Previous Page  162 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 162 / 702 Next Page
Page Background

BUI

BUL

de haurbois ou une maniere de trompetee , comm~

le dénore ce mor qui viene de

Buccina,

& celu1-c1

de

b1;tcca

& de

cano.

II a¡oure que

Buijiner

fignifio1c

aurrefois-, Sonner de l:i. Trompetee , & il en rappor–

te pour·e~emple ce qui

fe

rrou~e da,ns m.e anc1en–

ne verfion de l'Apocalypfe, ou 1l eíl: die,

Et quand

le faptiéme Ange commencera

J

bmfiner:

l3UISS,ON.

(.

m.

H.tllíer, touffe d'arbrijfeaux fauva–

ges, éJ?ilfeux.

AcAD- FR. On appelle

Buiffenarden_t,

un Arb.riífeau roÜjours verr qui fleunr blanc en Ma1 :

Son f~úir'

e{l:

rouge , & demeure for l'arbre pendanr

tour l'hiver.

'

Buíjfon,

en termes de Jardinage, fe dirdes arbres

qu'on a,de courume de pl_anrer dans les bandes des

parterres [e l9ng des f~nuei;s. On les ra1lle de fi–

gure ronde ou quarrée, placee par deífus, ou de relle

manie ·e qu'on

le

ve;ut.

Buiffen-ardent.

Voyez PYRACHANTA.

On appelle

Buíffen,

Un pecir bois de haute ~u–

raye ou

de

caillis. Les Maicres des Eaux & Forecs

donnenr auffi ce noma un bois , lorfqu'il ne con–

tiene que rrenre ou quaranre arpens.

,.¡

Les arbres nains des jardins fonr appellés

Arbr':s

en

bu,/[on

,

a

la difference des grands arbres

frm–

tiers ,

q.ue

l'on appelle

A pleín vent.

On

die e

n termes de Chaíle que

Les Cerfs pren–

nen. buijlon,

pom dice, qu'Ils vonr choifir quelqu_e

Jieu [ecret pour

fa.ire

leurs teces quand ils ont mis

bas. Les C.,haíleurs di[enc auffi ,

Trou v e, buíjfon

creux,

lorfqu'il arriv e qu'on ne crouve rien,ou qtt'tm

Cerf s'en eíl: a\lé ·de l'enceince.

BUISSONNIER.

[.

m. Office de Ville , ou Garde

de la navigarion, qui eíl: obligé d'averrir les E–

chevins des conn:avencions que l'on

fa.ir

aux Re–

glemens.

Il

doit dre/Ter des proces

verba

ux de l'é–

tat des ponrs & des riviéres , des moulins , per–

tuis, &c.

BUL

BULBE. f. f. Oignon de planee.

Il

y en a qui pro–

duifenc des fleurs,comme les Oignons de lis, de nar–

ciífe,

d'hyacinches , de mlipes , &c. & d'amres qui

fervenc

a

la cuifine , & meme a la Medecine, com–

me les poireaux, les oignons & les échalocres. Diof–

coride, qtti ne .fair aucune defcripcion des Bulbes,

d'ou Marchiole infere qu'd les devoienc erre forr

connues des Anciens , d1r qu'il

y

en a une bonne

a

manger,

&

que celle qui eíl: amere , & faire

cum–

me la fquille, eíl: meilleure

a

l'eíl:omac que les aurres.

11

parle auffi d'une

Bulbe vomítive,

qui a les feuilles

plus fouples

&

beaucoup plus longues que les Bul–

b es qu'on mange, quoique

fa

racine foic femb la–

ble.. Cerre racine mangée ou prife en brcuvage,

guenr les donleurs de la vellie

&

pro voque le

vo–

miífemenc. Marrhio e veur que !es Bulbes foienc au–

jourd'hui enrieremenr inconnues,

&

iJ

aiTiue que

perfonne ne lui en a pu moncrer une [eule r.I:mre,

qui ffrr vraie

&

legirime. Ainfi il mee les c1bou es

&

les échalores au rang des oignons ,

&

non des

bulbes ;

&

il fe fondeen cela fur l'auroriré de Theo–

phraíl:e. Galien die que la Bulbe qu'on manae eíl:

froide

&

gro/Te , de diflicile digeíl:ion; qu'ell~ en–

gendre un fang gros

&

vifqueux ,

&

que cene Bul–

be vomitive eíl: de remperarure plus chaude que

l'aurre.

BULBEUX ,

EUSE.

adj. On appelle

P ·antes bulbeH–

fas

,

Celles qui onr des racines fibreu[es ou ligamen–

teufes avec des oignons.

BULLE.[.

f.

Lettres expediéer

en

parchemin

&

fcel–

lées en plomb.

