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A
l'onverture de la séance on décreta
sans discussion ,
que Les députés, achaque Ugis-–
lawre,
seroient renouveLLés en totaLité,_
La question qui venoit actuellement
a
l'or•
dre,
étoit celle-ci :
Le refus du roi
ayam
Lieu~
comme susptmsif, cambien de tems doit-il durer
?
M. Barnave
proposa de surseo1r
a
r<?.rel-re
du
jour, jusqu'a ce que le
roi
efit définitivement .
sta.tué
sur
les arretés' pris dans la fatpeuse nuit
du 4
aoút,
011
jusqu'a ce
que
l'assehiblée efit
clécidé si le refus
suspensif
du roi ;; pouvoit
s'exercer lsur ces arretés.
M.
MIRABEAU.
)' torsqüe vous
j
et~tes,
11
-y
a
peu
de jours,
un
voíle religieux sur
tette·
grande vérité. ,.
1
que la
c~nstitution
n'a pas besoin d1'etre pré•
sentée
a
ia
sanction , .te
ti
9
étoit pas pour
l'o~s
curcir, c;étoit pour
ne
pas
la
montrer dansun .
moment d'agitation.
Les
arretés
du
4
aoút, émc..-;
nent du pouvoir constituant ..
11 fa1loit
cléblay er,'
sans doute, ponr élever
l'édifice
de
la
consti–
tution et de
la
lÍberté.
Ces
arretés
ne
Súnt
pas
des loix; et quand vous les envoyez au roi ,
c'est pour les prcmulguer seul ement , et non
pas · pdur les s;inctionner·; il est impossible de
~roire
que
le roi qui a le mieux mérité
la·