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B R
I
.
On appelle
Briques en liaifon,
Cel(es qui fonr po•
fées fur 1e piar enliées de leur m0mé _les unes ave_c
les amres
&
maconnées avec du morner
OLl
du pla–
tre;
Bnq~e, de champ,
Cdles qui fonr pof~es fur le
cote
p
ur
fervir de pavé,
&
Briques en,
te,
,
Celles
qui fonr pofées diagona_lemenr fur le core, en ma-
mere de poinc de Hongne:
.
Il
y
a une
Hmle de bnqu_e
forr defTiccanve
&
forc
eíl:imée, que fonr les Cl11m1íl:es a vec des Bnques
couces rouges & enflan~ées. lis les broyenr
&
les
éreignenr d:1ns de 'hmle comm~ne,
&
menam le
couc dans une cucurbice , ils en arenr cene hwle fi
recommandable,appellée par eux
Oleum Phifofopho–
rum ,
&
par les Aporhicaires,
Oleum
de
la~eribus.
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I
Q_U E T. f. m. _Efpece de coupl~r ou la char–
niere ne paro1r pas comme eUe fau aux aurres
couplers, ou elle forme w1 dem1-cylmdre des deu,x
c8tés.
BRIQVETER. v. a. Conrrefaire la brique, en
faja.
fanr un enduir de plarre melé avec de ['ocre rouge;
&
pendanr qu'il el1 cont frais employé, _rracer les
joinrs profondémem,
&
enfmre les remphr avec du
placre au fas.
.
.
.
.
On
d.itBriqueté,
pour d1re, ~1 eíl: fa1cde
bn~
que , qui eíl: difpofé en fa~on de bnque. .
.
B R I Q_
lJ
ET E R I E. f.
f.
Lieu oú l'on fa1c la bn-
qu~
.
. .
.
BRIQUETIER.
[.
m. Celm
qui
fau ou
qm
vend de
la brique.
.BRI$.
[.
m.
M
oc qui fe dit des Vaiífeaux qui échouem,
ou qui viennem
[e
rompre fur les bancs
&
les
ro–
chers qui fom fm les C~ ces, d'ou l'on du
D roit de
Bru.
C'eíl: un droic qui apparnent au Se1gneur dn
Iieu ou s'eíl: fait le Bris. Les anciens Gaulois l'a–
voiem écab li; parce . qu 'ils rraicoienr d'ennemis
to us les Errangers. Les Romains en abrogerenr l'u–
fage, qui fut rérabli fur le declin de l'Empire_,
a
caufe de l'incurfion des Nanohs qm rnva.geo1ené
les rivages de la Gaule. Enfit1 les Ducs de Breragne,
folliciré; par
S.
Louis, changerenr cene rigueur,
&
lliloyennanr quelque caxe,
i.lsaccordereht des Brefs
ou Congés , que prenoienr ceux qui avoiem
a
navi–
ger fur leurs Cótes. Le Bris n'a plus de lieu en Fran–
ce, non p
1
us qu'en Ita ie, en Efpagne, en Anglerer–
re & en A!lemagne, fice n'eíl: contre les Pyrates
&
conrre les Ennemis de la Foi
&
de ['Erar. L'Empe–
reur Andronic fue le premier qui par uh Eclic qu'on
execura ,
fic
défenfe de piller les Vai!Ieaux brifés
ou échoués ; ce que l'on faifoir auparavam avec
b_eaucoup de rigueur for toll[es les Coces de l'Em·
pire.
B ris.
Terme de Blafon.
11
fe die d'une de ces hap• '
pes de fer
a
queue pattée , dom l'ufage eíl: de fofüe–
nir les portes fur leurs pivors,
&
de les faire rouler
fur leurs gonds;
&
comme la plí'ipart des fenerres
&
des portes font b rifées en deux par le mayen de
deux de ces lnppes, done les bours emrem en pivoc
l'un dans l'amre, on les nomme
Bris.
Les vieux B!a–
fonneurs appellent
ll ris d'huis,les
pivors fur lefquels
fe meuver.c les portes ou fenecres brifées, quand
ils fon r ,reprefenrés fur I'écu.
BRISANT. f. m. Poinre de rocher qui s'éleve jufqu'a
la furface de l'eau, & oú les Vaiffeaux fe bTifenr. On
· appelle au!Ti
Brifant,le
rejali'iífemenr dela mer,que
fon propre poids & la force du vent fait élever con–
ere des rochers
&
concre les Cores.
BRISE.
[.
f. Terme de Marine. N om que les Ame–
ricains donnenr
a
un venr q
LlÍ
viem de la mer for les
dix heures du matin. Ils ap13 ellem
Bri(e carabinée,
U ne Brife forcée , ou un venc qui fouffie avec gran-
&
v~~~
.
