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ve
,me.nta
l'intéret public ;
ma1s ce
motif;
quelque
grand
qu'il
pt.tisse
etre ' ne suffiroit
pas pour
déc réter que
les
biens
du clergé
appartiennent
a
la
nation '
si
l'on
devoit
par -
la
violer les propriété's ·
d'une. grande
partie
de ses
1
membres. On vous a
dit qu'il
n'y
a d?utile -
que
ce qui
est
juste , et
certai–
nement
noús
admettons tous
.ce 'principe
~'·
,~
.
Les~
autres oat pail-é de
fiutlnence
qu'au...
roit súr
tle crédit public
~le
décret
qui vous
a
été . pro.posé , de
[.i1nmense ·
hypotheqtte
qu'il
offriroit
aux
cré~ciers
de·
l'Erat ,
de
la confiance , qu'il
ressusciteroit
dans
un
·moment oú
·elle semble
se dérober chaque
.JOUf
a
nas espéra'nCeS ; mais gardez -
VOlfS
·en.c.'ore ,
Me~s.ieurs
, de ·penser/ qüe
ce
motif
·füt
:suffisant ,
si la
décláratiori
que l'
on
vous
.prbpo-se n'étoit clestinée ·
qú'a
sanctionnet une
nsurpation. Le
·véritable
crédit
n~es.t
·que le
résultat
'. de taus
les·
genres
de .
confiance ,
et
11ulle
confiance ne pourroit
etr~
durable
lc't:'
Otl
la. violation d\me seule , mais d'une im–
mense
propriété , menaceroit
' par
cela seul
toutes les autres.
Phitot
que de
sauver
l'em....
¡)ire par
-un
tel
moyen , j"aimerois mieux , .
quels. ·que soient les
dangers
qui nous envi:–
:fonnen,t
i
se
~oufi~r
-
\u.üqueme.nta
cette
pro....
l.
·'