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qu'une église, une paroissc, un chapitre, un
éveché sont encore des corps moraux
qui ne
peuvent avoir la .faculté de posséder
q
ne
J
ar
l'effet de la loi, et de-la je conclus
que
M .
l'abbé
Maury tombe dans une véritable péti–
tion de princúpe , lorsqu'il prétend
que
si
le~
fondat eurs n'ont pas pu donner irrévqcable–
ment
a
l'église en général' ils ont pu donner
irrévocablement
a
chaque église
».
>).
Il
n'est pas moins évident, M€?ssieurs,
qufl
le clergé n'existant plus comme corps politi–
·que , les ecclésiastiques n'auroient pas le droit
de se partager · ses immenses dépouilles. L'ab–
surdite d'une · telle prétention se fait sentir
d'elle-meme
~).
»
Toús les -biens de l'église n'ont pas des
titulaires ;
les titulaires meme ne sont que dé–
t<mteurs ,
et
il
faut nécessaisement que des
}s)iens
qui
011t une destination générale aient
une administratiol'l commune
>). ·
»
Il
ne
r.este done, Messieurs, que la nation
a
qui
la propriété
des
biens
du
clergé
puisse
appartenir; c'est
la
le
ré'sultíilt auquel condui–
sent
t0tÍs
les
principe~
». ·
»
Mais t:e n'est point assez d'avoir prouvé
que les biens de l'église appartiendroient
a
la
natÍOn' si le clergé
VeRoit
a
etr.e
détruit comme