On appelle
;mffi
Brifa,
pe pecir. vencs frais qui
B R I
viennent de terre fur le foir ,
&
qlti finiífem lorf–
que le Soleil fe leve. lis ne fonc guere feníib les
qu'aux Bacimens qui rangent la Cote.
BRISE' ,
E'E.
adj. Il fe dir des porte & des volers,qui
éranr coupés fe repliem pour _renir moins de place.
Porte br-ifée, volet brifé.
On d1cauffi,
Vne table bri–
fée,
un
bois de lit briff. Equerre brifée, Regle brifée ,
eíl: une équerre, une regle qu'on plie par Je moyen
d'une charmere.
ll
y a au!Ti
des mmes brifées.
O n ap–
pelle
Canon brifé,
Le c~non d'un friíil qui e_íl: coupé
en deux,
&
que l'on a!Iemble dans le befom par le
moyen d'une vis.
.
Brifé,
dans le Blafon , fe d1t des cbevrons donr la
'pointe eíl: déjoinre.
D 'or
a
trois chevrons brifs
de
fable .
BRISECOU.
[.
m. Défauc dans uh efcalier, com–
me une marche plus ou moins haute que les atJ–
cres, un giron plus ou moins large, un palier cour–
nam rrop érroit, &c. On lui a donné ce nom
a
caufe
que comes ces chofes donnenr occaíion de comber ,
& qu'en combanr dans un efcaher on peut fe rom-
pre le cou.
·
DRISE'ES. f. f.
P·
Chemins dans les bois que les Ve,
neurs marquenc avec des branches rompues, qu'i!!!
y jertent; afin de ponvoir reconno1rre leur enceinre.
On dir
Frapper aux brifées ,
quand le Veneur, qui
a fait fon rnpport, va lai!fer courre.
BRISE-GLACE, f. m. Rang de pieux en maniere
d 'avanrb ec devane une palée de ponr de bois. Ces
pieux éranr d'une grandeur inega!e, en force que
le plus perir ferrd 'éperon, fonr recouverrs d'un cha–
peau pofé en rampam, pour brifer les glaces
&
con•
ferver la palée.
l3RISER. v. n. Tenne de mer: On dir qu.::
Lamer bri–
fl,
qua11d les houles vienm'nr barrre, viennenc fe
rompre avec violence fur leJ Cores, fur quelque ra–
cher ,
fut
quelque banc.
Oo
a die
.Brmfer
dans le
vieux langage.
_
B rifer,
eíl: aufTi un re1me de Cha!Ie,
&
il íignifie
Rompre des branches, & les laiíier pour marques
dans le Iieu qu'on veur rerrauver.
On die auíl1
Brifer,
dans Ie ,Blafon , & il fi onifie,
Charger un
écu
de brifures , comme lambet, bor–
dure, &c. C'eíl: ce que fom les cadets, ponr erre
diíl:ingués des a111és qui porrent les armes plei–
nes.
BRISEUR.
f.
m. Ceh¡i_qui brife. On apppelle
Bri–
feu,-
de
fe! ,
Cenam Offic1er fur le Porc de Paris ,
qui découvre le fel dans les baceaux, le brife & le
roer.enras, _pom' faire un chemin
a
ceux qui doivent
le mefurer & le poner. On appelle auili.
Brifeur
d~
fe!,
Celui qui avec un pie brife le fel dans les <ne- _
niers quand il eíl: rrop fec , pour ie rendre plus
prn·
pre
a
mectre d2ns les minors.
BRISEURE. f. f. Terme de Blafon. Pieces au fi o-u-
.
.
"
.
.
::,
res qu on a;oure au x armomes , comme le bm-
bel , la corrice, le batan,
&c.
pour diíbnguer les
c_aders
&
les barards d'avec les afoés & les fils legi–
omes.
BRIS-IMAGES.
f.
m. p. Heretiques q
i
s'é!everenc
au commc:ncemem du huiriéme fi ecle comre les
faimes Images de JEsus-CHRIST,dela Viero-e & des
Saines. On les nomme aurremenc
lconom~ques
&
l conoclaftes.
B
R
I ~ I S.
f.
m. Terme d' Archireél:ure. La partie fu–
perieure dans les combles coupés ,
&
q1ii va jn[–
ques au fa'/re. On appelle auili.
Brijis,
dans un com–
ble coupé, l' endroir ou le vrai comble fe joinc au
faux.
-
BRISOIR.
[.
m. In íl:rument de bois quarré ,
&
avec
des dencs, qui fen
a
brifer le chanvre.
B R
l X.
f. m._ Vieux mor. Ruprure.
"