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rnéme

Vclonte

ou la méme Loi du

Créateur,

en v

1

~rtu d~–

laquelle il veut,

a

l'occaíion---du Corps de Jefus-Chriíl: exif ..

tant ·

&

préfent

d,p1s

l'Eucharifi-ie, imprimer

a

nos organes

~e meme mouvemenc

qu'il

leur imprimoir

J

l'occafion dU-–

pain gréfent

&

exiíl:ant en

fa

pro-pre fubftance.

VI • De route cette explication_ préiiqiinaire , réfulte.

_plauíiblen'lent

la

qém0nfirarion

a

do;nner. Et le voici en peu,

de mots., ce réfidtat.

1

.

La Seníibifité des Corps eíl: leur

Aptitude

a

faire naitre–

"des fenfation s. Cette Aptitude eíl: la

Polonté du Créateur,

qui

a

décerné

d'ímprimer tels mouvemens

a

1ws, Grganes .,

a

l'occaíion de rels corps exifians

&

p"réfens·.

Cette

I.oi

oti

cette Volonté du Créateur, eft la

~neme

&

prod.uit les

m.é.mes–

effits;

relativement

a

l'Ho{lie

confacrée

ou

nort

confacrée.

Done l'Hoíl:ie confacrée ou non c.onfacr@e a rééllement la

memeSerzjibiliti :

quoique l'occa!iofl de cette feníibilité (favoir,

la

fubíl:ance clu Corps de~Jefus-Chriíl: dans le

premier

cas,

~

&

la

fubíhnce du pain dans

le

fecond cas ) ,

foit

entién:ment:

<liffére

n t.e.

1

Done on peut d~re qu''apres le miracle de la Tranífubíl:an–

!iation, il

y

a

dans l'Euchariílie la

méme Senfibilité,

qu'avant

le

miracle de la tra:nífubftantiarion.

C.

Q.

F.. D.

'

938.

CoROLLAIRE.

II

réfufoe

de cette

rhéor.ie

-, que

/4

'Senjibilité

gén érale des

Corps,

quels qu'ils foient, coníiíl:e

<lans la

loi

générale

par laqnelle le Créateur a réfolu de toute

étetnité,

de produire par lui-m&me dans

les

corps orgJnii–

.:fés, tels mouvemens

&

teiles fenfarions; toutes his fo is·

que tels corps feroient, ou préfen s

a

ces. o.rganes, ou appli,.

qués

a

ces organes: ce qui

n 'einpeche

p~1.s que le Créateur

ne

puiífe

qnelquefois par mirac;le,,

produire

ce,s memes fen–

fations organig

ues,

fans l'occafi_on

&

la préfence de ces corps..

1

·9,39.

R~MARQUi.

Le

Semiment

de Magnan, a-iníi

déve..

,-Joppé

&

reformé , merite quelques

ré-fléx ions.

J<?:

Ce

fet1til'nent eft- évíd emm:e rrt íng·énieux :

p11ifqu'i-l

explique d'une .maniere tres -fimple

&

tres- philofophiq ue,.

'une chofe

forr obfcure

en-

elle-·meme;

favoir,

les efpeces

eu

eha rifüques.

-

.

Il~. Ce fentiment

n'a ri e n de_contraire

c:iu-

clo.gme de

!'En–

ch,Jrifüe

~

puifq u~il ne dé roge en - ri€n

a

la réalité

&

a ra

digniré de la préfence réelle du Corps de Jefus -Chriíl:, dans

cet

adorable

Sacremenr.

'

Illº. Ce

fentiment doit erre regardé , non comme une

vérité certaine

a

laquelle il faille

s'attacher;

mais fim ?lement

comme nne opí nion fatisfaifante , q u~ i'o n pe ót raifo nn;i ble–

m.ent ado.pter.

11

eít

dtmontré

que

la chofe

pel.l¡

etre.

ai-nfu