AcAi;i. FR. On expedie des Bulles

en Efpagne pour ro.uces forres de Benefices ; on

BUP

n'en a en France que pour les Fvechés , ·Abbayes,

Dignirés

&

Prieurés Convenme)s. La Bulle éroir

aurrefois un orne;nenr de ceux qui rrimnphoienc,

&

on la faifoir porrer aux jeunes e_nfans Romains,

potir les excirer

a

la vercu. Qie!ques-uns fonr ve–

nir

Bullo

,

du Grec

f?,wJ..4 ,

Confe1l ,

a

cau[e qu'on

délibére avanc que de faire les expedirions. D'au–

tres le dérivenr de

Bullare

,

Cacherer des lettres;

de

Bulla

,

Ampoule ou ve!Iie que forme l'eau. On

a amrefois appellé

Bulles,

beaucoup de ehofes fai–

fonr bo/Te , comme les teces des clous & les lllQr–

ques de plomb que l'on mee aux drap$ ; mais

Cur

tour

les fceaux arrachés aux Parences

&

Lerrres des

Princes ,

&

les marrices dom on fe fervoir pour les

former.,

a

cau[e du rapporr qu'ellcs avoienr avec

· ces reces de clous.

On ·appelle

Bulle d'O,

,

upe O rdonnance faite

en 1356. par l'Empereur Charles IV. rouchant la

forme de l'éleél:ion des Empereurs. Elle s'obferve

encore aujourd'hui ,

&

on a nommé cerre OrdoR–

nance

Bufte d'O,,

a

caufe qu'elle eíl: fcellée d'un

fceau d'or que l'on y a attaché. On fe [ervoit de

Bulles d'or chés les Empereurs des le remps de

Louis le Debom;1aire,

&

on en fcelloir les Aél:es

de con[equence, comme lorfqu'il s'agiiToir de con–

ceJJion de Privileges pou~les Eglifes.

Il

y

a une

Bulle

appellée

In cuma Domíni

,

qui

(e

rrouve dans la Praúque Bencficiaire de Rebuffe.

C'eíl: une Bulle qui contiene pluficurs excoi_nmuni–

carions & cas re[ervés. On la lir a Rome ous les

ans le: Jeudi Saine , rnais elle n'eíl: pas re~ue

en

France.

BUP

BUPHTALMUM ,

[.

m. Planee que quelque-uns ap–

pellenc Cachla ,

&

dom les rejettons fonc greies

&

cendres, & les feuilles femblabies au fenoui l. Sa

fleur eíl: jaune , & _plus gr:mde que celle de la Ca–

momille. Elle eíl: faite

en

maniere d'reil; ce qui a

donné le nom

a

cerre Planee , du mor Grec

f?,,r,

qui

veur dire, Bcruf,

&

de

~(/>9-«J..,'{9• ,

qm fign fie Oeil,

Elle croir amour des chareaux ,

&

parmi les

champs. Galien die que le Buphra mum a fes fleurs

femb (ables

a

celles de la

amomille , c"eíl:-:i-d i–

re, de cecee efpece de Camomille qui les a jaunes,

qu'elles fonr plus grandes , pus acres

&

forr refo–

lurives ; de forre qu'éranc incorporées en ceror el–

les gueniTenc mures forres de mmeurs

&

de dure–

rés. On tiene que fi une perfonne ayanr la jauni/fe,

prenoir de ces fl eurs en breuvage au forcir du bai.n,

ell es lui rendroienc

fa

couleur accoummée.

BUPLEURUM.

[.

m. Perite planee que Pline dit

a voir

fa

cige d'une coudée ,

&

plufieurs feuill es

forr longues. Il ajoure que

[a

femence eíl: bonne

concre les playes que fonr les ferpens. M. de Meu–

ve qui l'appell e

Bupfeu, us

ou

aunrnla leporis

,

die

qu'elle eíl: roure femblable

a

l'oreille d'un lievre,

d'ou elle

2.

pris fon nom ; qu'e\le eíl: chaude , fe–

che, & lirhonrriprique,

&

qu'on ne [e

ferr

que de

fes feuil!es en Medecine.

BUPRESTE.

[.

f. Sorre de Mouches du genre des

Canrharides , qui éram mangée par quelque ani–

mal puiffanc , avec l'herbe fous laquelle elle eíl: ca–

chée, les fair enfler

&

mourir enfoire. Elle a pris

fon nom de

f?,i ,,

qui veurdire un

B~uf,

& de

we•º"',

qui fignifie enflamer. Ceux qui onc avalé des Bn–

preíl:es onr

les memes accidens que s'i!s avoicnr

avalé des Canrharides. lis fenrenr une grande dou–

leur

a

l'eíl:omac

&

au venere , qui leur rirenc com–

me s'ils éroienr hydropiques. lis onc auffi un goüt

puanr

&

femblable au Nitre. T oute la peau de leur