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«
Je dirois
a
ceux qui s'obstineroient
a
re–
garder comme une institution utile
a
la société,
celle d'un clergé propriétaire, de vouloir bien
examiner si' dans des pays voisins
<lu
notre'
les officiers du culte sont moins respectés ,
pour n'etre pas prqpriétaires ; s'ils obtiennent
.et s'ils méritent moins de confiance ; si leurs
mreurs sont moins pures, leurs lumieres moins
·érendu
1
es, leur influence sur le peuple moins
.-active, je dirois presque moins bienfaisante
et
:moins salutaire. Ce n"est point, on le sent
bien , ni notre religion sainte, ni nos divins
·p.réceptes' que je cherche
a
comparer ave
e
des
erreurs; je ne parle que d'e ces hommes; je ne
·considere les officiers du culte, que dans leurs
:rnpports avec la société civile : et .certes ,
lorsque je m'exprime ainsi devant l'élite du
dergé de France, devant ces pasteurs
citoyens
·qui nous ont sec.ondés par tant d'efforts , qui
Iious ont édinés par tant de sacrifices, je suis
1
bien assuré que nulle
fauss~
interprétation ne
.pervertira mas intentions ni mes sentimens "·
· "Je ,reviens maintenant sur mes pas. Qu'ai–
j
e
prouvé , Messieurs , par les détails dans les–
quels -je súis entré
>>
?
•. '<
Mon objet
n'a
point été de montrer
que
le
clergé
dú~
etre
dé¡_:)Üuillé de
ses biens' ni
'
'