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rl~fenseurs
de la patrie et le' appttis
de
la
ti..
berté' si
l'on réccmpense notre
zele'
en nous
clonnant
la
noble
préférence
des postes les
plus périlleux,
des
t ravaux et des
sacrifices
~>.
«Ne craignons done point de marquer notre
reconnoissance
a
nos
collegues'
et donnons
cet
exemple
a
un certain nombre d'hommes
<J-.ui,, imbus de notions
faussement républi–
ca ines ,
d eviennent
jaloux de l'autorité au
moment rnéµ1e
oii
ils l'ont confiée, et l'orsqu'a
un te rine
fixé, ils peuv_ent la reprendre ; qui
ne
se rassurer.t jamais. ni par les précautions
. eles
toix ,, ni par tes vertus d·es individus; qui
s~effraicnt
.s.ans cesse des fantomes de leur ima–
gination ; ,
·<fU~
.
ne savent ,pas qu'on s'honore
' soi -..
rneme en respectant les
chefs
qu'on
a
choisis; qui
ne
S:'e d.outent pas assez que le
zele
de
la liberté ne doit point ressembler '
a
la ja–
lousie
d~s
places et , des personnes ; qui ac–
cueillent trop_ aisément tous les faux ·'1ruits,
toutes les calomnies ,
tous
les reproches.
Et
voi!Zt cepend.ant comment I'autorité
la
plus
\..
légitime est énervée , dégradée , avilie; co_m-
ment l'exécutio>R des loix rencontre mille ohs–
tacles;
comment
fa
défürnce répand par - tottt
s~ s-
-poisons ; comment, au lieu .de présenter
"l.merncié:té
<l.e citoyens qui élevent
ensemble