ble :_mais
ce 'Sacrement doit-il ~tre fenfihle
en
lui
meme'
&
comment
doir-il
étre
fe11íible en
lui-méme? Cefi
ce
qu-
l'Eglifo
n'á
jamais
clécidé.
-
_
111°.
Dar-1s
le
(yíl:eme
de Magnan, tel
que
nous
l'avon>
expliqué
&
développé ,.
Je
Sacreme1~t
d~
l'Eucharifüe
e~
fen:úble
en Iui.meme:
puifque
l'Hqfüe,
par ,exemple,
apre$· ·
le mirncle de la Tranífubftantiation, a précifém_ent la
mé~
Senjibiüti
qu'elle avoit avant le
miracle
de la
Tranífubfian~
tiation.
IVº.Quand
le
Saint
Ciboire efi fermé,
l'aB:ion
de Dieu, re•
larivement
aux Hofües dont elle fait la
fen!ibilíté, ceífe. t-elle.
totalement?
Non:
pnif~ue
Dieu
co.nrinue
de
fai
~
perfévé
1
ramment dans ce Ciboire plein
d'Hofües
confacrées ,
tout,
ce qu'il
y
feroit
fi
ces Hofües ¡¡¡'étoient pa$ confacréesº
L'a·&ion de Dieu conferve
a
ces Hoities confacrées
&
ren–
fermées, leur
meme figure,
leur
meme fa.veur,
leur
memc
volume, leur meme gravitatioa: c'eíl: toute leur fenfibiliré.
Done , dans le
f
yfieme de .Magnan , quand
le
Saint Ciboir~
efi
formé , les Hoílies confac.rees
qu'il
renferme
,
ne ceífent
pas
d'etres
fenfibles.
942..
0:aJECTION
111. Selon
le
Syfleme
de
Magnan ,
il
n'y
a rien de miraculeux dans la perman~nce des Efpeces
eucharifiiques : puifque c'efl:
toujours la
meme
aétion de
Dieu qui rend fenfi.bles .ces Hofi:ies, apres comme avant 13:
Confécration.
Avam
la
Confécration
il
n'y
.avoit point
de
miracle relariv~meht
a
1-a fenfibilité de ces Hofries : done
·c1pres
la Confécration ,
il
n'y
a point non
ph1s
de mirad~
¡elativement
a
1a
fenfihil,ité de c~s merrles
Hofües.
RÉPONSE.
1°. Le Miracle
e.íl:une
interruption des Loix c~nf–
tantes de
la·
Nature:
done
jl
ya un miracle, toutes les ~oí~
qu'il
y
a une interruption de ces Loix. (
81
&.
364 ).
.
II
9 •
C'efi une Loi conftante, que Dieu ne proauife poi~t
·en nous les fenfations du pai.q, fans la réaliré
&
la
préfeo-<;'~
du pain;
&
que
Dieu
ne
cooferve
point
&
la
figure
&
la..
faveur
&
la couleur
&
la gra-vitation du pain,
fanl
que
la
fubíl:ance
du
pain
exiíl:.e.
Dieu fait tout cela
a
l'occafion d'une
Hoíl:ie,
confacrée ,
ou·
il
n'y
a point de pain :. done
il
y
a un vrai miracle ,
&
u~
miracle permanent, dans la confervation des accidens ou de~
,f
peces €uaharifügues.
. -
.
III(). Avanr la Traoífubfiantiarion, la fubíl:ance du p:ún
:,'
1a
,lumiere réfléchie
a
la rencontre de cette
fubfiance
du pain,
l'i-mpreffion
organique faite for les fibre$ de norre Q=il
a
l'oa,
~i.~ypu.
de c~tt~
lij,µ1}e1:e
réflé~hi9 :
vqqa
t?~tes les
,au(~i?