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( 3

20

)

si vous pouvez déclarer que le clergé n'est pas

un ordre, que le clergé n'est pas un corps ;

· que le clergé, dél ns une natio'n bien organisée,

/

ne

doit pas

etre

propriétaire'

il suit de

la

que

'.

· sa possession n'étoit que précaire et momen–

.tanée ;

que

ses biens n'ont jarnais été une vé–

-ri

table propriété; qu'en les

acceptant des fon–

. dateurs , c'est pour la r.eligion , les pauvres,

et le

§ervice

des .autels ,

qu'ils

les a

re~us,

et

qtte l'intentíon de

ceux

qui ont donné les

- biens

a

l'église ·

ne sera pas trompée' puisqu'ils

ont

prévoir·

que

l'ad,ministration

de

•e-es

biens passeroit en d'autres mains si la nation

rentrOÍt

danS.

SeS

droitS.

H ·

~

.:

" Je

pou~rois

.

c~'nsidérer ~a

prqpriété des

. J:;iens '

ecdésiastiques sous

une foule d'autres

tapports_, si la questíon n'étoit pas

déja

suffi–

sammient

éclaircie.

>~

. ·

·)>

Je pourrois

dire que ·

l'ecclésiastique

n'est

.

pas

meme

usufntitier ·; .mais simpleinent dis–

.. pensateur. J'ajóuterois,

·si .

on

pouvoit pres–

~,<:rire

contre

l'es

n·adons·, que

les

possesseurs

de

1~

plus grande partie des biens d'église

ayant

~

été.

depuis _un tems immémorial

a

la nomina–

tion du Roi, la nation n'a cessé de conserver -

· par son. chef, les

droits·

qu'elle a toujours eu

.. sur Ja propriété

de

ces memes

biens ,,.-

Je

)