( 2
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principes'
a
cette union dans les farnilles '
a
ces facrifices si ·communs entre
les
parens,
entre
.les amis, qui le rendent si recornman4able
-aux yenx de tous ceux qui savent penser
)~.
4(
u
ne institution du
meme
genre .,
m~ais
plus
sévere
(1),
établie 'dans la principauté de
N~uf
Chatel en Suisse, a créé les bourgs · les plus
rians-._et les plus peuplés ,· sur des
montagnes_
airides ,
et
co1;1verte·s de neiges durant pres de
six mois. Elle
y
développe des ressoi1rces
in–
cr.0yables pour le commerce et pour les arts ,
.et dans ces retraites que ,la nature sembloit
h'avoir réservé qu'aux,betes ennemies
de
l'hom–
me,
l'reil
·du
voyageur contemple une
popu~
lation étonnante d'hommes aisés , sqbres
1
et
laborÍ,eux, gage assuré' de .la sages·se dés loix.
)>
»
Da~s
l'état présent de
l~.
·France, dans la
nécessité
011
nous sommes de remonter cher;
'
1
nous tous les principes
sociaux, de
nous donnér.
·des mreurs publiqtrns, de ranimer la confiance
2
de vivifier l'industri-e, d'unir par de sages liens
la partie c'on-sommatrice
a
brpartie pr.oductive'
' e'
est-.a-dire
a
la
.parc-tie vraiment
intéres$ante
( 1)
N. B.
La
loi
de Neufchátel
li~
tottte la postérité
,d'µn
homme
a
l'acquittemeni1 d~
ses
~ettes.