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B'RA

;peuveht tenir

1

la queue d'une vache. lis ditentque

Dieu

ell:

noir,

&

a cauíe de cela ils efumenc E:ette

'couleur plus qu'une aurre. C'eíl: ce qui fait qne rou~

tes leurs Ido!es fonc fi noires. Ils font croire que

lcurs Dieux

fon

egrands mangeurs,

&

par ce moyen

ils fom bon ne chere, en proficanc des offrandes que

ce Peup-e credule faje rous les jours deux fois aux

Ido!es. C2.!!elques Voyageurs appellem ces Precres

Bramines

&

Bramens.

BR

A

N

de fcie. C'eíl: la poudre du bois qu'on fcie .

Farine de D iable s'en va en bran.

BRANCARD.

[.

m'. 1v1achine qui [e fait par aliem–

blage de plulieurs forres pieces de charpence. Elle

ferr a tranfporcer des fardeaux d

1

une pefanceur ex–

traordinaire,

&

for-tout des pierres , qne l'on em–

peche par la de [e cafier ou de s'écorner.

On appelle aufii

Brancards

deux pieces de bois

pliant, qui joignenc le crain de derriere d'une chai[e

rnnlame au train de devane,

&

qui abomiffant a un

are, font l'office de la fléche d'un carroífe. On po[e

que!q uefois la chai[e defius,

&

on la fo[pend quel-

quefois for des confoles.

.

:BRANCE.

[.

f.

Vieux mot , que Borel dit lignifier

une forre de fromenr m':s-pur , que Pline a appellé

Sa11dalnm.

Il

ajottte que c'eíl: aulli une force d'épée,

&

qu'en cette lignificacion on

a

dit encere

Branc

&.

73rans.

M on branc je

met

j us du fo urreau.

BRANCHE.

[.

f. On appel! e én Archited:ure

73i'an–

ches d'Ogives,

les Ares d'une voure , qui craverfant

diagonaleme'nc d'un angle

a

un aum:: , formem une

-croix encre les aurres ares qui font for les cotés du

quarré, done !es a es fonr les diagonales. ~elque,–

unes de ces branches détachées des pendenrifs de la

douelle , en rachecent d'aurres fofpendus,d'ou pend

quelque cul de lampe.

·

'l rtmche de tranchée.

C'efl: ce qu'on appelle au.:.

tremem

'l! oyau de tranchée.

Voyez BOY

AU.

.

On appelle en termes de Man ége

73 ,·anéhes dela

hride,

deux pieces de fer courbées, qui dans l'in–

cervalle de !'une a l'aurre, pom:nr l'embouchure,

les chaineres

&

l gourmerré. Ces pieces de fer ré–

pondenc d'un coté a la ceciere'

&

de l'aucre aux

renes '

&

[ervenr a rehir la tete du cheval fujecre!

On die,

Bran, he hardte,

en parlanr de cclle qui ra–

mene. On forgeoit aurrefois une branche pour re–

lever, qu'on appdoir

Branchefl,ique.

Elle n'eíl: plus

en ufage.

Le

s Po iers d'écaih appellcnr

Branche de ftam –

kfa.rt

,

coure la parrie du flarnbeau , qui s'é!eve au–

cfelii1

s du pié, ju[qu'a l'endroic oú l'qn met la chan–

delle.

Les deux grands b.1.cons dé devane les crochers

d'un Crochereur,

&

qui pofenr for fon dos, font

appellés

Branch~s de crochet.

On appelle

B ranché,

dans une trompene, une

force de myau qui

eft

le long du pavillon,

&

qui

y

porte le venr.

On donn e encere le nom de

Branche

a la verge

ou piece de bois ou de fer , qui [ere de f! eau dans

la balance Romai11e , le long de laquell e le conrre–

poids eíl: mobile.

Le mot de

Eranches

á

écé die aucrefois pour

Hanches.

r

et its tetins. bran~hes charnues.

.

BR AN C H E-URSINE.

[.

f. ~ el ques-uns difenc

B ranque uif,ne.

P'ance done il

y

a de deux forces ,

la domeíl:ique qui croí:t aux jardins,

&

la fauvage

qui [c;·crouve dans

1

es

1

i~ux pierreux.

