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( 340 )

qu'une église, une paroissc, un chapitre, un

éveché sont encore des corps moraux

qui ne

peuvent avoir la .faculté de posséder

q

ne

J

ar

l'effet de la loi, et de-la je conclus

que

M .

l'abbé

Maury tombe dans une véritable péti–

tion de princúpe , lorsqu'il prétend

que

si

le~

fondat eurs n'ont pas pu donner irrévqcable–

ment

a

l'église en général' ils ont pu donner

irrévocablement

a

chaque église

».

>).

Il

n'est pas moins évident, M€?ssieurs,

qufl

le clergé n'existant plus comme corps politi–

·que , les ecclésiastiques n'auroient pas le droit

de se partager · ses immenses dépouilles. L'ab–

surdite d'une · telle prétention se fait sentir

d'elle-meme

~).

»

Toús les -biens de l'église n'ont pas des

titulaires ;

les titulaires meme ne sont que dé–

t<mteurs ,

et

il

faut nécessaisement que des

}s)iens

qui

011t une destination générale aient

une administratiol'l commune

>). ·

»

Il

ne

r.este done, Messieurs, que la nation

a

qui

la propriété

des

biens

du

clergé

puisse

appartenir; c'est

la

le

ré'sultíilt auquel condui–

sent

t0tÍs

les

principe~

». ·

»

Mais t:e n'est point assez d'avoir prouvé

que les biens de l'église appartiendroient

a

la

natÍOn' si le clergé

VeRoit

a

etr.e

détruit comme