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1,

( 190 )

rl~fenseurs

de la patrie et le' appttis

de

la

ti..

berté' si

l'on réccmpense notre

zele'

en nous

clonnant

la

noble

préférence

des postes les

plus périlleux,

des

t ravaux et des

sacrifices

~>.

«Ne craignons done point de marquer notre

reconnoissance

a

nos

collegues'

et donnons

cet

exemple

a

un certain nombre d'hommes

<J-.ui

,, imbus de notions

faussement républi–

ca ines ,

d eviennent

jaloux de l'autorité au

moment rnéµ1e

oii

ils l'ont confiée, et l'orsqu'a

un te rine

fixé, ils peuv_ent la reprendre ; qui

ne

se rassurer.t jamais. ni par les précautions

. eles

toix ,, ni par tes vertus d·es individus; qui

s~effraicnt

.s.ans cesse des fantomes de leur ima–

gination ; ,

·<fU~

.

ne savent ,pas qu'on s'honore

' soi -..

rneme en respectant les

chefs

qu'on

a

choisis; qui

ne

S:'e d.outent pas assez que le

zele

de

la liberté ne doit point ressembler '

a

la ja–

lousie

d~s

places et , des personnes ; qui ac–

cueillent trop_ aisément tous les faux ·'1ruits,

toutes les calomnies ,

tous

les reproches.

Et

voi!Zt cepend.ant comment I'autorité

la

plus

\..

légitime est énervée , dégradée , avilie; co_m-

ment l'exécutio>R des loix rencontre mille ohs–

tacles;

comment

fa

défürnce répand par - tottt

s~ s-

-poisons ; comment, au lieu .de présenter

"l.me

rncié:té

<l.e citoyens qui élevent

ensemble