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ae
présenter ' conviennent parfaitement aux
hiens
donnés
par des
fondateurs,
elles
doivent
!>'appliqu~r
a
plus forte raison aux biens ac–
quis par les ecclésiastiques eux-memes,
par
l~
produit
des
biens
de
l'église;
le mandataire
ne pouvant acquérir que pour
son mandar,
et
la
violation
de
la
volonté
des
fondateurs ,
ne
pouvant pas donner des
droits
plus
réels
qu~
cette
volonté
meme
~>.
\
" Je ferois ob 1> erver
que, quoique
le
sacer-
doce parmr nous
ne soit point uni
a
l'empire,
la
religion cloit cependant se Confondre avec
luí;
s'il
prospere pour
elle' il
est pret
a
la
cléfendre.
Eh·! que deviendroit' la
religion,
si
l'état venoit
a
succomber
!
Les
grandes
cala–
·mités d'un peuple seroient·elles done
étran–
geres
a
ce~
rni.nistres de
p~ix
et de
charité'
qui
demanc1ent ' tous
les
jours
a
l'Etre
Supreme de
béni~
un
peuple fidele
?
Le
cl~rgé
conserveroit-
, il
ses biens, si ·
l'état ne
pouvoit plus
défendre
ceux
des autres
~itoy~ns?
Respecteroit-on
ses
prétendues
propriétés, si
toutes les
autres de–
voient
etre
violées
»?
•<
Je
diráis
~
jamais
le corps
de
marine ne
_s'est approprié les vaisseaux que les peuples
ont
;;¡;:
construire
pour
la défense de l'état :
j_améÚi
d-a.ns:l9~ ~~urs
actuelles , une armée
1
'