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'de ces di visians et
de
ces saus-divisians,
qui
. le rendront aussi facile
a
bien gauverner '
que les républiques meme dant le territoire
est le plus barné.
H
" Je veux parler de cette institution de
Ge–
neve, que le président de Montesquieu appelle
avec tant de ·raisan , une
belle
loi,
quoiqu'il
paroisse
ne
l'avair cannue qu'en partie : de
cette institution qui éloigne
1
de tous les droits
.palitiqúes , de taus les conseils ," le citayen
·qui a fait faillite , au qui vit insalvable , et
qui
excl~it
de toutes les magistratures' et meme
de l'entrée dans ·le grand conseil leJ enfans ,,
~
de ceux qui sant marts insalvables ,
a
moins
I
1
.qu' ils n'acquitent leur portian viril
e
des dettes
tle leur pere.
>'
Cette loi' , dit Montesquieu,
est tris-bonne.
Elle a
cet
ejfet
qu'
e'lle
donne de la
confiance
pÓur
les
magistrats;
elle en d@nne
pGur
la cité méme. La
foi
particz;lii~re
y
a
eneore
la
force
de la foi publique.
H
Ce h 'est p<úut ici ,.
Me~sieurs,
une simple
lai de cammerce, une lai fücale , ·une loi d'ar•
gent; c'es.t une loi polit ique
et
fondamentale. ~
une loi ,moral e , une loi qui, plus que toute
autre,
·a peut...
erre
contribt.té,je ne dis pas
a
la réputation ' ' ipais
ala vraie prospérité
de . l'Etat qui l'a
optée ,
a
cette pureté
de