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l'édifrce ele la liberté, on ne ressembletoit
plüs
qu'a
des esclaves mutins
qui
viennent de
rom..
pre leurs fers, et qui
s'en
servent pour se
battre
~t
se déchirer mutuellement
~'·
,
'' Je crois done ., Messieurs , que le
senti–
ment
d'équité qui nous
porte
a
voter des re–
mercimens
a
nos deux
collegues '
est encere
une invitation indirecte ., tnais effieace , une
recommandation puissante
a
tons les bons
ci–
toyens de s'unir
a
nous pour faire respecter
l'autorité légitime·, pour la maintenir contre
les clameurs de l'ignorance , de l'ingratitude
~u
de la sédition, pour faciliter les travaux
tles chefs ,
leur inspection
nécessai're ., l'obéis-
,
sanee aux loix, la
r~gle,
la discipline, la
modération , toutes ces vertus de la
libert~.
Je pense enfin que cet acte de
rem~rcimetlt
prouvera aux habitans
de
la capitale, que nous ·
,
savons , dans les magistrats qu'ils ont élus ,
honorer leur ouvrage et les re-'>pecter dans Ieur
choix. Nous unirons, dans
ces
remercí'mens,
les braves milices, dont l'intrépide patriotisme
a dompté le despotisme ministériel; les repré–
s~ntans
de la commune et les comités des dis...
, tricts, dont les travaux civiques ont
rendll
tant de services vraiment nationaux )'·
Les remercímens fitrent
votés
par
t'
assemblée.
r .
T
~