( 333 )
tions; et d'apres ce principes vous les avez
supprimés sans indemnité.
N~y ~ura-t-il
d'in...
violable que les usurpations de l'église
?
~~
." Si
j'avois
ore observé que beaucoup
d'abbayes ne
s
nt
que
de création royale ;
.que be.aucoup
de
sé~tilarisations .
d'ordres reli–
_gieux ne
permett~nt
plus d'exécuter la volonté
des pre1niers fondateurs, pour laquelle on vou-
_droit aujourd'hui nous inspirer tant de respect;
que plusieurs corps ecclésiastiques . ont
été
détruits du sonsentement du
clergé,
qu'il est
tres-facile, sans nuire
au
service des églises,
de diminuer le nombre
des ~
éveques; qtie les
richesses ecclésiastiques sont trop inégalement
distribuées pour que la natio.n puisse souffrir
,plus long-tems
la _
pauvreté et la chaumiere
' d'un utile pasteur'
a
coté
dti luxe et des palais
d'un membre de l'église souvent inutile ;
il
n'est
51u~une
de ces réflexions qui ne
vo~s
eút
. paru
digne d'attention , et susceptible de quel-
q\le loi.
~~
,
.
(( Eh
bien, Messieurs, ce n'est rien de tout
-cda que je vóus ai dit; au lieu d'entrnr dans
ce
dédale
de
difficultés , je vous ai pro-posé
un
parfrplus convenable et plm simple; déclarez,
vous·ai-je dit, que les biens de .l'église appar...
' tiennent
a
la nation ; ce seul
príncipe
cd~duira
,
'