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fait
pour
I'immortalité.
Puisque les fonda–
tions , . toujours
multipliées par la vanité
~
1
absorberoient
a
la longue taus les fonds et
toutes les propriétés
particulieres ,
il
faut
bien qu'on puisse
a
la
fin
la
détruire.
Si
tau~
les
hommes
qui
ont
vécu avoient en un
tombeau, il auroit bien fallu, pour trouver
<les tenes
a
cultiver ' reíivel'Ser
ces monu–
meRS
stériles ,
et. remuer
les
cendre$
des.
· morts pou! nourrir
les
vivans ),.
" Pour moi , Messieurs, je distingue trois
sortes de
fondations :
1
celles
qui
ont été
faites
par nos ·rois' celles qui sont l'ouvrage des
corps
et
des , aggrégations
politiques ,
et
celles
d.essimples particuliers
».
,, Les fondátions de nos rois n'on'r
pu
etre
faites qu'au nom de la nation ; démembre–
ment
d~i
domaine de l'Etat , ou emploi du
revenu puplic, et des
impots
payés
par les
peupl'es.
Voila
par
quelle
espece de ,
hiens
ils
s'acquittereot -d\m grand devoir , et cer–
tainement
la
plus. grande_
pa13tie
des biens. de
l'église
n'ont point
eu
d'autre origine.
Or ,
-
\
outre
que
les · rois
ne
sont
que
les
orgapes
dés
peuples,
outre
que
l.esnatiom
sont héré–
ditaires ·des rois,
qu'elles
peuvent reprendre
tout ce que cét.1X - -ci Qnt
aliéné ., et
qu'elles