{ 3
1
5/)
ne
sont aucunement
liées par ces augustes
mandataires de leurs
p.ou;vqjr?, ·
il
est
de plus
évident que
les
rois :11'ont ,
p~int
doté
les
églises dans le meme
,sens
qu'ils '
ont
.enrichi
la
noblesse ,
et qu'ils n'ont . voulu pourvoir
qt~-ª
une ·
dépense
publique~
Comm;e
ch_r,ét,iens
ét
cµefs .de
l'Etat
~
ils
doivent
l'exemJ?le -»d~
1
.
leu'r
piété;
ma.is.
c'est
co_mme
r-oi.s , .·sans
·~ouie,
qu~
leur
.pitié a·
~té
si lihérale
».•
»'
On a
déja
dit
que
·la
na1iop
av~it
l.e
drnit
de
r~préndr~ ·
les domaines
de
Ja '.
co.ur~nne
•
1
par
cela
seul ,
que , .
·dan~
le
principe ,
.ces
biens ·
ne .
-furent
consaá~s
qu'aux
.d.épe~s€s
commun'.es ·
tle la .
royaut~~
Pourquoi ·
done
la,
natipp. ne pourroit-eÜe
pa~-
·se
déda¡·er
pro:.., .
p~jétaÚe,. de'.
ses
propr.~s
l?iens.·, donnés
·en\son
nOm
po,iJr·
le service
de-
1'€glise?
Les
i:ois._ ont '
/
·
des '
vertt~S ,
privées;
mai~ ,· f·~llf
jt1stice et
lf"Ut~ ,
'.biienfaits_appa)rtiennent uniquemend.
la natiom>.
'
~)
Ce
que je
viens
d.e dire des fondations
<les rois,
'je
puis
le .dire<
.ég.ale1neii.t
de
e elles
" qui
Jurent
}'ouvrage ·des aggrégatiofis pófüi..
qtíes.
C'
~st
.de .
leur .
réuni~m qu~
la
na~ion
se '
trouve foÚnée ·,
et
elles
s~.nt -soli.~aires
'
e~~
tr'elles ,
·puisque
chacune,
.do'it ,
en
pálrtie ce
'que
la
.nation doit en
.(:prps.
'Or, s'il
e·s~
vrai
qu.e .
l'faat ,doit
a
chaC'llJ?.
de '
Ses
membre·~
les
1
.
l'J
. / ,
l