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( 296)

'de ces di visians et

de

ces saus-divisians,

qui

. le rendront aussi facile

a

bien gauverner '

que les républiques meme dant le territoire

est le plus barné.

H

" Je veux parler de cette institution de

Ge–

neve, que le président de Montesquieu appelle

avec tant de ·raisan , une

belle

loi,

quoiqu'il

paroisse

ne

l'avair cannue qu'en partie : de

cette institution qui éloigne

1

de tous les droits

.palitiqúes , de taus les conseils ," le citayen

·qui a fait faillite , au qui vit insalvable , et

qui

excl~it

de toutes les magistratures' et meme

de l'entrée dans ·le grand conseil leJ enfans ,,

~

de ceux qui sant marts insalvables ,

a

moins

I

1

.qu' ils n'acquitent leur portian viril

e

des dettes

tle leur pere.

>'

Cette loi' , dit Montesquieu,

est tris-bonne.

Elle a

cet

ejfet

qu'

e'lle

donne de la

confiance

pÓur

les

magistrats;

elle en d@nne

pGur

la cité méme. La

foi

particz;lii~re

y

a

eneore

la

force

de la foi publique.

H

Ce h 'est p<úut ici ,.

Me~sieurs,

une simple

lai de cammerce, une lai fücale , ·une loi d'ar•

gent; c'es.t une loi polit ique

et

fondamentale. ~

une loi ,moral e , une loi qui, plus que toute

autre,

·a peut...

erre

contribt.té,

je ne dis pas

a

la réputation ' ' ipais

a

la vraie prospérité

de . l'Etat qui l'a

optée ,

a

cette pureté

de