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LA MoRALE.
La Religion.
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PREMIERE SE C. TI O
N.
THÉORIE
Dl
LA RELIGION.
818.
LE
MM E
l.
Il
exi(le-
un-Dieu, auteur
&
moteur d; l1v
Nature ; ou un Etre infini en· tou.t genre
dé
perfeélion.
.
Ce Lemme (
562)
a été démontré dans toute
1a
premiere
Seétion du traite de Dieu. Nous devons ici un aveu dont
nous ne rougirons jamais: c'eíl: que les príncipes
qui
érablif–
font l'exiíl:ence
de
Oieu, nous paroiífem ne céder ni
en
force,
ni
en lumiere perfuaíive,
aux
principes
qui
démontrent
la
plupart deG Vérités mathématiq~es.
819.
LEMME
II.
ll
y
a dans
l'
Homme, outre le Corps orga,,.
nifé, une Subjlance fpirituelle
,
libre
,
immortelle.
Ce Lemrne
a
été démontré dans toute la premiere feét:ion
du
traite de
l'
Ame;
&
nous penfons que cette vérité eíl:
de
,narnre
a
ne pouvoir·jamais etre révoquée en doute par 2ucnn
Homme chez qui la raifon n'eíl: point emiérement déréglée
&
corrompue.
p
R O P
O S
I
T
I
O N
F
O N D A M
É
N T A
L
.E.
820.
De
r
idée d'un Diezt, decoule la néceffité d'u-ne Religion:
,'ejl-a-dire, la néceffité d'un Culte
&
d'une Loi.
DÉMONSTRATION.
Un
Erre
qui
eíl: eíTentiellement l'aífern–
blage
de tomes les perf
B:ions
pofli.blcs aB:uellement exiíl:an–
tes, renferme évidemmenr dans
fa
nature,
&
un/01,verain
Domaine fur L'Homme
,
puifque l'homme eíl:
fa
créarnre
&
fon ouvrag e ;
&
un
inami.ffibLe amour de L'Ordre,
pui(que
l'amour de l'ordre eíl: une ·perfeélion. Or, par le principe
fondamental de toutes les Sciences
(307),
de cetre <louble
fource découle évidemmenr la n éceffiré
d'une
Religion; ou
la
néceffité d'un Culte
&
d'une Loi.
lQ.
D e l'idée d'un Dieu, effentieUement maítre
&
fou1
1
erain de
toutes chafes, découle la néceffité d'un. CuLte, premie, co11jlitutif
d'une Religion.
.
Sil
y
a un Dien:
il
a un
pouvoir fupreme
&
inalién2ble
fur l'Homme
fa
creature . Si Dieu
a
un pouvoir fopremc
&
inalienable fur l'Homme : l'tlomme eíl: done dans une e{fen–
tielle
&
indif¡;>enfable dépendance de Dieu ;
&
c'efr
le
fenri–
ment de cette dépendance
qui
eíl:
la
bafe
&
l'exercice com–
mencé cl'une Religion.
Oien
a
créé
1
ho~me,
&
n'a
pu
créer l'homme, que pour
lui-meme:
Dieu éranc
eífenciellemenr
la fin d
toures
íi
s