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_«
Je dirois encore que si les biens de
l'église
·sont consacrés au cuh:e public, les temples et
les autels appartiennent
a
la
société , et non
point
~ le~trs
ministres; que s'ils sont destinés
_aux pauvres , les pauvres et leurs maux appar–
tiennent
a
l'état; que s'ils sont employés
a
la
subsistance '
1.espretres, ·toutes les
classe~
de
la
société peuvent offrir des ministres
au sa–
cerdoce
>>.
«<
Je remarguerois que tous les membres
·du '
dergé s.ont des officiers
ne
l'état; que
fe
ser-
. vice
d~s
autels est' une fonction publique, et
que la religion appartenant
a
tous' il faut par
cela seul, que ses ministres soient .
a
ta
solde>·
·rle la nation; cumme le magistrat qui juge
,ai1
·nom de la loi, comme le soldar qui
d~fend
au
riom de tous, des propriétés
comrinm~
"·
.
«
.Je conclurois de ce príncipe, que si le
·cler,gé
n"avoit point de
reven~i,
l'état s·eroit
obligé
d'y
suppléer; or, c-ertainement nn bien
<JUÍ
ne sert qu'a payer
nas
dettes est
a
nous
>,.
•<
Je conclurois encore -que
le dergé
n'a pu ·
acquéri'.r des biens, qu'a la -décharge de
l'éta~,
puis·qu'en.
les donnant .,
les
fondáteurs
ont
fait,
, · ·<:e
·qu'a leur
pla·ce , ce ·
qu'a
1-eur défaut
'la
·:nation auroit dfi faire
'H.
-..--- \ .., _,
·«Je dirois que si les
réflexi
_o.ufque
j(C
viens .
T~en
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