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,-;O

TH:ÉOP...IE

MÉTAPH"\':SIQUE

DE LA

MATIERE

~

panie

d<2

fa

c_onfürmion

&

.:~e

(?n

aél:icn,

fol'lt

l'objet

de la

fhyfrque -:

pmfque, fous ce pomt

de,

vue, elles font des

objets feníibles , ou des objets qui ont

aélion

&

qui

font

impreffion

fur

nos_

fens.

.

Ces mémes - Loix primitives

de la

Nature

viúble, confi–

dérées

comme

tout autant de

Voloniés prim.itives d'un Erre

im;reé

&

créateU;;,

font

l'objet de

la

Métaphyfique: puifque,

fous

ce

point

d~.

vue,

auquel

il

faut

tonjours

néceffa irernem

revenir

en -derñiere analyfe,

elles font de s ob~ets

infenfibles,

ou des objets fur l~fquels les fens n'ont

&

ne peuvent av0ir

aucune

pr:fe.

.

IIIº. Le

---Regne

anim~l,

envifagé

dans

to .ut

ce qu'il a de

phénomenes

fonfibles ,

eít

robjec pe__la_

Phyfique:

puifque ,

fous

ce

point'de ·vue,

il

mene

a

des connoiífances donr

l'oli>yt;:·t

dt

du

rdfort

des

fens;

td les

que

font celles

qui ont pour

~Gbjet l'ac~roiífement,

le

dépériífement,

la

t:eprodufüon ,

la

diffé're~te grand~ur ,.

la

différente

fi gure, la _différente orga–

nifation,

les

différens mouvemens

méchaniques,

des diver-

fes

efpeces animales.

.

Ce rneme Regne animal,

·envifagé dans

fes rapports eíftrn–

tiels avec ,

une

Subflance Jénfible

&

z¡¡telligeme

d'!-ns l' Homme,

·avec -une

Subflance

fenjibfe

&

non-intelligente dans

l{l Erute,

eCt l'objet de la· Métaphyíiq1-ie: puifque cette Subílance fen-

, foive,

intelligente

ou

1110n -

intelligente,

que

füppofent

·né–

ce[fairement

un~

foule de phénornenes de ce Regne, n'eíl:

aucunement un ·objet qui foic ou qui puilTe

etre

en prife au

rapporc des fens.

,

On voit par-la, comment la tbéorie du R cgne a1Jimal,

efi

eífentiellement

liee

a

la Métapbyfique;

a

capfo du Prin- ,

cipe feníitif qui en

efl:

l'ame: pai(qu'il eíl: vífible que ~es phé–

nomenes de

ce

R egne, ne dépendent pas íimplement des

Loix générales de la

Méchanique,

ou de ces

Loix g~nérale~

de la Nature, qui

donnent l'aB:ion

·a

la firnple

Maricre.

ll

n'en

efi pas de méme

~

du

Regne

végéta-l ,

du Regne

minéral, du reíle de

la

Natnre

inanimée.

La

tour eít

depen-·

danr des fimples Loix méchaniques , rout efi objet de la

fi~1ple

Phyíique.

PRINCIPES MÉTAPHY SIQUES

DANS

PPIY

SIQUE.

. 949.

ÜBSERVATION.

Dans,toutes les Sciences humaines,

-

\'-1rt

fcient-ifique

confifie

a

paffer

du

connp

,a

l'inconnu,

p·ar

la voie de l'induétion

&

du

raifonnement.

La

Phyíiqu~

n

'e.fi

point une

fcience

différente des a u tres ,

a

cet égard.

1°. 11

efl-

cenain d'abord que

l'expérietzce

&

l'obfervation.

_(ont

la

baje fondamentale de toute la

Phyjique:

puifqu'il

dl

vi'íi_ble

que l'Efprit

humain

n'a par

lui-meme

aucun~ idée innee,

.,