t
2
93 )
~i
tp/
i~
cr.oyoit.
tous les
bou~a!fcers
de P
aris
dans
la méme
position.
Les autres vou_lurent la loi
m~rtiale
;
un
troisiem.e
avis
étoit de com_p_ü'ser
de membres de. l'assemblée, un- tribuna,1 au–
quel o.n donneroit
la
connoissance des crimes
de leze-nation.
M.
MIRABEAU.
'" On
dem~nde
ttne
loi martiale et un
tri–
bunal; ces deux choses' sont nécess.aires : ma_is.
s~nt
-
elles les premieres déterminations
a
prendre
?••.. )'
.
H
Je .ne sais ríen de plus eff'rayant que des
n_iotions occas.ioml\ées par la di'sette ; tout
se.·
tait et tout doit se taire ; tout succoinbe et
doit succomber
dev~nt
un
peuple qui a fqim.
Que fera une loi martiale ,
si le
peuple at–
troupé s'écrie
:1l n'y a pas de pain chez. les b?u–
langers.
Quel moastre lui répondra par des
coups de füsil
?
·Un
tribunal national connoi..
troi~
sans doute de l'état du moment et
d~s
délits qui
1'
ont occasionné ; mais il
n'
exíste
pas ce tribunal ; mais il faut
dtl
tems pour
l'établir; mais les commotions
s0.ntfortes
et
terribles; mais le glaive irrésistible de la né–
c~ssité
est p
ret a
fo.odre sur
vos tetes.. La
pre–
tpiere
.~esure ~
prendre
~'
est
done ni une
lai
T1
• '