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• 1

( 318 )

«

Ou la possession n'est que physique

et

matéri elle, si

l'on peut s'exprimer ainsi ;

et

dans. ce cas aucune loi ne garantissant une

telle posse5sion , on ne sauroit la considérer

comme

une propriété civile )'·

1

'<

Telles sont , Messieurs , les fondations

ecclésiastiques. Aucune loi nation'ale n'a cons–

titué le clergé,

J.m

corps permanent dans l'état.

Aucune loi

n'a

privé la nation du .droit d'exa-

- miner

s'il

convient qne les ministres

de sa

re"'!

líg!on

forment

·une

a-grégation

politique, exis–

taqte

par elle-meme; capable d'aCGJ1lérir

1

et de

póssédei- ''·

H

Ü.r,

de

-vi.

naissent .enCOfe

deUX

COilSé-

quefÍceS. J.:a premihe;

c'·est

que le

clergé ,

en

acceptant

tes

fondati-9ns'

a

dfi

s'attendre

que

la

nation poürroit

un

jour dé tiruire cette exis–

·tencé:_,

éommüne

et

politique-,

sans

laqttelle il

tie

pei1t

·rien poss'éder.

La

seconde, c'est

que

tour fondateur·a dfi pré.voir égal'ement

qu'il

ne

psmvoit · nuire au dr-oit ·de la nátion; que le

·dergé pourro1t.cesser d'ette un jour'dans:l'état;

.que la

collection

des

o:fficiers du culte n.'auroii:

-pltts

a:lors

ni

propriété

tlistincte,

·ni

adminis–

tration séparée,

·et

qu'ai'nsi

aucune

loi ne

ga–

·rantisso it

la

perpétuité des fondations dans

la

forme précise qu'

elles

étoient établies

·>>•