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siastiques ont acquis du produit des autres

biens, parce que ce produit ne leur apparte–

noit point, d'apres leurs propres príncipes ;

qu'ils n'auroient rien épargné s'ils s'étoient

contentés du simple

nécessai1·~

que leur accor–

dent les canons de l'église ' et que c'est

a

la

nation , protectrice des pauvres et

du

culte ,

a

surveiller si les fondations ont été remplies.

)>

<<

Si j'avois dévoilé comment le clergé,

de–

puis plus d'tm siecle, a grévé les biens de }'église

d'une dette immense,

~n

empruntant

au lieu

d'imposer , en ne ·payant que les intérets de

- sa

contribution annuelle,

'au

lieu de payer cctte

contribution

sur·

ses revenus,

a

l~instar

de tous

les autres citoyens, et ,que j'eusse demandé

qu'il fút forcé d'aÜéner sur le tiers qui luiappar–

ti.cmt, jusqu'a la concurrence de ses dettes.

)>

«Si

je.

vous avois .dit: que

le

clergé soit qu'il

soit pr?priétaire ou qu'il ne

le

soit pas,

il

n'en

est

pas

mó~ns

indispensable de idistinguer ' ses pos..

sessions légitimes de ses usurpations évidentes;

une foule de

bé~éfices

existent sans service ,

ün .grand nombre de fondations ne sont pas.

r~mplies.

VoiU done encore

de~

biens immenses

qu'il faut

retrancher

du

tiers

qui doit

rester

au clergé.

Vqus

a

vez'

déclaré

qu'une

foule

des

droits seigne.uri.aux

n'étoieut

que des usurpa-·