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( 321 )

Je dirois encore que si les biens de

l'église

·sont consacrés au cuh:e public, les temples et

les autels appartiennent

a

la

société , et non

point

~ le~trs

ministres; que s'ils sont destinés

_aux pauvres , les pauvres et leurs maux appar–

tiennent

a

l'état; que s'ils sont employés

a

la

subsistance '

1.es

pretres, ·toutes les

classe~

de

la

société peuvent offrir des ministres

au sa–

cerdoce

>>.

«<

Je remarguerois que tous les membres

·du '

dergé s.ont des officiers

ne

l'état; que

fe

ser-

. vice

d~s

autels est' une fonction publique, et

que la religion appartenant

a

tous' il faut par

cela seul, que ses ministres soient .

a

ta

solde>·

·rle la nation; cumme le magistrat qui juge

,ai1

·nom de la loi, comme le soldar qui

d~fend

au

riom de tous, des propriétés

comrinm~

.

«

.Je conclurois de ce príncipe, que si le

·cler,gé

n"avoit point de

reven~i,

l'état s·eroit

obligé

d'y

suppléer; or, c-ertainement nn bien

<JUÍ

ne sert qu'a payer

nas

dettes est

a

nous

>,.

•<

Je conclurois encore -que

le dergé

n'a pu ·

acquéri'.r des biens, qu'a la -décharge de

l'éta~,

puis·qu'en.

les donnant .,

les

fondáteurs

ont

fait,

, · ·<:e

·qu'a leur

pla·ce , ce ·

qu'a

1-eur défaut

'la

·:nation auroit dfi faire

'H.

-..--- \ .., _,

·«Je dirois que si les

réflexi

_o.uf

que

j(C

viens .

T~en

X

1