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4 )

«

Je dirois

a

ceux qui s'obstineroient

a

re–

garder comme une institution utile

a

la société,

celle d'un clergé propriétaire, de vouloir bien

examiner si' dans des pays voisins

<lu

notre'

les officiers du culte sont moins respectés ,

pour n'etre pas prqpriétaires ; s'ils obtiennent

.et s'ils méritent moins de confiance ; si leurs

mreurs sont moins pures, leurs lumieres moins

·érendu

1

es, leur influence sur le peuple moins

.-active, je dirois presque moins bienfaisante

et

:moins salutaire. Ce n"est point, on le sent

bien , ni notre religion sainte, ni nos divins

·p.réceptes' que je cherche

a

comparer ave

e

des

erreurs; je ne parle que d'e ces hommes; je ne

·considere les officiers du culte, que dans leurs

:rnpports avec la société civile : et .certes ,

lorsque je m'exprime ainsi devant l'élite du

dergé de France, devant ces pasteurs

citoyens

·qui nous ont sec.ondés par tant d'efforts , qui

Iious ont édinés par tant de sacrifices, je suis

1

bien assuré que nulle

fauss~

interprétation ne

.pervertira mas intentions ni mes sentimens "·

· "Je ,reviens maintenant sur mes pas. Qu'ai–

j

e

prouvé , Messieurs , par les détails dans les–

quels -je súis entré

>>

?

•. '<

Mon objet

n'a

point été de montrer

que

le

clergé

dú~

etre

dé¡_:)Üuillé de

ses biens' ni

'

'