lNTRQDUCTION A LA PHYSIQUE:
77í
·:mcun principe métaphyúque,
d'ou
i1
pui!fe
déduire Í~s .cfjf–
férente's propriétés des Corps, leur différent.e ,inaniere d'etre
, &
d'agir;
&
qu'il
n'y
a que l'expérience
&
l"obfervation
qui
puiíTent
lui
apprenclre
fi
le marbre
eíl:
folide ,
íi
1eau
eíl:
li–
qúide,
íi
l'or eíl:
duB:ile ,
fi
les planctes
font
en repos oµ
en
mouvement,
fi
la mer a
un
flux
&
un
ref.lux,
fi
le
quin–
qúina
eíl:
un febrifoge, fila manne eíl
u·ri pur.gatif;
&
ainíi
clu reíle.
Mais
l'
expérience
&
t
obfervation ne font
pds
feules la P
/iy..
fique :
pui[que mil!e
&
miil~-
expériences,
mili e
&
mille
obfervations , faites
&
refaites avec le plus grand foin ,
frü–
une meme efpece de chofe·,
&
for une infinitó d'efpeces
clifféreNteS
de
cl10fes ·, ne
font
encOrn
que }e fonds prelimi–
naire
fur
leqúel
ou d"é1pres
1equel
doit
opérer
l'Efprit huniain
~
pour remonter
a
la connoiffance des cau(es inconnues , par
la connoiffance de leurs phénomen es cotrnus ·; pour décou–
vrir la chaine générale des chofes, par le moyen de quel=-–
ques-uns de ' leurs cbainons; pour chercher
&
pc;mr
faifü·
l'enfemble de la N ature vifible, dans l'infpeétion de
quelQ.'
qu es-unes de fes branches
&
cle fes parties.
"
IIº. 11 eíl: certain enfuice, qu'apres s·etre inébranlablef-·
ment établie fur l'ex
1
Jé rience
&
fur l'ob-(ervarion , qui luí
fourniífent comme des
Points fixe s
&
o_ifurés
for lefque ls
elle pem s'appuyer avec confiance,
&
cl'ou
elle peut s'éla·n–
cer en
liberté
vers le
íanB:
1ajre des
V
érités générale?
& abf.;
traites
,
qui feules
font
la. vraie fcience : la Pkyfique
a ,
droif d'appeller
a
.fon -fecours les
Príncipes
métaphyfiq,ztes,
pour
analyfer , pour généralifer , po-ur enchainer entr'elles fes
différentes connoi{fances;
&
pour
opérer
fur
ces connoi{fan–
ces phyíiques émanees. de l'expérience
&
de l'obferva·tio(!',
éomme opere la Métapbyíique ou la Géométrie , fnr .
des.
<::.onnoiífances pm~ment métaphxíiques ou géométriq,ue?.
l', Par
exemple, a
pres
avoir découvert par l'expericnce
&
par l'obfervation, que tout Mo.bile qui efi en prife
a
deux
Forces motrices , fe meut dans la diagona1e d'un parallél o-,
~ramme formé fur la direcrion
&
fur le rapport de ces deux~
fo ;·ces . motrices : la Phyfique peut, en genéralifant cett-e
idée <lu M@uvement compofé,
dérerrpin.er,quelle rQute doit
foivre
&
quel efpace do ít parcowrir , dans un. tems
4é-.
terminé , ce mobile .
&
tout
111.obifo
quek0-nqu.e , corps
t~r–
refüe ou cor ps celeíle ,. fur la furface de la terrc
~u·
da.m¡,
timmenfité
~-es
cieu?'J. fans avoir
apres
cela aucun hefoin _,
.a,
c.etégard ,. d'i-n~e,rroger
l'expériync.e,
&
de c.onfolrer
L'ohfer~
vation.
.,
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