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292 )
La discussion fut alors reprise sur la divi–
sion
·du
royaúme.
Séance du
.2t.
Une députation de la commune est admise
. -a
la barre. '
EHe
annonce qu'un
malheureux
boulanJ!er,
a ccusé par le -peuple d'av9ir toujours
·de1
pains
·de
r.é:serve.,
vient
d'etr e
arra·ché
cles mains
'Me~
-efficiers
publics, et
assassiné
par la''multitttde.
L'orateur de la dci.putation, demande
un~
lOi
·mai·tiale; ·et
pri~
Yassemblee
de s'occuper :sahs
_relache
des
~oyens
de
pourvoir
·aux
subsis–
tances de Paris.
L'éxposition ae
cet
horrible
fait
donna
·li-eu
i
une longüe
.discussion.
Les
uns ne voyoíent
dans
la
disette
ae
París,
qu'une
intrigue
des
-ennemis de la ré-
(
.·
vol.u~ion,
ét
ils se ·
fondoient
sur
ce que 'l?t
n:alheur_el:tSt' rvictime
d<mt
on
viént de
parler"
avoit
dit
ayant
de
mourit
~
que jamais
íl
n'-ayoit
refusi
n,i
voulu refuser
du
pain
au
peuple
;
q'u~
il
,
avoít tdujours ·ezt
·
une assez.
·grande quantité de
farine
pour
fournir
a
tGUtes fes demar¡.des
;
que..
.
dans ce
moment, ses
fours
-étoimt
pleins
;
-q·u?
il
lui
restoit
encore
vingt-lzuit sacs
¡
qu'il aw1it
as–
'
su.ré·sa
. provisi.onpour un
uins
assec
considér4ble,,