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«
Supposez qu'au lieu de la motion que
j'aI
faite , Je vous eusse demandé de déclarer que
les individus sont les seuls elémens d'une so–
ciété q_uelconque, personne n'auroit combattu
ce principe.
>>
'' Si
je
vous avois proposé de décider
que
des sociétés particulieres, placées dans la société
genérale , rompe"nt l'unité de ses príncipes ,
et
l'équilibre de ses forces , personne n:auroit
•
1
méconnu cette gran ele vérité.
H
" Si
je
vous avois <lit de. consacrer ce prin–
cipe: que les grands corps politiques sont dan–
gereux dans un état, par la force qui
résült~
de
.leur coalition , par la résistance
qui
nait de \
leurs intérets, il n'est aucun de vous pour qui
ce danger · n'efit
été
sensible.
>>
'' Si je vous avois transporté
a
l'époque de .
la
société naissanté , et que je vous eusse de–
mandé s'il étoit prudent de laisser établir des
·corps, de regarder ces
aggrégat~ons
comme
autant d'individus da
ns
la société, de
l~ur
·com–
muniquer les actions civiles,
et
de letír per–
mettre de devenir propriétaires
~
l'imstar des
citoyens, qui de vous n'auroit pas
re(COP1nu
qü\me pareille otganisation ne pouvoit etre
que _vi'cieuse
?
H
'~
,Si,
vous peignant
ensnit~
.le clergé tel qu'il