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meme
droit'
a
moins de supposer que notre
pouvoir cou.stituant soit limité, et certes nous
avons déja
fait
assez de changemens dans l'an–
cien ordre des choses, pour que la proposition
que
j'ai
l'honneur de vou¡ soumettre ne
puis.sepas etre regardée commc au-dessus
de
votre
pmssance
».
1 ,.
Je crois done, Messieurs , avo ir prouvé
que c'est
a
la
nation
a
établir
des corps'
que
e'est
a
elle
~
les déclarer propriétaires ' et
qu'elle ne peut jamais etre privée du droit
de
les détruire ''·
,, Or, de-la .je . conc.lus que si les corps peu-
vent
étre
détruit~,
les·propriétés du corps peu..
vent l'etre.
Je
demande
encore,
Me~sieurs,
9ue
l'on
admette
ou
que
l'on
nie cette consé–
quence
~~
.
•
1
'~Je
dirai
a.
ceu qui
voudroient la
nier
que·
que l'effet doit ce,.sser avec
la
cause, que
le
principal
~mporte
l'accessoire,
qu'il est im–
possible
de suppos·er des propriétés $ans mal-·
tre'
et cles
droi.tsa
ceux qui n'existent plus
,'l.
>~
Appliquons
maintenant ces príncipes
au
dergé
»·.
'
~' Certainem~nt
ou tous les principes que·
j':ai
établis sont faux , ou la nation a
le
droit
d.~ d~cider qu~
le
clergé
ne doit plus exister