&

aupres des

eanx couranres. Ses femlles fon eplus largés

&

plus

longues que cel es de la Jaime , noiracres , graífes ,

lilleés

&

chiquecé es comme les féuilles de la

Ro-

BRA

'quette. Sa rige

efl:

liftee , haute de deux coudées,

grofie d'un i:loigc '

&

a par mtervalles aupres de

fa.

cune , cerrames perites fewlles longuerces

&

pi~

quanres , faices en maniere de longues coqwlles,

cf ou forc une fleur blanche. Sa grame eft longue

&

jaune,

&

fa racine eft ongue, rouge, g:uance

&

baveu[e. Voila ce qu'en d1r D1ofconde. Les i.arrns

appellenc cene plante

Pederota

&

A1

armoraria,

~oique les Herboriíl:es convien!1ent tous que c'eft

le vrai

A canthu s,

Marrh10le a peine a ene de ce

fencimenc. On la mee au rang des herbes émoll ien–

tes,

&

fon ufage eíl: p!us exrerne qu'inrerne. On

ne

fe farc que de íes femlles.

BRANL,HER. v. n. Tenne de Chaífe. On s'e'n [e11:

lorfqu'on parle d'un jeune oi[eau de ¡:,roye qui

[e

.pofe for la branche d'un arbre. O'n die au!li qu'Vn

oifeau br,mche

&

prend le bouton de l'arbre,

pour

di-

re, qu'Il

fe

pe1·che for la cime-.

'

BRANCHfER. adj. m. On appelle

Oifeau branchier"',

un ¡cune 01feau de proie qui commehce

a

forcir du

'nid,

&

qui 'n'ayanc pas encere afies de force , vole

[euremeilc de branche en branche.

BR

A N C H I E S.

[.

f.

Les Medecins Grecs onr

áppellé ainil les ouies des poillons. Ce

font

des par–

ties compofees de carcilages

&

de membranes , en

forme de feuilleés , qui le~1r fervent comme dé pou–

mohs.

BRANDEBOURG.

[.

f.

Smce de gro1fo Cataque,

done on s'eft [ervi en France dans ces dernieres an–

nées. Elle a des manches bieh plus lobgues que les

bras,

&

va enviren ju[qu'a mi-jambe .

BRANDES.

[.

f.

P· Terme de Chafieur. Rameaux

d'arbres.

Vne foret couverte de brandes.

BRANDIR. v. a. Terme de Charpenrerie. On dit

·

Brandir un chevron fer la panne,

pour dire , Mecrre

le chevrop [ur la panile,le percer ai'nli que la panne,

& pafier une cheville de bois guarrée, au cravers

de_rous !·es.deux. Il ne fauc pas que cecee cheville

fo1t

ronde.

Chevron brandi fur la pan'ne,

v·euc d1re,

Ch_evillé fur la ·panne.

Brandir

,

eíl: aufii uh vieux mot qui áucrefois

vouloic dire , Sécouér. Cela venoir d'une grolie é–

pée que Les anciens Chevaliers portoienc, & qu'ils

rnanioient a d·eux mains-. Cene épée s'appelloic

Br,w d;

ERANDON.

[.

111.

Vieux mor, qui a fignifié Torche

&

branche d'arbre, a cau[e que les branches de cer–

tains arbres, comme le

fa

pin, dom

I

e bois brü,e fans

erre couverr de cire, fervoienr de corches a1,ix Pay:;;

fans? d 'ou viene qu'ils nommenc encere

Brandons,

des fbmbeaux de paille , dohc ils fe fervent la nuic

, pour s'éclairer.

,

· ·

On' dit en termes de Paláis,

Brandons

&

pannon–

'r:cauir:.

Ce fonc des morceaux de paille qué l'on ar–

tache a la porte des ~aiíis avec les :¡rmes du

Sei–

gneur,pour fa1re connoí'rre que les chafes fohc

:l.

V (:h–

dre en Juíl:ice. On appelle auili

Brandons, des

piques

ou barons gue l'oit plante d:ms un champ, a.fin d'a–

vercir que l'on a G.ili les fru ics qui pendempar les'ra–

cines. On a die

Brandonner

dans l'ancienne Praci–

que ,_pour dire,

Saifir.

BR ANS LE.

f.

m. T érme de Marine. Morceau de

roile, long de lix piés

&

large de·crois, que l'on

fu[p ~nd par les quarre coins entre les pones d'un

Vaiífeau ,

&

oú l'on faic coucher un faldar ou uri

macélot. On appelle

Branjle macelajfl' ,

une efpece

de matelas qui ell: fair en branlle. ~ and on veur

foire dérendre rous les Branfles d'encre, les pones,

afin de

[e

préparer au combar , ou pour quelque

amre chofe, on die

Branjl.e- bas

ou

For-branfle.

BRANSLER. v. n. Te1me de Fáuconnerie.

Il

fe

dit du

Faucon qui

fe

tiene en haut au premier deg_ré fur la