-/ ¡
( 306 '
tion lég?.le' étoient
inscrits
a
l'age
de
vingt
ans '
sur le role de
citoyens. C'étoit pour
les
·fam iiles et
poar les
tribus une
réjouissance
publique ;
et
pour
~ les
nouveaux citoycns ,
c'étoit un_grand -jour: ils juroient aux pieds
des
autels , de
vivre et
de
mourir pour les
loix
de la
patrie.
Les · effets de ces ÍJ.lstitu–
tions ne
sont bien
s.entis
que par
ceux qui
~ ont
étudié
les
véritahle:s
prises
du creur humai:n;
' ··ils .
savent qu'il
est
plus importal'lf :de donner
aux
hommes des
mreurs
et
des
habitudes ,
que-- des loix et
des
tribunaux. La langu.e
des
-$ignes est . la vraie langue
d~s
législateurs.
-Tracér
·une ·constitutio.n , c'est peu
de chose ;
· le grand
art
est: d'approprier
les
homm€S
a
"la
foi
qu'ils' doivent'
chéri1..
H..
:.
,.) ·si
vous consacrez le projet que je vous
prop'O'se ' vous i; ourréz 'vous en
servi~
dans le
· céfde
pén~l ~
en
détermi11ant .
qu'une
· des peines
. · les
phis
;grav·es
pout 'les .faÚítes ·d€
la
jeunesse
~
(
. sera la
susp~nsioi:
de
son : drnit
a
l'inscripticm
·
civiqu~- ,
··et
l'humi1iatio~
d'.un r¡etard pour d.eux,
.trois
O~l
meme
cinq
á·n-né-es.
Ü
ne
pe.ir~e d~
cette
µ-atta-e
est .
heur~use~ent
assortie_
a'.ux
erreurs
de
cet
age ,
ph1tf>t ·-
frivol .
qHe COrtOmpu ;
qu'il ne · faut ni
flétrir'
co1111me
o'n l'a '
fait
trop
1ong-tems ; par
des
punitions arbitraires,