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dép·ense3 du culte ; s'il est vrai que la reli–
gion soit au nombre des besoins qui appar–
tiennent
a
la société entiere, et qui ne sonr
que
les résultats de chacune de ses parties
en particulier , les monumens de
la
piét¿
des corps de l'Etat · ne peuvent plus , des-
·lors'
e~re
regardés que
wmme
une partie de
la
dépense publique "·
»
Qu'ont fait les aggrégations politiques-,
lorsqu'elles ont bati des temples, lorsqu'elles ,
ont
fondé · des églises
?
Elles n'ont páyé que
leur
porti?n
d'un~
dette commune ; elles
· ·n'ont
acquitté qlie leur contingent d'une
charg-e , nationale ; leur piété a pu dévancer
un plan plus uniform.e de contribution ; mais
elle n'a
p~1
priVer
la
nation
du
d'roit de l'établir.
Toútes les fondations de ce gen;e sont done
· aüssi
~
comme cenes de nos ·
ro~s
, le véritabte
-ouvrage, c'est-a-dire, la. vé'ritable propriété
de l'Etat
)~.
'
"
~lt,
aux
biens qui dérivent des fon•
datio11s
iaites
par
de simples., parti'culiérs ,
il
est
égal@ment facile de démontrer qu'en
se
les
approp;ríant ·'
sous la cQndition i'nviOl,able
d'ei:i
remplir les charges,
la
nation
ne
po~te
aucune atteinte au droít . de. propriété ' · ni .
a
•