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( 338 }

meme

droit'

a

moins de supposer que notre

pouvoir cou.stituant soit limité, et certes nous

avons déja

fait

assez de changemens dans l'an–

cien ordre des choses, pour que la proposition

que

j'ai

l'honneur de vou¡ soumettre ne

puis.se

pas etre regardée commc au-dessus

de

votre

pmssance

».

1 ,.

Je crois done, Messieurs , avo ir prouvé

que c'est

a

la

nation

a

établir

des corps'

que

e'est

a

elle

~

les déclarer propriétaires ' et

qu'elle ne peut jamais etre privée du droit

de

les détruire ''·

,, Or, de-la .je . conc.lus que si les corps peu-

vent

étre

détruit~,

les·propriétés du corps peu..

vent l'etre.

Je

demande

encore,

Me~sieurs,

9ue

l'on

admette

ou

que

l'on

nie cette consé–

quence

~~

.

1

'~Je

dirai

a.

ceu qui

voudroient la

nier

que·

que l'effet doit ce,.sser avec

la

cause, que

le

principal

~mporte

l'accessoire,

qu'il est im–

possible

de suppos·er des propriétés $ans mal-·

tre'

et cles

droi.ts

a

ceux qui n'existent plus

,'l.

>~

Appliquons

maintenant ces príncipes

au

dergé

»·.

'

~' Certainem~nt

ou tous les principes que·

j':ai

établis sont faux , ou la nation a

le

droit

d.~ d~cider qu~

le

clergé

ne doit plus exister