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SECOND DISCOURS
SUR
LES BIENS ECCLÉSIASTIQUES ,
Qui devoit étre •prononcé dans la séance du
1 .
«
Vous
allez décider une grande question.
-Elle intéresse la rel,igion et l'Etat; la nation
et l'Europe sontattentives, et nous nous sommes
-arretés jusqu'a present
a
de frivoles'
a
de
puériles obj ections.
»
'" C'e$t moi, Messieurs, qui
ai
eu l'honneur
de v_ous
pr<;>po!~ier
de déclarér que la nation est
propriétair€
des biens du clergé.
»
" Ce
n'est . point un nouveau droit que
j'ai
'voulu
fai~e
aéquéri_r
a
la
n.ation;
j'ai
seulement
voulü constater celui qu'elle
a,
qu'dle
a
tou–
jour e'u,
qu'elle
aura
toújouts;
~
et
j-'ai <lesiré
que .cette justice lui
füt
rendue , parce
que ·
<;e
sont _les principes
qui
sauvetrt les peuples_ ,,
· et
les e'rreurs
qui
les détrnisent. }_.