: de nou','.elles marques. Comme cela

cll

emaille avec un couceat1 , on l'appelle Taille. Il

ajouee qu'en cerrains Villages' de Languedoc il

encore de groiTes pieces de bois appellées

Sougs,

c'ell-a-dire, Souches, qui fervenc de Cadallres,

qu'il a fallu une charrene pour les porter a Monc–

pellier,

caufe de quelques pr~ces imemés

Chambre des Compres.

CADEAU.

m. Grand rrait de: plttme

hardi que ·

fom les Ma1cres Ecrivains pour fervir d'ornemenc

aux exemples qu'ils donnenc

leurs Ecoliers. On

die auíli des figure s qu'on forme quelquefois en

badinanc avec une baguerte fue des cendres ou fnr

du Cable. M. Ménage fair venir ce mor de

Catillum,

qu'on a faie de

auna,

Chaine.

y en a qui le déri–

vene de

C11ducée,

caufe qu'on fe (ere d'une baguec–

re p.our faire des eraits fur le fable.

CADELER. v. a. Vieu:x: mor. Conduire. 11 s'e!l: die

des Baillis

Sénéchaux qui conduúoienc les Trou–

pes de leurs Sénéchauílees.

Et mande

Alexandre qu'1tcadele les gri1,

On a die aulli

Chadeler.

La vertu de Dieu les chadele

guie.

CADENAS.

m. Efpece de ferrure porrarive qu'on

applique a des portes '

des coffres' a des valúes

d'aucres chofes.Elle ell enfermée dans des bou–

les ou plaques de for,

a un anneau par Jeque!

on peur l'accrocher dans d'autres anneaux ou ,chai–

nes de fer ; ce qui fait voir que ce mor viene de

Catenacium

ou de l'Italien

Catenaccio,

Petiee chai–

ne ll y en a qui écrivenr

Cadenat.

On fair des ca–

d.en.1.i

en rond ,

e¡¡

comr,

trian~le

en écuífon.

CAD

en faie au!Ii de plats, de quarrés , en forme de

gland

en baluíl:re. Les ronds fonc les plus com–

muns.

Cadenas,

ell aulli une efpece de coffree d'or ou

de vem\eil doré , ou l'on mee la cueiller , la four–

chetre

le ooureau,

qLie l'on' [ere

la rabie du

Roi, des Prihces

des Ducs

Pairs. L'un des

coeés en eíl: retrouíle

devé de deux doigts '

a un couverde qui (ere

meme du fel , du focre

du poivre.

CADJ¡NCE.

f. T erme de Mulique.

die d'u–

ne c:fpece de concluGon de chane qui fe fait de cou–

tes les parcies enfemble en divers endroirs de cha–

que Piece. Toure cadence fe fair en deux eerns.

On appelle

Cadence parfaite

cellc done le pre–

mier cems

elt

une quinre ou une rierce majeure ,

le fecond une oél:ave ou un Uniífon, le Deíli.1s

procedanr par degtés conjoints ,

la Baífe defcen–

daf!t par une O!!inte. Comme elle concenre mieux

l'oreifle que les aurres, cela lui a fait donner le

hom de

Parfatte.

On s'en ferr principalement fur

fin

de la Piece. 11

a une ,mere e[pece de

C11de11ce

parfaite,

qui l'ell ponrram moins qne cene pre–

miere. C'ell quand le premier rems e!l: une Sixre

1:1ajeure ,

& le

fecond une Oél:ave, les deux par–

nes procedanc par degrés conjoints

par mouve–

menc contraire. On l'emploie forr raremenc pour

finir tout-a-fair Ja Piece. La

Cade,,c,: imparfaite

ªPl;'ellée ainG

caufe que l'oreille, au lieu d'ác–

qu1efcer

cene force de concluGon -, attend enco–

r~ que l'on concinue le chane, eíl: quarid fon der–

mer rems n'ell pas

l'O él:ave ni

l'Uni/fon ,

mais

la Sixce ou a la Tierce; ce qui fe fªir quand

la Baífe , au lieu de defcendre par la C2.!!ime, ne

fait que l;'ªr la Tierce , ou quan1. en defccndanc

par la O!!mee, ou en montanr par la O!!arre, e!l e

fait avec le Deífus une Oél:av e au prem1er cems ,

une Tierce majeure au fecond. On a9pelleCa–

dence

rompue,

quand la Baífe monte d'un e feconde,

mineure ou majeure , au lieu de deícendre

~inte, ou l'oreille l'anend;

Cadence ji,feendue ,

quand les deux parties demeurem a la O!! nce fans

achever la cadence.

Cadence, (e

ditauffi en termes de danfe, lorfqu'en

danfanc, les pas

mouvemens du corps fuivtnc les

notes

les mefures des Infl:rumens, de forre que Ja

Cadence ell la

fin

d'uh rems ou d'une mefore.

Ainli on die ,

E r.trer

cadence, fortir de cadence,

pour dire, Suivre, ou ne pas fuivre les mouvemens

marqués par le violon.

Cadence

viene du Latin

Ca–

dere

Cheoir.

Cadence.

T erme de Martége. Proportion

mefu–

re égale qu'un chenl dreíl'e doir garder dans tous

fes mouvemens , lorfqu'il manie avec juíl:eífe au

galop , ou recre

eerre

dans les airs. Ainli on

die qu'Vn

cheval manie to!ijoun

/11

m éme cadence,

qu'ilfoit

cader.ce

e11tret1ent fa cadence, n'inter–

rompt point

cadence, ne change point

cadence

pour dice qu'll obfc:rve regulieremenr fon cerrain ,

en force qu'un de fes rems n·en embraífe pas plus

que l'aurre ,

que fes mouvemens fe fouciennent

tou¡ours égalemenr.

CADENE.

f. On appelle en termes de mer,

Cade–

de hauban

Une chaine de fer au bout de laquc:1-

le ón mee un _cap de mouton po,ur fei:vir a rider les

haubans.

CA D l.

Nom qu'on donne aux Juges parmi les

Turcs.

CADIS.

m. C'eíl: une non valeur des droirs du Roi

par J'infol vabilité des cocei[es

011

la faculté des Re–

ceveurs.

CADMIE , ou

Calamin,.

en a de deux forces ,