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\

( 316

j

dép·ense3 du culte ; s'il est vrai que la reli–

gion soit au nombre des besoins qui appar–

tiennent

a

la société entiere, et qui ne sonr

que

les résultats de chacune de ses parties

en particulier , les monumens de

la

piét¿

des corps de l'Etat · ne peuvent plus , des-

·lors'

e~re

regardés que

wmme

une partie de

la

dépense publique "·

»

Qu'ont fait les aggrégations politiques-,

lorsqu'elles ont bati des temples, lorsqu'elles ,

ont

fondé · des églises

?

Elles n'ont páyé que

leur

porti?n

d'un~

dette commune ; elles

· ·n'ont

acquitté qlie leur contingent d'une

charg-e , nationale ; leur piété a pu dévancer

un plan plus uniform.e de contribution ; mais

elle n'a

p~1

priVer

la

nation

du

d'roit de l'établir.

Toútes les fondations de ce gen;e sont done

· aüssi

~

comme cenes de nos ·

ro~s

, le véritabte

-ouvrage, c'est-a-dire, la. vé'ritable propriété

de l'Etat

)~.

'

"

~lt,

aux

biens qui dérivent des fon•

datio11s

iaites

par

de simples., parti'culiérs ,

il

est

égal@ment facile de démontrer qu'en

se

les

approp;ríant ·'

sous la cQndition i'nviOl,able

d'ei:i

remplir les charges,

la

nation

ne

po~te

aucune atteinte au droít . de. propriété ' · ni .

a